René Ngongo, chargé de campagne Forêts, nous livre un terrible récit de l'incroyable violence qui s'est à nouveau déchaînée au coeur des forêts congolaises.
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EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE
Le Rove, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Carry le Rouet, Sausset les pins, Châteauneuf les Martigues , Marignane, St Victoret
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tél : 04 42 76 25 40
dimanche 31 juillet 2011
EPR : les risques sous estimés !
Après le 11 mars et le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima, les représentants de l’industrie nucléaire et le Gouvernement français ont multiplié les apparitions dans les médias, affirmant que si les réacteurs japonais sinistrés avaient été des EPR rien de tout cela ne serait arrivé… Jusqu’à ce matin même Eric Besson qui déclarait sur France Inter : « avec l’EPR, aucune fuite même en cas d’accident majeur »
Pour le moins dubitative sur ces assertions, Greenpeace a commandé un rapport au professeur Helmut Hirsch, expert autrichien du nucléaire depuis plus de 30 ans, notamment auprès des gouvernements allemand et autrichien, et ancien membre d’un groupe d’experts de l’Agence de l’énergie nucléaire de l’OCDE.
Le principal enseignement de ce rapport (lire l’intégralité en anglais) est que les dispositifs de sécurité de l’EPR sont bien moins importants que ne le suggèrent le groupe Areva et ses soutiens.
Retour sur l’accident nucléaire de Fukushima
La cause immédiate de l’accident est manifestement le séisme qui a touché l’Est du Japon et le puissant tsunami que celui-ci a déclenché. Toutefois, les réacteurs ne sont pas tombés en panne à cause d’un dommage mécanique entraîné par la catastrophe naturelle, mais parce que le tremblement de terre a coupé l’alimentation électrique externe des réacteurs et que le tsunami a mis hors d’état de fonctionner les groupes électrogènes de secours.
Tous les réacteurs nucléaires ont besoin d’électricité pour faire fonctionner leurs systèmes de secours. A Fukushima, dès lors que les réacteurs n’ont plus eu d’électricité pour alimenter les systèmes de refroidissement de secours, la chaleur générée par le combustible nucléaire a commencé à s’accumuler et la situation a empiré au point d’être hors de contrôle. Aussi, la principale leçon de Fukushima, c’est que les réacteurs sont vulnérables en cas de coupure de l’alimentation électrique des systèmes de secours fondamentaux.
Et l’EPR dans une telle situation ?
D’après le rapport du Pr. Hirsch, les concepteurs de l’EPR n’ont manifestement pas prévu de solutions systématiques en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Outre des groupes électrogènes de secours primaires, l’EPR possède deux groupes électrogènes de secours secondaires, mais ceux-ci ne permettent d’alimenter que quelques-uns des nombreux systèmes nécessaires pour garder le réacteur sous contrôle. Les mesures de sécurité reposent sur l’hypothèse que soit l’électricité fournie par le réseau électrique, soit les groupes électrogènes de secours primaires peuvent être rétablis dans un délai de 24 heures ; or, à Fukushima, la panne totale d’électricité a duré 11 jours !
Donc, en cas de panne du réseau d’alimentation électrique supérieure à 24 heures, l’EPR, pas plus que les réacteurs de précédente génération, ne pourrait refroidir l’eau du réacteur en-dessous de 100 °C et parvenir à un arrêt froid (arrêt stable et sûr) du réacteur. Si le système de refroidissement primaire commençait à fuir ou si le niveau d’eau diminuait à cause de problèmes de refroidissement, la situation deviendrait critique. Sans électricité, un EPR n’aurait, lui non plus, aucun système opérationnel d’injection de bore (le bore est un élément chimique indispensable pour stopper la réaction nucléaire en chaîne) et aucun igniteur ni recombineur d’hydrogène dans le bâtiment contenant le combustible pour empêcher une explosion.
Et pourtant des modifications ont été apportées à l’EPR … pour réduire les options de sécurité !
Areva sous-estime le risque de coupure d’électricité pouvant affecter les centrales nucléaires au point d’avoir amoindri les mesures de précaution entourant l’EPR par rapport au réacteur Konvoi, le prédécesseur direct de l’EPR. De fait, le nombre et la capacité des systèmes de secours de l’EPR ont été réduits en comparaison de ceux de la deuxième génération de réacteurs.
Ainsi, le nombre de groupes électrogènes de secours a été réduit, ces groupes électrogènes de secours doivent être activés manuellement, ce qui augmente le risque d’erreur humaine de la part d’un opérateur dans une chaîne de décision d’urgence, et aucun contrôle aérien du bâtiment abritant les groupes électrogènes n’est prévu.
Pas besoin d’un séisme ou d’un tsunami pour une panne électrique majeure
Les raisons qui peuvent conduire à une défaillance des systèmes électriques principaux ou de secours sont multiples. Les exemples d’incidents et de pannes dans des centrales où les réacteurs ont frôlé le pire existent bel et bien : en Suède en 2006, en Allemagne en 2002 et 2004, en Belgique en 2005, aux USA en 2009 à centrale nucléaire de Brunswick etc.
Eric Besson et les « bêtises de Greenpeace »
Invité ce matin de la matinale de France Inter, Eric Besson, Ministre auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique a réagi à ce rapport.
A la question du journaliste sur le rapport publié par Greenpeace, le ministre s’agace et répond : « Greenpeace est en campagne permanente c’est son droit ». « Vous trouverez toujours un expert quelconque depuis 45 ans« . Le ministre poursuit : « écoutez, je vais être brutal, Greenpeace a dit tellement de bêtises sur ce sujet depuis tellement longtemps, je ne connais pas le rapport en question, simplement, je vois ce que disent les meilleurs experts internationaux, pas français, ils considèrent que, en l’état actuel des connaissances, l’EPR sera le réacteur le plus sur au monde. »
M. Hirsch, expert autrichien, notamment auprès de l’OCDE en 2005, appréciera donc les propos du ministre.
Pour le moins dubitative sur ces assertions, Greenpeace a commandé un rapport au professeur Helmut Hirsch, expert autrichien du nucléaire depuis plus de 30 ans, notamment auprès des gouvernements allemand et autrichien, et ancien membre d’un groupe d’experts de l’Agence de l’énergie nucléaire de l’OCDE.
