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EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE
Le Rove, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Carry le Rouet, Sausset les pins, Châteauneuf les Martigues , Marignane, St Victoret
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mardi 31 mai 2011
Les chèvres du Rove...
Le massif de la Nerthe, fait l'objet d'une attention bien singulière. Pourquoi tant d'intérêt pour nos belles collines ?Que se passe-t-il ?Plusieurs éléments nous demandent d'apporter une attention toute particulière. La Provence de ce jour, titre à sa une, "Le troupeau qui rend chèvre le préfet". Nous, riverains de nos belles collines de la Nerthe, savons que des chèvres sont revenues à l'état sauvage pas bien loin de nos habitations. A leur allure, ces capridés sembleraient être des chèvres du Rove. Espèce en voie de disparition et heureusement sauvée par des amoureux de la bio diversité. Sur le site officiel de la Mairie du Rove nous pouvons lire :La chèvre du Rove, est une chèvre originelle ( Capra aégagnus Prisca ). Ce capridé est armé de cornes remarquables, torsadées, et en forme de lyre. Les cornes de certains boucs peuvent atteindre 1m20 d'envergure.Si quelques une de ces chèvres ont réinvestie le massif de la Nerthe, faut-il les anéantir ? Ordonner leur abattage comme le prescrit le Préfet ?Faut-il les déplacer ? Faut-il les adopter ? comme le suggère notre Brigitte Bardot nationale .NON rien de tout cela.Ce ne sont pas des solutions. Pendant que dans les Pyrénées ont réintroduit les ours, dans les Alpes les loups sont de retour, on supprimerait nos chèvres ?Pourquoi ces animaux généraient quelqu'un ?Ces mammifères inoffensifs gênent les viticulteurs ? Je n'en crois rien.Où bien ces chèvres généraient le projet d'implantation de la décharge de la Nerthe. Voilà une menace plus dangereuse que ces chèvres. Le massif de la Nerthe, récemment classé zone protégée nous préoccupe davantage pour d'autres projets bien plus graves. L'entreposage de containers, le projet de construction d'un échangeur autoroutier. Le comblement du lac naturel de la Nerthe. (lac qui n'a pas encore de nom, mais qui comme nos chèvres s'est reconstitué naturellement.) Comme quoi, la nature reprend toujours ses droits.Et le site Lafarge ? Cette société, qui devrait réhabiliter les espaces qu'elle a occupé ? Le site de Caussimont. Cette réhabilitation est pour quand ?Voilà un lieu où de bien jolies projets pourraient voir le jour. Poussons vers ces solutions.A nos industriels, laissez nos collines propres et laissez nos chèvres. Réparez ce que vous avez dégradé et les élus, renoncez à vos projets de bétonnage, d'implantation de grandes surfaces, de ZAC, de migrations de populations artificiellement organisées. Le massif de la Nerthe doit être protégé, sa biodiversité aussi. Notre vigilance doit être de mise. Habitants du pourtour du massif de la Nerthe sauvegardez notre patrimoine commun.André Duclot.
lundi 30 mai 2011
dimanche 29 mai 2011
Le drame en trois actes de la destitution de Philippe Gardiol32 contributionsPublié le vendredi 27 mai 2011 à 11H35
Il a perdu hier soir son statut d'adjoint, ses deux délégations et son poste de délégué communautaire à la CPA
Philippe Gardiol n'est plus, depuis hier, adjoint et conseiller communautaire, membre du bureau de la Communauté du Pays d'Aix (CPA).
Depuis hier soir, PhilippeGardiol n'est plus adjoint. Il n'a plus de délégations municipales et il ne siégera plus au bureau de la Communauté du Pays d'Aix (CPA). Il ne lui reste plus que la parole... Celle d'un électron libre et frondeur dont le divorce avec le maire Loïc Gachon et l'ensemble du groupe majoritaire soudée derrière son patron est définitivement consommé. Philippe Gardiol était bien seul, hier soir, dans la salle du conseil municipal malgré la présence d'une délégation de militants d'Europe Ecologie venue soutenir l'un des leurs. Ils l'ont chaleureusement applaudi à l'issue de ce que Loïc Gachon, visiblement très mal à l'aise, a qualifié de "belle plaidoirie".
"Petits meurtres entre (ex) amis"
Il s'agissait plutôt d'un sévère réquisitoire prononcé avec l'ironie d'un élu comparant la scène qui s'est jouée avec "l'exécution sommaire d'un condamné à mort" ou d'un "petit meurtre entre amis". Et quelleironie du sort! Jean-Claude Denjean a débarqué dans la salle à l'heure du vote scellant la destitution de Philippe Gardiol. L'ex premier adjoint de GuyObino ne voulait pas revivre ce qu'il avait subi, il y a deux ans, presque jour pour jour (lire ci-dessous)...
