Bonjour à tous,
Les Jeunes écologistes d'Aix Marseille lancent leur première action !
Alors que l'accident de Marcoule vient rappeler que le nucléaire reste une énergie dangereuse à tout moment de son cycle de vie et que le PS se déchire sur la sortie du nucléaire, il nous semblait important de marquer (à nouveau) notre volonté de sortir du nucléaire.
Les Jeunes écologistes Aix Marseille vous convient donc mercredi soir prochain pour une flashmob anti-nucléaire :
Quoi ?
Une flashmob est une action militante originale qui consiste à marquer les esprits sur le terrain et via sa diffusion sur le net ensuite. L'action dure quelques minutes au maximum.
Quand ? Mercredi soir prochain à l'heure de sortie des bureaux
L'action aura lieu vers 18h sur le cours Mirabeau (au niveau de la petite fontaine). Pour que tout le monde soit au courant des directives le rendez-vous est à 17h20 devant la Cathédrale Saint Sauveur d'Aix, rue Gaston Saporta.
L'action est ouverte à l'ensemble des adhérents, coopérateurs et sympathisants d'EELV et de l'écologie politique en général. Pour participer, merci d'écrire directement à aix-marseille@jeunes-ecologistes.org.
Bon week end
Damien
pour les jeunes écolos
Venez nous rencontrer pour mettre un peu plus de nature dans votre environnement...
EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE
Le Rove, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Carry le Rouet, Sausset les pins, Châteauneuf les Martigues , Marignane, St Victoret
VENEZ NOUS RENCONTRER POUR METTRE UN PEU PLUS DE NATURE DANS VOTRE ENVIRONNEMENT !
Pour nous contacter :
eeccotebleuemarignane@gmail.com
tél : 04 42 76 25 40
dimanche 18 septembre 2011
vendredi 16 septembre 2011
balade dans la Calanque d'En Vau 18 septembre 2011
Ce Dimanche, 18 Septembre 2011, de 11h00 à 17h30, ECOFORUM vous invite à une balade dans la Calanque d'En Vau. RDV à 11 h au Rond Point du Prado - Départ de Marseille en covoiturage – Apportez votre repas et n'oubliez pas de prendre de l’eau (au moins 1 litre par personne). Prenez aussi de quoi vous baigner. Nous resterons une heure sur la plage.
Pour confirmer par SMS 06 73 03 98 84 ou 06 42 83 09 89 ou par mail : contact@ecoforum.fr
Pour confirmer par SMS 06 73 03 98 84 ou 06 42 83 09 89 ou par mail : contact@ecoforum.fr
jeudi 15 septembre 2011
Liens cachés d’experts de l’EFSA avec l’industrie agroalimentaire
Une enquête, menée par l’Observatoire Européen de l’Entreprise (1) et le Réseau Environnement Santé (RES), est venue confirmer les conflits d’intérêts sévissant parmi les experts conseillant l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) sur la sécurité des additifs alimentaires. En effet, deux des nouveaux experts, nommés par l’EFSA pour être membres du groupe scientifique chargé d’examiner les additifs alimentaires, ont dissimulé des activités de conseil pour l’Institut International des Sciences de la Vie (ILSI) (2). Or, selon RES, ce dernier est un groupe de réflexion et de pression financé par l’industrie agroalimentaire.
D’autres cas « d’abus de confiance » au sein de l’EFSA ont déjà été mis en évidence en juillet dernier. Un précédent rapport du CEO avait, alors, dévoilé la position ambiguë de quatre membres de ce même groupe scientifique de l’EFSA. Là encore, les preuves attestèrent d’activités passées de consultant pour le compte de l’ILSI, volontairement tues. Le rapport en question indiquait également que 11 des 20 experts du groupe présentaient un conflit d’intérêt, tel que défini par l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Dans l’immédiat, le CEO et RES ont écrit à l’EFSA afin d’exiger le renvoi des deux experts. Ils ont également fait parvenir un courrier au commissaire de l’Union européenne, Maroš Šefčovič, l’exhortant à adopter de nouvelles règles encadrant les conflits d’intérêt au sein des agences de l’UE.
1- CEO (Corporate European Observatory).
D’autres cas « d’abus de confiance » au sein de l’EFSA ont déjà été mis en évidence en juillet dernier. Un précédent rapport du CEO avait, alors, dévoilé la position ambiguë de quatre membres de ce même groupe scientifique de l’EFSA. Là encore, les preuves attestèrent d’activités passées de consultant pour le compte de l’ILSI, volontairement tues. Le rapport en question indiquait également que 11 des 20 experts du groupe présentaient un conflit d’intérêt, tel que défini par l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Dans l’immédiat, le CEO et RES ont écrit à l’EFSA afin d’exiger le renvoi des deux experts. Ils ont également fait parvenir un courrier au commissaire de l’Union européenne, Maroš Šefčovič, l’exhortant à adopter de nouvelles règles encadrant les conflits d’intérêt au sein des agences de l’UE.