Le principal enseignement de ce rapport (lire l’intégralité en anglais) est que les dispositifs de sécurité de l’EPR sont bien moins importants que ne le suggèrent le groupe Areva et ses soutiens.
Retour sur l’accident nucléaire de Fukushima
La cause immédiate de l’accident est manifestement le séisme qui a touché l’Est du Japon et le puissant tsunami que celui-ci a déclenché. Toutefois, les réacteurs ne sont pas tombés en panne à cause d’un dommage mécanique entraîné par la catastrophe naturelle, mais parce que le tremblement de terre a coupé l’alimentation électrique externe des réacteurs et que le tsunami a mis hors d’état de fonctionner les groupes électrogènes de secours.
Tous les réacteurs nucléaires ont besoin d’électricité pour faire fonctionner leurs systèmes de secours. A Fukushima, dès lors que les réacteurs n’ont plus eu d’électricité pour alimenter les systèmes de refroidissement de secours, la chaleur générée par le combustible nucléaire a commencé à s’accumuler et la situation a empiré au point d’être hors de contrôle. Aussi, la principale leçon de Fukushima, c’est que les réacteurs sont vulnérables en cas de coupure de l’alimentation électrique des systèmes de secours fondamentaux.
Et l’EPR dans une telle situation ?
D’après le rapport du Pr. Hirsch, les concepteurs de l’EPR n’ont manifestement pas prévu de solutions systématiques en cas de coupure prolongée de l’alimentation électrique des systèmes de refroidissement. Outre des groupes électrogènes de secours primaires, l’EPR possède deux groupes électrogènes de secours secondaires, mais ceux-ci ne permettent d’alimenter que quelques-uns des nombreux systèmes nécessaires pour garder le réacteur sous contrôle. Les mesures de sécurité reposent sur l’hypothèse que soit l’électricité fournie par le réseau électrique, soit les groupes électrogènes de secours primaires peuvent être rétablis dans un délai de 24 heures ; or, à Fukushima, la panne totale d’électricité a duré 11 jours !
Donc, en cas de panne du réseau d’alimentation électrique supérieure à 24 heures, l’EPR, pas plus que les réacteurs de précédente génération, ne pourrait refroidir l’eau du réacteur en-dessous de 100 °C et parvenir à un arrêt froid (arrêt stable et sûr) du réacteur. Si le système de refroidissement primaire commençait à fuir ou si le niveau d’eau diminuait à cause de problèmes de refroidissement, la situation deviendrait critique. Sans électricité, un EPR n’aurait, lui non plus, aucun système opérationnel d’injection de bore (le bore est un élément chimique indispensable pour stopper la réaction nucléaire en chaîne) et aucun igniteur ni recombineur d’hydrogène dans le bâtiment contenant le combustible pour empêcher une explosion.
Et pourtant des modifications ont été apportées à l’EPR … pour réduire les options de sécurité !
Areva sous-estime le risque de coupure d’électricité pouvant affecter les centrales nucléaires au point d’avoir amoindri les mesures de précaution entourant l’EPR par rapport au réacteur Konvoi, le prédécesseur direct de l’EPR. De fait, le nombre et la capacité des systèmes de secours de l’EPR ont été réduits en comparaison de ceux de la deuxième génération de réacteurs.
Ainsi, le nombre de groupes électrogènes de secours a été réduit, ces groupes électrogènes de secours doivent être activés manuellement, ce qui augmente le risque d’erreur humaine de la part d’un opérateur dans une chaîne de décision d’urgence, et aucun contrôle aérien du bâtiment abritant les groupes électrogènes n’est prévu.
Pas besoin d’un séisme ou d’un tsunami pour une panne électrique majeure
Les raisons qui peuvent conduire à une défaillance des systèmes électriques principaux ou de secours sont multiples. Les exemples d’incidents et de pannes dans des centrales où les réacteurs ont frôlé le pire existent bel et bien : en Suède en 2006, en Allemagne en 2002 et 2004, en Belgique en 2005, aux USA en 2009 à centrale nucléaire de Brunswick etc.
Eric Besson et les « bêtises de Greenpeace »
Invité ce matin de la matinale de France Inter, Eric Besson, Ministre auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique a réagi à ce rapport.
A la question du journaliste sur le rapport publié par Greenpeace, le ministre s’agace et répond : « Greenpeace est en campagne permanente c’est son droit ». « Vous trouverez toujours un expert quelconque depuis 45 ans« . Le ministre poursuit : « écoutez, je vais être brutal, Greenpeace a dit tellement de bêtises sur ce sujet depuis tellement longtemps, je ne connais pas le rapport en question, simplement, je vois ce que disent les meilleurs experts internationaux, pas français, ils considèrent que, en l’état actuel des connaissances, l’EPR sera le réacteur le plus sur au monde. »
M. Hirsch, expert autrichien, notamment auprès de l’OCDE en 2005, appréciera donc les propos du ministre.
vendredi 29 juillet 2011
lettre à Mr le Maire de Saint Paul Lez Durance......
Groupe Europe Ecologie-Les Verts
Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur à Monsieur André GREGOIRE
Président de la Commission d’enquête
Mairie de Saint-Paul-Lez-Durance
Place Jean Santini
13115 Saint-Paul-Lez-Durance
Marseille, le 18 juillet 2011
Enquête publique – Autorisation de création de l’installation nucléaire de base « ITER »
Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires,
C’est avec gravité que nous souhaitons vous adresser ce courrier.
En effet, l’enquête publique dont vous avez la charge et la responsabilité est sans nul doute l’une des plus importantes jamais menées en France, puisqu’il s’agit de budgets colossaux impliquant une coopération internationale.
Aussi, au-delà des arguments techniques, nous vous demandons de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
1/ Est-il raisonnable d’engager un projet mondial d’une telle importance – énergétique, environnementale, financière, humanitaire – sans en maîtriser les conséquences et l’issue?
