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EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE
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vendredi 30 décembre 2011
jeudi 29 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
dimanche 25 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
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mardi 20 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
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La planête ne peut plus supporter autant d'humains, nous sommes trop nombreux !
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jeudi 8 décembre 2011
les départements les plus écolo en 2009
Avec ses 27 sites classés Natura 2000, l’Ardèche arrive en tête du palmarès de La Vie de la volonté écologique des départements français. Voici quelques extraits de l’article de Corine Chabaud que vous retrouverez en intégralité dans le dernier numéro de La Vie ou en accès libre sur son site.
Paradis naturel à la configuration géographique tourmentée, l’Ardèche, quasi balkanisée, est un département vert où la nature a gardé ses droits. Sa faible densité (52 habitants au km2, soit 306 000 habitants au total) et son enclavement, en bordure orientale du Massif central, ont généré un environnement préservé. L’Ardèche n’est-il pas le seul département français sans aéroport, autoroute, ni même gare de voyageurs ? Sur ce territoire forestier et rarement plat, pas moyen de développer une agriculture intensive. Dès lors, là où de nombreux néoruraux ont choisi le retour à la terre, l’agriculture biologique prospère : cinquième département français en production, l’Ardèche compte 325 agriculteurs bio. [...]
La volonté écologique est parfois synonyme de lutte. Au sud du département, les gorges de l’Ardèche, classées réserve naturelle en 1980, ont bénéficié du combat des défenseurs de l’environnement, opposés aux dégâts des touristes (1 million par an). Moitié moins visité, le pain de sucre du mont Gerbier-de-Jonc, au pied duquel la Loire prend sa source, a aussi subi les ravages de l’urbanisation et des camelots, avant que l’accès en devienne payant. « Il s’agit de ne pas laisser ces sites emblématiques se dégrader par la fréquentation à outrance », estime Jean-Claude Tournayre, conseiller spécial auprès du président du conseil général (PS), chargé du développement durable.
Côté gestion des déchets et sensibilisation des jeunes, le département, à l’en croire, fait aussi des efforts. Avec la Drôme, l’Ardèche a mis au point un plan bidépartemental d’élimination des ordures. Mais, parce que « les terrains plats sont surtout du côté drômois », les centres d’enfouissement et de tri se situent de ce côté du Rhône, si pollué. Merci la géographie ! Certains font cependant un effort réel. À Lavilledieu, dans l’entreprise Tri Plancher, une noria de camions décharge ses bennes. La PME, créée il y a dix ans, collecte des déchets, plus tard recyclés en papier, plastique neuf ou ferraille. « Nos tonnages augmentent chaque année de 4 % », se félicite Lionel Plancher. Car le bio est porteur. Bernard Chevilliat, venu de Bordeaux en Ardèche, il y a 30 ans, pour fabriquer du miel, en a lui aussi fait l’heureuse expérience. Quand, féru de plantes, il a opté pour la cosmétique biologique, il ne s’attendait pas à vivre une telle success story. [...]
En Ardèche, le rêve écolo s’incarne aussi dans des projets un peu fous. À Lablachère, le jardinier visionnaire Pierre Rabhi, prophète de « la sobriété heureuse », a créé l’association Terre et humanisme, concrétisée par un lieu « de transmission et de démonstration ». Tourné vers les Cévennes, le mas de Beaulieu, équipé d’un four solaire, de toilettes sèches et d’un bassin de récupération d’eau de pluie, initie chaque année 200 stagiaires à l’agroécologie, entre le potager de la biodiversité et le jardin familial. Le principe ? Assurer l’autofertilité du sol. Recouvrir la terre de paille pour éviter l’évaporation. Multiplier les techniques de compost. Spécialiste des plantes sauvages, Gérard Verret y anime un stage de « cuisine et bien-être ». Au menu : pain à base de levain naturel, carottes fermentées et graines germées, légumes cueillis dans le potager – aubergines, haricots et côtes de bette. « Beaucoup de gestes ont un impact écologique. Se priver de viande une fois par semaine, c’est réaliser une énorme économie d’eau et de céréales », rappelle Gérard Verret.
Non loin de là, au-dessus du Chassezac, Sophie Rabhi, 37 ans, l’un des cinq enfants du pionnier de l’écologie politique, a aussi concrétisé son rêve. Au hameau des Buis, dans une ferme retapée à l’aide de volontaires, elle a ouvert une école Montessori, qui accueille 48 enfants de 4 à 12 ans. Au programme : cueillette au verger, soins des animaux de la ferme, ateliers d’écriture et communication non violente. À proximité, un écovillage prend forme, composé d’une vingtaine d’habitations : toits végétalisés, briques de terre et de paille, énergie solaire… Un chantier innovant que Bernard Cadet, futur habitant venu de Lozère, fait visiter le vendredi. « C’est un chantier solidaire et autoconstructif, mené à bien grâce à des bénévoles, explique Sophie Rabhi, adepte de la décroissance. Ici, nous mutualiserons les machines à laver, le potager, et pratiquerons le covoiturage. Il s’agit de trouver le bien-être dans un espace partagé. » Ou quand écologie rime avec utopie.