Cécile Cassier
1- CEO (Corporate European Observatory).
2- ILSI – International Life Sciences Institute.
mercredi 14 septembre 2011
lundi 12 septembre 2011
explosion de Codolet dans le Gard, fiabilité.... de l'information
Mis en ligne le lundi 12 septembre 2011
A cette heure, l’Autorité de sûreté nucléaire et EDF n’ont détecté aucune fuite radioactive sur le site Centraco (centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radioactifs) de Codolet dans le Gard. Tout va bien. L’explosion d’un four qui sert à fondre les déchets radioactifs métalliques n’a fait qu’un mort et quatre blessés. Ce qui permet de dire qu’il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un incident. A moins d’un événement aussi important que Tchernobyl ou Fukushima, plus personne ne doit s’inquiéter. Autant dire qu’il ne s’est rien passé à Codolet. Le porte-parole d’EDF est rassurant : «c’est un accident industriel, ce n’est pas un accident nucléaire». Ouf! Ca va mieux. Les larbins du nucléaire japonais ont tenté de ce genre d’argumentation lorsque le tsunami a ravagé la centrale de Fukushima : ce n’était pas un accident nucléaire, mais une catastrophe naturelle. Ce n’est pas à une défaillance de l’industrie nucléaire qu’on doit la fin du monde, mais à une poussée de fièvre de Dame Nature… Ca n’a pas pris.L’industrie au service du nucléaire, c’est une industrie nucléaire! Un accident impliquant l’industrie nucléaire est un accident nucléaire ! Et on constate une fois de plus que l’industrie nucléaire n’est pas fiable. Pourquoi l’industrie nucléaire doit-elle être plus irréprochable que les autres? Parce que les conséquences d’un accident nucléaire ne sont pas les mêmes que les conséquences d’un accident qui n’implique pas le nucléaire, banane!
Vous voulez une autre preuve que l’incident de Codolet n’est rien? Ecoutez la déclaration du ministère de l’Intérieur : «aucune mesure de confinement ou d’évacuation des salariés n’a été nécessaire». Clown ! Lorsqu’après l’accident de Tchernobyl le ministère de l’Intérieur Français a déclaré que tout allait bien et qu’il n’y avait pas de mesure particulière à prendre pour éviter de bouffer des champignons irradiés (salut à nos amis Corses). Confiance, ce n’est pas qu’une marque de couches pour adultes, c’est aussi la seule protection que l’Etat propose contre les risques nucléaires. Ayez confiance, il fait toujours bon vivre à Codolet
Charb
Eva Joly, mensonge d'Etat
Eva Joly : nucléaire, mensonge d'Etat (film : 7 mn)

samedi 10 septembre 2011
La France grignotée par l’étalement urbain
Symbole d’accession à la propriété, la maison individuelle est très prisée par les ménages français. Cet engouement a généré un développement périurbain, ou « étalement urbain », à l’origine de l’accaparement d’espaces naturels ou agricoles et de la multiplication des déplacements. De fait, selon un récent rapport de Réseau Action Climat (RAC), l’envolée des prix du foncier est moins responsable de l’étalement spatial des agglomérations que le développement de l’automobile et la prédilection pour l’habitat individuel.
En terme d’impacts environnementaux, les émissions liées à la mobilité locale ont progressé de 17 % entre 1994 et 2008, soit près de trois fois plus que l’augmentation de la population. L’artificialisation des sols (1), et plus particulièrement la disparition des prairies permanentes, réduit également les capacités de stockage du carbone dans les sols. En fragmentant les habitats naturels et en isolant les populations, elle fragilise également la biodiversité. Dès lors, les écosystèmes en sont affectés et se montrent moins résistants face aux bouleversements climatiques. Ainsi, l’étalement urbain contribue notamment à augmenter le risque d’inondation. D’une part, l’imperméabilisation des sols amplifie le ruissellement des eaux de pluies, augmentant le niveau des crues. D’autre part, la course à la construction gagne les zones inondables. Entre 1999 et 2006, l’augmentation du nombre de logements en zone inondable atteignait 8 %, soit autant qu’en dehors de ces zones à risques. Le littoral est, lui aussi, soumis à une forte pression, en particulier sur les côtes atlantiques et méditerranéennes. Entre 2000 et 2006, le taux d’artificialisation des communes littorales était ainsi le double de celui de la moyenne hexagonale.