2/ Est-il décent de dépenser tant de milliards d’euros alors que l’urgence énergétique est immédiate et doit se tourner vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables ?
3/ Est-il acceptable de demander l’avis des citoyens sur un projet déjà décidé et engagé ?
4/ Est-il normal de soumettre à enquête publique un projet dont le bilan coûts/avantages ne peut être correctement évalué. D’autant que l’expertise post-Fukushima ne manquera pas de ré-évaluer, d’ici quelques mois, les normes de sécurité, avec les conséquences financières qui en résulteront ?
5/ Est-il responsable de prévoir l’implantation d’une telle installation sur un site notoirement sismique ?
6/ Est-il supportable enfin de laisser à la charge de nos enfants et aux générations futures la gestion d’un équipement dont nous ne savons pas gérer les déchets radioactifs ?
Même si la décision finale ne vous appartient pas, votre avis sera déterminant quant à l’avenir de ce projet.
Cette enquête n’est pas une enquête comme les autres. Elle concerne le monde entier et l’avenir de la planète. C’est pourquoi nous vous demandons de donner un avis défavorable à ce projet (les arguments dont vous êtes saisis de toutes parts ne manquent pas), ou, à défaut, de vous prononcer pour un moratoire, compte-tenu des nombreux aléas techniques et financiers qui pèsent sur le dossier soumis à enquête publique.
Vous remerciant de votre attention, et dans l’attente de vos réponses, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Philippe CHESNEAU, co-président du groupe Europe Ecologie-Les Verts-Partit occitan au Conseil régional
Aïcha SIF, co-présidente du groupe Europe Ecologie-Les Verts-Partit occitan au Conseil régional
Annick DELHAYE, conseillère régionale, vice-présidente Développement soutenable / Environnement / Energie / Climat
Christian DESPLATS, conseiller régional, président de l’Agence régionale pour l’environnement (ARPE)
Hervé GUERRERA, Conseiller régional délégué au Schéma d’Aménagement durable du territoire
Pour les élus Europe Ecologie-Les Verts du conseil Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur à Monsieur André GREGOIRE
Président de la Commission d’enquête
Mairie de Saint-Paul-Lez-Durance
Place Jean Santini
13115 Saint-Paul-Lez-Durance
Marseille, le 18 juillet 2011
Enquête publique – Autorisation de création de l’installation nucléaire de base « ITER »
Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires,
C’est avec gravité que nous souhaitons vous adresser ce courrier.
En effet, l’enquête publique dont vous avez la charge et la responsabilité est sans nul doute l’une des plus importantes jamais menées en France, puisqu’il s’agit de budgets colossaux impliquant une coopération internationale.
Aussi, au-delà des arguments techniques, nous vous demandons de bien vouloir répondre aux questions suivantes :
1/ Est-il raisonnable d’engager un projet mondial d’une telle importance – énergétique, environnementale, financière, humanitaire – sans en maîtriser les conséquences et l’issue?
2/ Est-il décent de dépenser tant de milliards d’euros alors que l’urgence énergétique est immédiate et doit se tourner vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables ?
3/ Est-il acceptable de demander l’avis des citoyens sur un projet déjà décidé et engagé ?
4/ Est-il normal de soumettre à enquête publique un projet dont le bilan coûts/avantages ne peut être correctement évalué. D’autant que l’expertise post-Fukushima ne manquera pas de ré-évaluer, d’ici quelques mois, les normes de sécurité, avec les conséquences financières qui en résulteront ?
5/ Est-il responsable de prévoir l’implantation d’une telle installation sur un site notoirement sismique ?
6/ Est-il supportable enfin de laisser à la charge de nos enfants et aux générations futures la gestion d’un équipement dont nous ne savons pas gérer les déchets radioactifs ?
Même si la décision finale ne vous appartient pas, votre avis sera déterminant quant à l’avenir de ce projet.
Cette enquête n’est pas une enquête comme les autres. Elle concerne le monde entier et l’avenir de la planète. C’est pourquoi nous vous demandons de donner un avis défavorable à ce projet (les arguments dont vous êtes saisis de toutes parts ne manquent pas), ou, à défaut, de vous prononcer pour un moratoire, compte-tenu des nombreux aléas techniques et financiers qui pèsent sur le dossier soumis à enquête publique.
Vous remerciant de votre attention, et dans l’attente de vos réponses, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Messieurs les Commissaires, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Philippe CHESNEAU, co-président du groupe Europe Ecologie-Les Verts-Partit occitan au Conseil régional
Aïcha SIF, co-présidente du groupe Europe Ecologie-Les Verts-Partit occitan au Conseil régional
Annick DELHAYE, conseillère régionale, vice-présidente Développement soutenable / Environnement / Energie / Climat
Christian DESPLATS, conseiller régional, président de l’Agence régionale pour l’environnement (ARPE)
Hervé GUERRERA, Conseiller régional délégué au Schéma d’Aménagement durable du territoire
Pour les élus Europe Ecologie-Les Verts du conseil Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
dimanche 24 juillet 2011
Risques industriels : la catastrophe d’AZF n’a pas servi de leçon
Suite à la catastrophe d’AZF, fut mise en place la loi Bachelot de 2003, exigeant l’instauration par les préfets de PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) autour des 670 sites industriels les plus dangereux. Concrètement, ce zonage définit les risques encourus par les populations exposées et établit les expropriations et les travaux obligatoires à prévoir dans les habitations pour résister à une explosion notamment.
Or, la semaine dernière, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a annoncé les mesures à prendre dans la ville de Feyzin, concernant la zone qui accueille une raffinerie Total. Sont ainsi prévues 25 à 80 destructions de maisons, 500 autres habitations devant être renforcées en vue d’un possible accident technologique. Les riverains autorisés à rester devront prendre à leur charge une partie des frais de mise aux normes de leurs habitations. Selon France Nature Environnement (FNE), 500 foyers feyzinois devront s’acquitter de 5 millions d'euros pour mettre aux normes leur logement. Selon les propos du préfet relayés par FNE, les 10 millions d’euros supplémentaires, nécessaires à la réalisation de ces travaux, seront à la charge des contribuables français. En revanche, Total, qui a totalisé un bénéfice net de 10 milliards en 2010, ne devrait pas avoir à débourser le moindre euro.