Découvrez sur le site de la vie un Diaporama sur l’Ardèche
Paradis naturel à la configuration géographique tourmentée, l’Ardèche, quasi balkanisée, est un département vert où la nature a gardé ses droits. Sa faible densité (52 habitants au km2, soit 306 000 habitants au total) et son enclavement, en bordure orientale du Massif central, ont généré un environnement préservé. L’Ardèche n’est-il pas le seul département français sans aéroport, autoroute, ni même gare de voyageurs ? Sur ce territoire forestier et rarement plat, pas moyen de développer une agriculture intensive. Dès lors, là où de nombreux néoruraux ont choisi le retour à la terre, l’agriculture biologique prospère : cinquième département français en production, l’Ardèche compte 325 agriculteurs bio. [...]
La volonté écologique est parfois synonyme de lutte. Au sud du département, les gorges de l’Ardèche, classées réserve naturelle en 1980, ont bénéficié du combat des défenseurs de l’environnement, opposés aux dégâts des touristes (1 million par an). Moitié moins visité, le pain de sucre du mont Gerbier-de-Jonc, au pied duquel la Loire prend sa source, a aussi subi les ravages de l’urbanisation et des camelots, avant que l’accès en devienne payant. « Il s’agit de ne pas laisser ces sites emblématiques se dégrader par la fréquentation à outrance », estime Jean-Claude Tournayre, conseiller spécial auprès du président du conseil général (PS), chargé du développement durable.
Côté gestion des déchets et sensibilisation des jeunes, le département, à l’en croire, fait aussi des efforts. Avec la Drôme, l’Ardèche a mis au point un plan bidépartemental d’élimination des ordures. Mais, parce que « les terrains plats sont surtout du côté drômois », les centres d’enfouissement et de tri se situent de ce côté du Rhône, si pollué. Merci la géographie ! Certains font cependant un effort réel. À Lavilledieu, dans l’entreprise Tri Plancher, une noria de camions décharge ses bennes. La PME, créée il y a dix ans, collecte des déchets, plus tard recyclés en papier, plastique neuf ou ferraille. « Nos tonnages augmentent chaque année de 4 % », se félicite Lionel Plancher. Car le bio est porteur. Bernard Chevilliat, venu de Bordeaux en Ardèche, il y a 30 ans, pour fabriquer du miel, en a lui aussi fait l’heureuse expérience. Quand, féru de plantes, il a opté pour la cosmétique biologique, il ne s’attendait pas à vivre une telle success story. [...]
En Ardèche, le rêve écolo s’incarne aussi dans des projets un peu fous. À Lablachère, le jardinier visionnaire Pierre Rabhi, prophète de « la sobriété heureuse », a créé l’association Terre et humanisme, concrétisée par un lieu « de transmission et de démonstration ». Tourné vers les Cévennes, le mas de Beaulieu, équipé d’un four solaire, de toilettes sèches et d’un bassin de récupération d’eau de pluie, initie chaque année 200 stagiaires à l’agroécologie, entre le potager de la biodiversité et le jardin familial. Le principe ? Assurer l’autofertilité du sol. Recouvrir la terre de paille pour éviter l’évaporation. Multiplier les techniques de compost. Spécialiste des plantes sauvages, Gérard Verret y anime un stage de « cuisine et bien-être ». Au menu : pain à base de levain naturel, carottes fermentées et graines germées, légumes cueillis dans le potager – aubergines, haricots et côtes de bette. « Beaucoup de gestes ont un impact écologique. Se priver de viande une fois par semaine, c’est réaliser une énorme économie d’eau et de céréales », rappelle Gérard Verret.
Non loin de là, au-dessus du Chassezac, Sophie Rabhi, 37 ans, l’un des cinq enfants du pionnier de l’écologie politique, a aussi concrétisé son rêve. Au hameau des Buis, dans une ferme retapée à l’aide de volontaires, elle a ouvert une école Montessori, qui accueille 48 enfants de 4 à 12 ans. Au programme : cueillette au verger, soins des animaux de la ferme, ateliers d’écriture et communication non violente. À proximité, un écovillage prend forme, composé d’une vingtaine d’habitations : toits végétalisés, briques de terre et de paille, énergie solaire… Un chantier innovant que Bernard Cadet, futur habitant venu de Lozère, fait visiter le vendredi. « C’est un chantier solidaire et autoconstructif, mené à bien grâce à des bénévoles, explique Sophie Rabhi, adepte de la décroissance. Ici, nous mutualiserons les machines à laver, le potager, et pratiquerons le covoiturage. Il s’agit de trouver le bien-être dans un espace partagé. » Ou quand écologie rime avec utopie.
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vendredi 2 décembre 2011
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