Le secteur agricole est, lui aussi, fortement affecté par le phénomène d’étalement urbain. En France, entre 1960 et 2009, la surface agricole utile (SAU) a diminué d’environ 15 %, passant de 34 à 29 millions d’hectares. Selon l’enquête TerutiLucas (2008), l’artificialisation s’impose comme le deuxième facteur de réduction des surfaces agricoles, derrière le boisement lié à la déprise agricole. En outre, les meilleures terres agricoles sont souvent celles mobilisées en raison de leur localisation à proximité des zones les plus peuplées.
L’Etat a sa part de responsabilité dans l’apparition de ce phénomène. Visant à fluidifier le trafic, la reprise des projets autoroutiers élargit la zone d’influence de l’agglomération, alimentant insidieusement l’étalement urbain. La France est ainsi la championne des infrastructures routières en Europe. De même, les dispositifs d’aides au financement du logement (de type Scellier, PTZ + etc.) favorisent la construction en milieu diffus. Bien qu’inscrite dans les lois Grenelle, la lutte contre l’étalement urbain pâtit d’un manque de cohérence. L’aménagement durable des territoires nécessite tout à la fois des mesures réglementaires et fiscales, un effort de planification ainsi qu’un renforcement des compétences locales en la matière. A l’aide de ces leviers, le RAC appelle à un rééquilibrage des territoires, afin de donner « un nouvel essor aux petites et moyennes agglomérations au sein de bassins de vie organisés de manière cohérente ».
En terme d’impacts environnementaux, les émissions liées à la mobilité locale ont progressé de 17 % entre 1994 et 2008, soit près de trois fois plus que l’augmentation de la population. L’artificialisation des sols (1), et plus particulièrement la disparition des prairies permanentes, réduit également les capacités de stockage du carbone dans les sols. En fragmentant les habitats naturels et en isolant les populations, elle fragilise également la biodiversité. Dès lors, les écosystèmes en sont affectés et se montrent moins résistants face aux bouleversements climatiques. Ainsi, l’étalement urbain contribue notamment à augmenter le risque d’inondation. D’une part, l’imperméabilisation des sols amplifie le ruissellement des eaux de pluies, augmentant le niveau des crues. D’autre part, la course à la construction gagne les zones inondables. Entre 1999 et 2006, l’augmentation du nombre de logements en zone inondable atteignait 8 %, soit autant qu’en dehors de ces zones à risques. Le littoral est, lui aussi, soumis à une forte pression, en particulier sur les côtes atlantiques et méditerranéennes. Entre 2000 et 2006, le taux d’artificialisation des communes littorales était ainsi le double de celui de la moyenne hexagonale.
Le secteur agricole est, lui aussi, fortement affecté par le phénomène d’étalement urbain. En France, entre 1960 et 2009, la surface agricole utile (SAU) a diminué d’environ 15 %, passant de 34 à 29 millions d’hectares. Selon l’enquête TerutiLucas (2008), l’artificialisation s’impose comme le deuxième facteur de réduction des surfaces agricoles, derrière le boisement lié à la déprise agricole. En outre, les meilleures terres agricoles sont souvent celles mobilisées en raison de leur localisation à proximité des zones les plus peuplées.
L’Etat a sa part de responsabilité dans l’apparition de ce phénomène. Visant à fluidifier le trafic, la reprise des projets autoroutiers élargit la zone d’influence de l’agglomération, alimentant insidieusement l’étalement urbain. La France est ainsi la championne des infrastructures routières en Europe. De même, les dispositifs d’aides au financement du logement (de type Scellier, PTZ + etc.) favorisent la construction en milieu diffus. Bien qu’inscrite dans les lois Grenelle, la lutte contre l’étalement urbain pâtit d’un manque de cohérence. L’aménagement durable des territoires nécessite tout à la fois des mesures réglementaires et fiscales, un effort de planification ainsi qu’un renforcement des compétences locales en la matière. A l’aide de ces leviers, le RAC appelle à un rééquilibrage des territoires, afin de donner « un nouvel essor aux petites et moyennes agglomérations au sein de bassins de vie organisés de manière cohérente ».
Cécile Cassier
1- Communément, la notion d’artificialisation des sols concerne l’occupation bâtie (habitations, locaux commerciaux, etc.) ou revêtue (voies de circulation, parkings…), les activités d’extraction et de stockage des déchets ainsi que la transformation d’espaces naturels ou agricoles en espaces verts (pelouses, jardins…).
lundi 5 septembre 2011
dimanche 2 octobre 1ère journée de l'écologie
Aux Habitants de nos COMMUNES
Préparez vos Agendas !