Estimant que « 10 000 euros de travaux en moyenne par foyer, c’est un principe pollué-payeur inacceptable et injustifiable », Marc Sénant, coordinateur du réseau Risque industriel à FNE attire l’attention sur le fait inquiétant que la plupart des riverains ne réaliseront pas les travaux en raison de leur coût trop élevé. Aussi, dix ans après la catastrophe industrielle d’AZF, la menace de voir un tel scénario se répéter plane toujours.
Or, la semaine dernière, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a annoncé les mesures à prendre dans la ville de Feyzin, concernant la zone qui accueille une raffinerie Total. Sont ainsi prévues 25 à 80 destructions de maisons, 500 autres habitations devant être renforcées en vue d’un possible accident technologique. Les riverains autorisés à rester devront prendre à leur charge une partie des frais de mise aux normes de leurs habitations. Selon France Nature Environnement (FNE), 500 foyers feyzinois devront s’acquitter de 5 millions d'euros pour mettre aux normes leur logement. Selon les propos du préfet relayés par FNE, les 10 millions d’euros supplémentaires, nécessaires à la réalisation de ces travaux, seront à la charge des contribuables français. En revanche, Total, qui a totalisé un bénéfice net de 10 milliards en 2010, ne devrait pas avoir à débourser le moindre euro.
Estimant que « 10 000 euros de travaux en moyenne par foyer, c’est un principe pollué-payeur inacceptable et injustifiable », Marc Sénant, coordinateur du réseau Risque industriel à FNE attire l’attention sur le fait inquiétant que la plupart des riverains ne réaliseront pas les travaux en raison de leur coût trop élevé. Aussi, dix ans après la catastrophe industrielle d’AZF, la menace de voir un tel scénario se répéter plane toujours.
mardi 19 juillet 2011
coïncidence fortuite ou démocratie en aux troubles ?
Sean Hoare avait déclaré dans des interviews accordées l'an dernier au New York Times et à la BBC que l'ancien rédacteur en chef du tabloïd, Andy Coulson, devenu par la suite directeur de la communication du Premier ministre britannique David Cameron, était au courant de la pratique des écoutes téléphoniques par son journal.
Selon The Guardian, Sean Hoare souffre depuis longtemps de problèmes d'alcoolisme et d'addiction à la drogue...........
Est-ce une malheureuse coïncidence, ? Cela ressemble pourtant bien à des agissements de dictatures d'un autre temps !
cliquez sur le lien ci-dessus pour plus d'informations !
lundi 18 juillet 2011
pour un secrétariat d'Etat à la condition animale
Secrétariat d’État pour les animaux
Comme bien d’autres associations de protection animale, L214 préconise la création d’un secrétariat d’État à la condition animale indépendant du ministère de l’Agriculture. Plus généralement, cette action vise à dénoncer le fait que ce ministère se met trop souvent au service d’intérêts particuliers, au détriment de l’intérêt général. Un biais qui se manifeste, entre autres, par le soutien qu’il apporte à la surconsommation de produits animaux – et son corollaire: l’élevage intensif et la surpêche – à travers sa promotion du «modèle agricole et alimentaire français». Les politiques et les institutions doivent cesser de favoriser la maltraitante des animaux et d’ignorer la sensibilité croissante des citoyens à la condition animale.
Comme bien d’autres associations de protection animale, L214 préconise la création d’un secrétariat d’État à la condition animale indépendant du ministère de l’Agriculture. Plus généralement, cette action vise à dénoncer le fait que ce ministère se met trop souvent au service d’intérêts particuliers, au détriment de l’intérêt général. Un biais qui se manifeste, entre autres, par le soutien qu’il apporte à la surconsommation de produits animaux – et son corollaire: l’élevage intensif et la surpêche – à travers sa promotion du «modèle agricole et alimentaire français». Les politiques et les institutions doivent cesser de favoriser la maltraitante des animaux et d’ignorer la sensibilité croissante des citoyens à la condition animale.
vote à une écrasante majorité aux Pays-Bas, une loi qui mettra fin à l'abattage des animaux sans étourdissement aux Pays-Bas
Retour des farines animales dans l'alimentation ?rapport prévu en septembre
Le CNA (Conseil national de l’alimentation) a présenté un rapport, qui sera rendu définitif en septembre, concernant le retour des farines animales dans l’alimentation des animaux destinés à la consommation. Précisions de Frédéric Freund, directeur de l’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs).
Farines animales, le retour, conformément à ce que vous nous aviez annoncé en août 2010. Qui l’a décidé?
Le groupe de travail du CNA est composé de nombreux représentants de la filière de l’agroalimentaire. Quand on sait que la filière fait des pieds et des mains depuis plusieurs années pour obtenir le retour de ces farines, on comprend mieux le contenu de l’avis du CNA. Notons qu’aucune association de protection animale n’a été invitée à siéger dans ce groupe de travail. Visiblement, ce que mangent les animaux ne les concerne pas. Rappelons-nous toutefois les conséquences de la maladie de la vache folle, avec ces abattages à la pelle de vaches et de veaux. Le scandale alimentaire a eu d’énormes répercussions en termes de protection animale. Décidément, nos hiérarques ont la mémoire courte…
Quels animaux seront-ils concernés?