LE DIMANCHE 2 OCTOBRE 2011 de10h à18h
LA PREMIERE JOURNEE DE L’ECOLOGIE
se tiendra au PARC FRANCOIS MITTERRAND
à CHATEAUNEUF LES MARTIGUES
Les associations environnementales locales viendront y présenter leurs activités, les producteurs y exposer leurs produits.
DES CONFERENCES Y SONT PREVUES (sur la santé….l’eau….la
culture…. les gaz de schiste.,..l’écologie marine…..les terres fertiles….
L’étang nouveau…)
DES ANIMATIONS -les enfants n’y seront pas oubliés
Nous vous invitons à cette journée.
Avec les organisateurs de cette journée : TOOMAÏ BOUCHERAT,
CECILE NATTERO, ANDRE DUCLOT, et tous les membres de notre groupe,
La Présidente : http://eeccotebleuemarignane.blogspot.com/
M.TH. ROCHEDIX Email : ee.c.cotebleuemarignane@gmail.com
Twitter #Ecolo13
Europe Ecologie des Cantons Côte bleue -Marignane -(MPM), 26 rue de la salamandre-13220 Châteauneuf les Martigues tel 0442762540
dimanche 4 septembre 2011
Gestion mondiale de l’eau : investir pour anticiper la pénurie
Selon une étude des Nations Unies, parue le 25 août, investir 0,16 % du PIB mondial dans le secteur de l'eau permettrait de réduire de moitié, en moins de quatre ans, le nombre de personnes privées d'un accès durable à l'eau potable et à un réseau d'assainissement élémentaire. A l’heure actuelle, l'insuffisance des investissements dans les services d'approvisionnement en eau, et le manque d’efficacité de la collecte et du traitement des eaux usées, intensifient la pénurie dans de nombreuses régions du monde. Si la gestion de l’eau n’est pas optimisée, la demande mondiale devrait dépasser l'offre de près de 40 % en 2030.
Selon le Professeur Mike Young de l'Université d'Adélaïde (Australie), il est vital d’utiliser l’eau de façon plus raisonnable et durable, d’autant plus que la demande mondiale en énergie continue de s’accroître. De fait, le développement et l’accroissement démographique des pays devraient générer une augmentation de la demande industrielle en eau. En Chine notamment, plus de la moitié de l'augmentation de la demande en eau devrait être due, au cours des 25 prochaines années, à l'expansion du secteur industriel.
Pourtant, d’après un scénario d’investissement « vert » proposé par le PNUE (1), l'objectif visant à réduire de moitié le pourcentage de la population n'ayant pas un accès durable à l'eau potable, et à des services d'assainissement de base, pourrait être atteint d'ici 2015. Ainsi, avec un investissement annuel de 198 milliards de dollars, soit 0,16 % du PIB mondial d'ici 2030, la gestion de l'eau pourrait être rationalisée, tout en permettant des productions agricole et industrielle plus importantes et plus durables. Comparé au maintien d’un statu quo, ce scénario permettrait de réduire de 4 % le nombre de personnes vivant dans des régions soumises au stress hydrique, et de réduire ce même nombre de 7 % à l'horizon 2050.
En outre, l'investissement dans l'assainissement et l'eau potable, le renforcement des systèmes locaux d'approvisionnement en eau, la préservation des écosystèmes essentiels à cet approvisionnement, et l'élaboration de politiques plus efficaces permettaient de réduire les coûts sociaux et économiques dus à un approvisionnement en eau déficient. Ainsi, les problèmes liés à une mauvaise hygiène, tels que les maladies d'origine hydrique, coûtent au Cambodge, à l'Indonésie, aux Philippines et au Vietnam près de 9 milliards de dollars par an.
Selon le Professeur Mike Young de l'Université d'Adélaïde (Australie), il est vital d’utiliser l’eau de façon plus raisonnable et durable, d’autant plus que la demande mondiale en énergie continue de s’accroître. De fait, le développement et l’accroissement démographique des pays devraient générer une augmentation de la demande industrielle en eau. En Chine notamment, plus de la moitié de l'augmentation de la demande en eau devrait être due, au cours des 25 prochaines années, à l'expansion du secteur industriel.
Pourtant, d’après un scénario d’investissement « vert » proposé par le PNUE (1), l'objectif visant à réduire de moitié le pourcentage de la population n'ayant pas un accès durable à l'eau potable, et à des services d'assainissement de base, pourrait être atteint d'ici 2015. Ainsi, avec un investissement annuel de 198 milliards de dollars, soit 0,16 % du PIB mondial d'ici 2030, la gestion de l'eau pourrait être rationalisée, tout en permettant des productions agricole et industrielle plus importantes et plus durables. Comparé au maintien d’un statu quo, ce scénario permettrait de réduire de 4 % le nombre de personnes vivant dans des régions soumises au stress hydrique, et de réduire ce même nombre de 7 % à l'horizon 2050.
En outre, l'investissement dans l'assainissement et l'eau potable, le renforcement des systèmes locaux d'approvisionnement en eau, la préservation des écosystèmes essentiels à cet approvisionnement, et l'élaboration de politiques plus efficaces permettaient de réduire les coûts sociaux et économiques dus à un approvisionnement en eau déficient. Ainsi, les problèmes liés à une mauvaise hygiène, tels que les maladies d'origine hydrique, coûtent au Cambodge, à l'Indonésie, aux Philippines et au Vietnam près de 9 milliards de dollars par an.
Hambourg ,capitale verte européenne 2011
Le Train des Idées est arrivé aujourd’hui à la gare d’Austerlitz. Il ouvrira les portes de son exposition à partir de 14h et restera à quai jusqu’au 4 Septembre. Ce train n’est pas commun, à l’initiative d’Hambourg, la capitale verte européenne 2011, il circule à travers l’Europe pour faire connaître les initiatives de villes qui s’engagent dans le développement durable, faire réfléchir sur les problématiques environnementales qui touchent les métropoles et recueillir d’autres bonnes idées.
Hambourg, European Green Capital 2011
Après Stockholm en 2010, c’est la ville de Hambourg qui a remporté ce titre en 2011 face à plus de 30 autres métropoles européennes. Pour Hambourg, c’est une récompense pour les engagements déjà pris en faveur du développement durable, mais c’est surtout un encouragement à poursuivre dans cette voie.
La capitale verte de l’année a donc voulu s’inspirer des bonnes idées développées dans le reste de l’Europe mais aussi encourager d’autres villes à s’engager dans la voie du développement durable. C’est ainsi qu’est née le train des idées.
Le train des idées sillonne l’Europe
Ce train des idées est en fait une exposition itinérante, qui se veut interactive, et qui présente à travers 6 wagons à thèmes, des solutions pour construire une ville plus verte et affronter les défis environnementauxdes métropoles. Le circuit de ce train pas comme les autres touche à sa fin, après avoir traversé l’Europe du Nord, Viennes, Barcelone, Marseille et Nantes, il arrive à Paris avant de finir sa course dans les prochains jours à Bruxelles, Amsterdam puis Anvers.
Le train des idées à Paris
Le train des idées restera à la Gare d’Austerlitz, à Paris, du 1er au 4 Septembre. Les expositions sont gratuites et chacun peut librement visiter les 6 wagons d’exposition.
Le premier wagon présente la ville d’Hambourg et ses initiatives en matière de développement durable : quartier neutre pour le climat, autoroute recouverte et nombreux espaces verts.
Le deuxième wagon invite les visiteurs à donner leurs idées et à découvrir une multitude de bonnes idées laissées par les visiteurs précédents.
Les quatre wagons suivants sont sources d’inspiration pour les problématiques qui préoccupent les métropoles comme l’étalement urbain, la réalisation d’espaces verts, la gestion des ressources et desdéchets ou encore l’adaptation nécessaire aux changements climatiques. Le tout présenté dans des décors originaux, ludiques et interactifs.
Avis de Sequovia
L’Union Européenne en créant ce titre de Capitale Verte et la ville d’Hambourg en initiant ce « Train des idées » contribuent toutes les deux à l’élaboration de la ville verte de demain, construite grâce à des idées venant de toute l’Europe.
Pour avancer sur la voie du développement durable, et aboutir à des actions concrètes dans nos villes, lepartage des idées et des expériences est indispensable. En effet, en matière de développement durable, de très nombreux acteurs agissent au niveau local, partout dans le monde. Mais les bonnes idées ne doivent pas rester inconnues, elles doivent être communiquées et partagées pour être reprise et dupliquer, c’est l’objectif de ce train. L’expérience des uns doit servir aux autres pour avancer plus vite et plus efficacement.
L’an prochain c’est Vitoria-Gasteiz en Espagne qui deviendra capitale verte européenne, puis en 2013, Nantes prendra le relai, pour faire progresser nos villes européennes
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