Les «experts» du CNA envisagent d’autoriser le retour des farines animales en deux temps: d’abord limiter l’autorisation de ces farines au secteur de l'aquaculture, dans l’alimentation des poissons, puis, «après un bilan bénéfices/risques», et en fonction des résultats obtenus, une décision sera prise pour les porcs et les volailles. Les poissons vont devenir les nouveaux cobayes de l’industrie agroalimentaire. Ce sont surtout les réactions des consommateurs qui seront observées, encore faut-il qu’ils soient informés sur ce qu’ils mangent. Or nous savons que le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture n’est pas un fervent défenseur de l’information… Le débat actuel sur l’étiquetage du mode d’abattage des animaux nous le prouve ! On imagine mal des étiquettes «saumon élevé en France et nourri avec viandes et os de vaches et porcs». Les consommateurs mangeront leur poisson sans savoir comment il a été élevé. De toute façon, qui s’en soucie? À part peut-être les musulmans et les israélites, pour lesquels le porc est interdit…
Et si la maladie de la vache folle revient, modifiée?
Si demain ou après-demain les poissons crèvent, si les porcs se dévorent entre eux, si les poulets deviennent immangeables et si une nouvelle forme de Creutzfeldt-Jakob apparaît, nos politiques prendront leurs responsabilités: ils indemniseront les éleveurs et les industriels, demanderont rapports et commission d’enquête, et affirmeront haut et fort qu’ils sont responsables mais non coupables.
Propos recueillis par Luce Lapin
25 juin 2011
lucelapin@charliehebdo.fr
Farines animales, le retour, conformément à ce que vous nous aviez annoncé en août 2010. Qui l’a décidé?
Le groupe de travail du CNA est composé de nombreux représentants de la filière de l’agroalimentaire. Quand on sait que la filière fait des pieds et des mains depuis plusieurs années pour obtenir le retour de ces farines, on comprend mieux le contenu de l’avis du CNA. Notons qu’aucune association de protection animale n’a été invitée à siéger dans ce groupe de travail. Visiblement, ce que mangent les animaux ne les concerne pas. Rappelons-nous toutefois les conséquences de la maladie de la vache folle, avec ces abattages à la pelle de vaches et de veaux. Le scandale alimentaire a eu d’énormes répercussions en termes de protection animale. Décidément, nos hiérarques ont la mémoire courte…
Quels animaux seront-ils concernés?
Les «experts» du CNA envisagent d’autoriser le retour des farines animales en deux temps: d’abord limiter l’autorisation de ces farines au secteur de l'aquaculture, dans l’alimentation des poissons, puis, «après un bilan bénéfices/risques», et en fonction des résultats obtenus, une décision sera prise pour les porcs et les volailles. Les poissons vont devenir les nouveaux cobayes de l’industrie agroalimentaire. Ce sont surtout les réactions des consommateurs qui seront observées, encore faut-il qu’ils soient informés sur ce qu’ils mangent. Or nous savons que le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture n’est pas un fervent défenseur de l’information… Le débat actuel sur l’étiquetage du mode d’abattage des animaux nous le prouve ! On imagine mal des étiquettes «saumon élevé en France et nourri avec viandes et os de vaches et porcs». Les consommateurs mangeront leur poisson sans savoir comment il a été élevé. De toute façon, qui s’en soucie? À part peut-être les musulmans et les israélites, pour lesquels le porc est interdit…
Et si la maladie de la vache folle revient, modifiée?
Si demain ou après-demain les poissons crèvent, si les porcs se dévorent entre eux, si les poulets deviennent immangeables et si une nouvelle forme de Creutzfeldt-Jakob apparaît, nos politiques prendront leurs responsabilités: ils indemniseront les éleveurs et les industriels, demanderont rapports et commission d’enquête, et affirmeront haut et fort qu’ils sont responsables mais non coupables.
Propos recueillis par Luce Lapin
25 juin 2011
lucelapin@charliehebdo.fr
vendredi 15 juillet 2011
Pourquoi tant de rage sur les propos d'Eva Joly ?
Cliquez sur le lien ci dessus
En effet à part la chine , la coree du nord , et la russie, quelle démocratie fait encore des défilés militaires ?
Les attermoiements de la gauche umpiste ,de la droite ,de l'extrême droite sont des bons révélateurs du nationalisme franchouillard qui voudraient nous faire croire à la grandeur de la France des années 60
En effet à part la chine , la coree du nord , et la russie, quelle démocratie fait encore des défilés militaires ?
Les attermoiements de la gauche umpiste ,de la droite ,de l'extrême droite sont des bons révélateurs du nationalisme franchouillard qui voudraient nous faire croire à la grandeur de la France des années 60
mercredi 13 juillet 2011
gestion de l'eau à Marseille, la gestion au privé est majoritaire
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POUR LA REGIE : - EUROPE ECOLOGIE LES VERTS
- FRONT DE GAUCHE
- MODEM
POUR LA GESTION AU PRIVE : - UMP
- PS
POUR LA REGIE : - EUROPE ECOLOGIE LES VERTS
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- MODEM
POUR LA GESTION AU PRIVE : - UMP
- PS
Les Jeunes Écologistes se lancent dans la présidentielle !
Les Jeunes Ecologistes sont prêts à se lancer dans la campagne de l’élection présidentielle avec Eva Joly et Europe Écologie – Les Verts.
La primaire est désormais derrière nous. Les Jeunes Écologistes, qui n’avaient pas pris parti lors du débat de la primaire, souhaitent assurer tout leur soutien à Eva Joly, candidate de toutes et de tous les écologistes.
Les Jeunes Ecologistes ne doutent pas qu’Eva Joly saura répondre aux interrogations et aux préoccupations de chacun. Ils sont également convaincus que les écologistes sauront porter l’espoir d’un changement réel auprès de la jeunesse en mal d’avenir : l’écologie politique est la seule alternative crédible pour le XXIème siècle.
Les Jeunes Ecologistes porteront pendant les campagnes présidentielles et législatives douze propositions concrètes visant à atteindre un idéal en 2072. Cette campagne : « 2072, vois plus loin que le bout de ton mandat« rappelle le sens de l’action politique : une vision globale et des effets durables. Les Jeunes Ecologistes défendent entre autre la mise en place d’une Sixième République, la fin du cumul des mandats, l’inscription de la neutralité du net dans la Constitution et la création d’une contribution créative pour les artistes ou encore la suppression de tous les paradis fiscaux.
Les Jeunes Ecologistes vous invitent à suivre leur campagne 2072 et leurs premières propositions pour une vraie réforme des retraites sur www.jeunes-ecologistes.org
La primaire est désormais derrière nous. Les Jeunes Écologistes, qui n’avaient pas pris parti lors du débat de la primaire, souhaitent assurer tout leur soutien à Eva Joly, candidate de toutes et de tous les écologistes.
Les Jeunes Ecologistes ne doutent pas qu’Eva Joly saura répondre aux interrogations et aux préoccupations de chacun. Ils sont également convaincus que les écologistes sauront porter l’espoir d’un changement réel auprès de la jeunesse en mal d’avenir : l’écologie politique est la seule alternative crédible pour le XXIème siècle.
Les Jeunes Ecologistes porteront pendant les campagnes présidentielles et législatives douze propositions concrètes visant à atteindre un idéal en 2072. Cette campagne : « 2072, vois plus loin que le bout de ton mandat« rappelle le sens de l’action politique : une vision globale et des effets durables. Les Jeunes Ecologistes défendent entre autre la mise en place d’une Sixième République, la fin du cumul des mandats, l’inscription de la neutralité du net dans la Constitution et la création d’une contribution créative pour les artistes ou encore la suppression de tous les paradis fiscaux.
Les Jeunes Ecologistes vous invitent à suivre leur campagne 2072 et leurs premières propositions pour une vraie réforme des retraites sur www.jeunes-ecologistes.org
Rencontres GROUPES LOCAUX des Bouches du Rhône adhérents coopérateurs
Rencontres GROUPES LOCAUX des Bouches du Rhône adhérents coopérateurs
à SALON de Provence
JEUDI 21 JUILLET 2011 A 18H30 centre animation culturelle
salle 3 de l'Atrium
39 bld Aristide Briand
Salon de Provence
- 18H30 accueil apéro par les amis de Salon
- 19H intervention sujet général: LA COMMUNICATION ENGAGEANTE, par Rosy INAUDI (Les pennes Mirabeau)
- 19h30 Présentation association locale salonaise coopérative écologique
Déclinaison du fonctionnement en réseau avec la TV Participante
Initiation agenda partagé départemental
Propositions regroupements de groupes locaux
Présentation sujets par élus présents
22H organisation prochaine rencontre
itinéraire/carte : http://fr.mappy.com/#d=Boulevard+Aristide+Briand,+13300,+Salon-de-Provence,+Provence-Alpes-Côte+d'Azur,+France&p=map
Parking Place Morgan centre ville
PENSER CO VOITURAGE
merci d'informer les animateurs par retour de ce courriel de votre présence ( apéro )
CONTACTS
Rosy INAUDI 06 18 35 18 40
Sophie SICOI 06 16 936 936
à SALON de Provence
JEUDI 21 JUILLET 2011 A 18H30 centre animation culturelle
salle 3 de l'Atrium
39 bld Aristide Briand
Salon de Provence
- 18H30 accueil apéro par les amis de Salon
- 19H intervention sujet général: LA COMMUNICATION ENGAGEANTE, par Rosy INAUDI (Les pennes Mirabeau)
- 19h30 Présentation association locale salonaise coopérative écologique
Déclinaison du fonctionnement en réseau avec la TV Participante
Initiation agenda partagé départemental
Propositions regroupements de groupes locaux
Présentation sujets par élus présents
22H organisation prochaine rencontre
itinéraire/carte : http://fr.mappy.com/#d=Boulevard+Aristide+Briand,+13300,+Salon-de-Provence,+Provence-Alpes-Côte+d'Azur,+France&p=map
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CONTACTS
Rosy INAUDI 06 18 35 18 40
Sophie SICOI 06 16 936 936
mardi 12 juillet 2011
résultat du vote : Eva Joly ,notre candidate à la présidentielle 2012,video
- Eva Joly 13223 voix, soit 58,16%
-Nicolas Hulot 9399 voix, soit 41,34%
- bulletins blancs 112, soit 0,49%
«A compter de cette minute, pour nous tous, c'est Eva», a lancé mardi après-midi Cécile Duflot, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, dont le penchant pour la candidature de Nicolas Hulot était connu. Les résultats officiels du second tour de la primaire écologiste sont sans appel. Eva Joly a recueilli 58,16% des voix.
Son parcours Les quatre chantiers d’Eva JolyEva Joly, magistrate intraitable devenue politique elle sera la candidate du mouvement à la présidentielle de 2012. Dans son premier discours, l'ex-juge d'instruction a souhaité que EELV soit une alternative et un moteur de la gauche, fustigeant «l'impunité de la finance».
Rappelant qu'elle était née Norvégienne, l'eurodéputée a souligné que la France «était pour (elle) un rêve». «Je suis Française par choix et par conviction (...), mon accent est la marque du rayonnement de la France et sa culture dans le monde entier». «Qui peut douter que je ne sois une Européenne convaincue ?», a-t-elle demandé.
«Nous refusons les compromissions du pouvoir»
En sa nouvelle qualité de candidate, Eva Joly a insisté sur le volet économique. Le mouvement écologiste représente «une France qui relève la tête face à l'impunité de la finance», alors que les enseignements de la crise de 2008 n'ont pas été tirés, a-t-elle dit en substance. «Les produits financiers toxiques existent toujours. Les paradis fiscaux n'ont pas été combattus», a-t-elle dénoncé. «L'éthique est possible même à la tête de l'Etat. Avec nous, plus d'affaire Tapie plus d'affaire Karachi, nous refuserons les compromissions du pouvoir», a-t-elle lancé sous les applaudissements.
C'est la première fois qu'«une femme dont le combat contre la criminalité financière a pris 25 ans de sa vie» est candidate à la présidentielle, se félicite-t-elle. Elle entend représenter «la France des accents et du sang mêlé», et aussi «des petits salaires». Elle a évoqué d'autres chevaux de bataille : la sortie du nucléaire civil et militaire, la relance de l'Europe des deux côtés du Rhin mais des sujets géographiquement plus lointains comme la déforestation de la forêt amazonienne.
Revenant sur la primaire, l'ex-magistrate s'est félicitée que «jamais le candidat écologiste n'ait été désigné sur une base aussi large», soulignant qu'il était «rare qu'un mouvement politique choisisse une tête nouvelle pour le représenter à la présidentielle». A l'adresse du PS, l'eurodéputée a prévenu : «Sans une écologie forte et influente, il n'y aura pas de victoire de la gauche» en 2012. Selon elle, les dirigeants socialistes «ont été de tous les gouvernements de la gauche pour le meilleur souvent et parfois pour le moins bon».
Eva Joly a rendu hommage à Nicolas Hulot pour avoir «quitté un certain confort pour s'engager en politique», assurant que «ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous divise». «Il a, avec son équipe, un rôle de premier plan dans la mobilisation qui commence», a-t-elle souligné, ajoutant qu'EELV est «notre maison commune, ouverte et j'affirme avec joie notre unité».
Lundi matin, avant même les résultats officiels, le candidat malheureux s'était incliné «avec respect» devant la victoire d'Eva Joly à la primaire. Selon les chiffres officiels, annoncés en début d'après-midi par Philippe Meirieu, président du Conseil fédéral, sa rivale l'emporte avec 58,16% des voix. Lui-même a obtenu 41,34% des suffrages. Il y a eu 0,49% de votes blancs. Dans le détail, 13 223 voix se sont portées sur l'ex-magistrate et 9.396 pour l'ex-animateur d'Ushuaia.
«La primaire de l'écologie s'achève aujourd'hui avec un vote clair et un choix sans ambiguïté. Il n'y a d'autre attitude possible que de s'incliner avec respect et d'autre commentaire que de souhaiter à Eva Joly et à EELV de rencontrer l'adhésion du plus grand nombre dans la campagne présidentielle à venir», écrit le candidat-présentateur qui n'aura pas réussi à convaincre l'électorat Vert de tenter l'aventure de la présidentielle à ses côtés. Parti en tête, le présentateur de l'émission d'Ushuaïa a sans doute payé son image de candidat médiatique et son ralliement à la sortie nucléaire avait été jugé tardif.
-Nicolas Hulot 9399 voix, soit 41,34%
- bulletins blancs 112, soit 0,49%
«A compter de cette minute, pour nous tous, c'est Eva», a lancé mardi après-midi Cécile Duflot, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, dont le penchant pour la candidature de Nicolas Hulot était connu. Les résultats officiels du second tour de la primaire écologiste sont sans appel. Eva Joly a recueilli 58,16% des voix.
Son parcours Les quatre chantiers d’Eva JolyEva Joly, magistrate intraitable devenue politique elle sera la candidate du mouvement à la présidentielle de 2012. Dans son premier discours, l'ex-juge d'instruction a souhaité que EELV soit une alternative et un moteur de la gauche, fustigeant «l'impunité de la finance».
Rappelant qu'elle était née Norvégienne, l'eurodéputée a souligné que la France «était pour (elle) un rêve». «Je suis Française par choix et par conviction (...), mon accent est la marque du rayonnement de la France et sa culture dans le monde entier». «Qui peut douter que je ne sois une Européenne convaincue ?», a-t-elle demandé.
«Nous refusons les compromissions du pouvoir»
En sa nouvelle qualité de candidate, Eva Joly a insisté sur le volet économique. Le mouvement écologiste représente «une France qui relève la tête face à l'impunité de la finance», alors que les enseignements de la crise de 2008 n'ont pas été tirés, a-t-elle dit en substance. «Les produits financiers toxiques existent toujours. Les paradis fiscaux n'ont pas été combattus», a-t-elle dénoncé. «L'éthique est possible même à la tête de l'Etat. Avec nous, plus d'affaire Tapie plus d'affaire Karachi, nous refuserons les compromissions du pouvoir», a-t-elle lancé sous les applaudissements.
C'est la première fois qu'«une femme dont le combat contre la criminalité financière a pris 25 ans de sa vie» est candidate à la présidentielle, se félicite-t-elle. Elle entend représenter «la France des accents et du sang mêlé», et aussi «des petits salaires». Elle a évoqué d'autres chevaux de bataille : la sortie du nucléaire civil et militaire, la relance de l'Europe des deux côtés du Rhin mais des sujets géographiquement plus lointains comme la déforestation de la forêt amazonienne.
Revenant sur la primaire, l'ex-magistrate s'est félicitée que «jamais le candidat écologiste n'ait été désigné sur une base aussi large», soulignant qu'il était «rare qu'un mouvement politique choisisse une tête nouvelle pour le représenter à la présidentielle». A l'adresse du PS, l'eurodéputée a prévenu : «Sans une écologie forte et influente, il n'y aura pas de victoire de la gauche» en 2012. Selon elle, les dirigeants socialistes «ont été de tous les gouvernements de la gauche pour le meilleur souvent et parfois pour le moins bon».
Eva Joly a rendu hommage à Nicolas Hulot pour avoir «quitté un certain confort pour s'engager en politique», assurant que «ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous divise». «Il a, avec son équipe, un rôle de premier plan dans la mobilisation qui commence», a-t-elle souligné, ajoutant qu'EELV est «notre maison commune, ouverte et j'affirme avec joie notre unité».
Lundi matin, avant même les résultats officiels, le candidat malheureux s'était incliné «avec respect» devant la victoire d'Eva Joly à la primaire. Selon les chiffres officiels, annoncés en début d'après-midi par Philippe Meirieu, président du Conseil fédéral, sa rivale l'emporte avec 58,16% des voix. Lui-même a obtenu 41,34% des suffrages. Il y a eu 0,49% de votes blancs. Dans le détail, 13 223 voix se sont portées sur l'ex-magistrate et 9.396 pour l'ex-animateur d'Ushuaia.
«La primaire de l'écologie s'achève aujourd'hui avec un vote clair et un choix sans ambiguïté. Il n'y a d'autre attitude possible que de s'incliner avec respect et d'autre commentaire que de souhaiter à Eva Joly et à EELV de rencontrer l'adhésion du plus grand nombre dans la campagne présidentielle à venir», écrit le candidat-présentateur qui n'aura pas réussi à convaincre l'électorat Vert de tenter l'aventure de la présidentielle à ses côtés. Parti en tête, le présentateur de l'émission d'Ushuaïa a sans doute payé son image de candidat médiatique et son ralliement à la sortie nucléaire avait été jugé tardif.
vendredi 8 juillet 2011
mercredi 6 juillet 2011
gestion de l'eau sur la côte bleue, 2 réponses de conseillers communautaires sur 34 à ce jour !
COMMUNIQUE DE PRESSE 5juillet 2011
Gestion de l'eau à MPM : EELV demande aux élus locaux de se positionner
LE 8 JUILLET 2011, nos 34 conseillers communautaires, dont les maires de nos 18 communes, doivent se prononcer sur le choix du mode de gestion de l’EAU, pour l’ensemble de la MPM,
- Soit la DSP (délégation de service public, à des entreprises privées)
- Soit la Régie Communautaire (contrôle public)
Nous avons, par courrier du 12 mai 2011, interpellé les 34 conseillers communautaires de nos cantons : Marignane – Côte Bleue, regroupant nos 8 communes : Carry le Rouet, Chateauneuf les Martigues, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Le Rove, Sausset les Pins, Marignane, Saint Victoret – sur leurs positions et conclusions, après un bilan comparatif, entre les deux modes de gestion.
Nous attirions leur attention sur les écarts du prix de l’eau, dans les différentes communes MPM (de 1,23 à 3,69£ le m3),la SEM et la SERAM (véolia et Suez), dégageant tous les ans de confortables bénéfices distribués à leurs actionnaires (15 millions, ces dernières années). Le rapport financier et qualitatif annuel de l’eau et de l’assainissement, ne prend pas en compte les dividendes reçus par les actionnaires (les comptes de la délégation ne s’inscrivant pas dans les obligations comptables).
LE 22 JUIN 2011, nous organisions une information, un débat public bien accueilli par la population.
Quant aux réponses de nos élus, nous en avons reçu 2 sur 34 :
L’une d’un conseiller communautaire sur quatre de Chateauneuf les Martigues, qui se prononcera pour la régie communautaire,
L’autre de la municipalité d’Ensuès la Redonne, qui débat en ce moment sur les deux solutions.
Les autres conseillers communautaires sont correspondants absents aux réponses à nos courriers. La démocratie représentative et participative, ne serait- elle pas un engagement de leur part ?
Nous demandons aux élus communautaires de se positionner publiquement sur ce sujet et d'expliquer leur choix aux habitants, usagers et payeurs de l'eau.
Tous les élus Europe Ecologie Les Verts MPM se prononceront pour une régie communautaire. Ils voteront contre la délibération proposée qui reprend le principe d'une DSP.
Au delà du 8 juillet, il ne sera plus possible de choisir un retour en régie jusqu'à la date d'expiration de la DSP actuelle (31/12/2012). Nous demandons l'organisation de consultations populaires des habitants afin qu'un large débat sur ce sujet puisse avoir lieu.
Le seul courageux à avoir donner une réponse est Pascal GILLET
Pour EELV,Marie Thérèse ROCHEDIX :
contacts téléphone ; 0442762540, 0607436449
Gestion de l'eau à MPM : EELV demande aux élus locaux de se positionner
LE 8 JUILLET 2011, nos 34 conseillers communautaires, dont les maires de nos 18 communes, doivent se prononcer sur le choix du mode de gestion de l’EAU, pour l’ensemble de la MPM,
- Soit la DSP (délégation de service public, à des entreprises privées)
- Soit la Régie Communautaire (contrôle public)
Nous avons, par courrier du 12 mai 2011, interpellé les 34 conseillers communautaires de nos cantons : Marignane – Côte Bleue, regroupant nos 8 communes : Carry le Rouet, Chateauneuf les Martigues, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Le Rove, Sausset les Pins, Marignane, Saint Victoret – sur leurs positions et conclusions, après un bilan comparatif, entre les deux modes de gestion.
Nous attirions leur attention sur les écarts du prix de l’eau, dans les différentes communes MPM (de 1,23 à 3,69£ le m3),la SEM et la SERAM (véolia et Suez), dégageant tous les ans de confortables bénéfices distribués à leurs actionnaires (15 millions, ces dernières années). Le rapport financier et qualitatif annuel de l’eau et de l’assainissement, ne prend pas en compte les dividendes reçus par les actionnaires (les comptes de la délégation ne s’inscrivant pas dans les obligations comptables).
LE 22 JUIN 2011, nous organisions une information, un débat public bien accueilli par la population.
Quant aux réponses de nos élus, nous en avons reçu 2 sur 34 :
L’une d’un conseiller communautaire sur quatre de Chateauneuf les Martigues, qui se prononcera pour la régie communautaire,
L’autre de la municipalité d’Ensuès la Redonne, qui débat en ce moment sur les deux solutions.
Les autres conseillers communautaires sont correspondants absents aux réponses à nos courriers. La démocratie représentative et participative, ne serait- elle pas un engagement de leur part ?
Nous demandons aux élus communautaires de se positionner publiquement sur ce sujet et d'expliquer leur choix aux habitants, usagers et payeurs de l'eau.
Tous les élus Europe Ecologie Les Verts MPM se prononceront pour une régie communautaire. Ils voteront contre la délibération proposée qui reprend le principe d'une DSP.
Au delà du 8 juillet, il ne sera plus possible de choisir un retour en régie jusqu'à la date d'expiration de la DSP actuelle (31/12/2012). Nous demandons l'organisation de consultations populaires des habitants afin qu'un large débat sur ce sujet puisse avoir lieu.
Le seul courageux à avoir donner une réponse est Pascal GILLET
Pour EELV,Marie Thérèse ROCHEDIX :
contacts téléphone ; 0442762540, 0607436449
samedi 2 juillet 2011
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