Il n'y a pas eu de coup de théâtre, hier soir. Pas de revirement soudain de la majorité municipale et ses différentes composantes (socialiste, communiste, démocrate et celle de la société civile). La destitution, qui s'est déroulée en trois temps et autant de votes, avait été inscrite à l'ordre du jour de la séance de longue date. Les interventions avaient été soigneusement préparées, à l'exception de celle du maire, mais son improvisation a été rigoureusement contrôlée.
LoïcGachon n'a fait que répéter ce qu'il avait déclaré à la presse pour justifier sa décision "naturelle mais regrettable", selon ses propres termes. En clair, il a mis les formes. Ce n'est pas le cas de son ex-adjoint. Philippe Gardiol a sorti l'artillerie lourde, prenant le maire à partie en usant d'un tutoiement faussement amical tout en jouant sur la corde affective. Un ton très dur que résume sa première prise de parole en tant que simple conseiller municipal. En s'adressant tout d'abord à l'ensemble de la majorité: "Non seulement vous me retirez mes délégations, mais aussi mes fonctions à la CPA, ainsi vous me mettez définitivement à l'écart".
Puis à Loïc Gachon : "Les raisons seraient autant politiques qu'alimentaires. Politiques, car nous ne sommes que deux élus écologistes à la Communauté du Pays d'Aix, et tu envoies un message à Europe Ecologie en disant soyez sages. Alimentaires car il reste des dépouilles à se partager pour les fidèles, mais aussi le rôle d'adjoint, avec les indemnités qui vont avec (soit environ 1000 € pour le poste d'adjoint et autant pour le siège au bureau de la CPA, ndlr).
Philippe Gardiol n'est plus, depuis hier, adjoint et conseiller communautaire, membre du bureau de la Communauté du Pays d'Aix (CPA).
Depuis hier soir, PhilippeGardiol n'est plus adjoint. Il n'a plus de délégations municipales et il ne siégera plus au bureau de la Communauté du Pays d'Aix (CPA). Il ne lui reste plus que la parole... Celle d'un électron libre et frondeur dont le divorce avec le maire Loïc Gachon et l'ensemble du groupe majoritaire soudée derrière son patron est définitivement consommé. Philippe Gardiol était bien seul, hier soir, dans la salle du conseil municipal malgré la présence d'une délégation de militants d'Europe Ecologie venue soutenir l'un des leurs. Ils l'ont chaleureusement applaudi à l'issue de ce que Loïc Gachon, visiblement très mal à l'aise, a qualifié de "belle plaidoirie".
"Petits meurtres entre (ex) amis"
Il s'agissait plutôt d'un sévère réquisitoire prononcé avec l'ironie d'un élu comparant la scène qui s'est jouée avec "l'exécution sommaire d'un condamné à mort" ou d'un "petit meurtre entre amis". Et quelleironie du sort! Jean-Claude Denjean a débarqué dans la salle à l'heure du vote scellant la destitution de Philippe Gardiol. L'ex premier adjoint de GuyObino ne voulait pas revivre ce qu'il avait subi, il y a deux ans, presque jour pour jour (lire ci-dessous)...
Il n'y a pas eu de coup de théâtre, hier soir. Pas de revirement soudain de la majorité municipale et ses différentes composantes (socialiste, communiste, démocrate et celle de la société civile). La destitution, qui s'est déroulée en trois temps et autant de votes, avait été inscrite à l'ordre du jour de la séance de longue date. Les interventions avaient été soigneusement préparées, à l'exception de celle du maire, mais son improvisation a été rigoureusement contrôlée.
LoïcGachon n'a fait que répéter ce qu'il avait déclaré à la presse pour justifier sa décision "naturelle mais regrettable", selon ses propres termes. En clair, il a mis les formes. Ce n'est pas le cas de son ex-adjoint. Philippe Gardiol a sorti l'artillerie lourde, prenant le maire à partie en usant d'un tutoiement faussement amical tout en jouant sur la corde affective. Un ton très dur que résume sa première prise de parole en tant que simple conseiller municipal. En s'adressant tout d'abord à l'ensemble de la majorité: "Non seulement vous me retirez mes délégations, mais aussi mes fonctions à la CPA, ainsi vous me mettez définitivement à l'écart".
Puis à Loïc Gachon : "Les raisons seraient autant politiques qu'alimentaires. Politiques, car nous ne sommes que deux élus écologistes à la Communauté du Pays d'Aix, et tu envoies un message à Europe Ecologie en disant soyez sages. Alimentaires car il reste des dépouilles à se partager pour les fidèles, mais aussi le rôle d'adjoint, avec les indemnités qui vont avec (soit environ 1000 € pour le poste d'adjoint et autant pour le siège au bureau de la CPA, ndlr).
samedi 28 mai 2011
Les oiseaux de France métropolitaine font pâle figure ....
Dans le cadre de la Liste rouge nationale des espèces menacées, le Comité français de l’UICN et le Muséum national d’Histoire naturelle, en partenariat avec la LPO , la SEOF et l’ONCFS ,ont évalué le risque de disparition des 568 espèces d’oiseaux recensées en métropole. On estime ainsi que 73 des 277 espèces d’oiseaux nicheurs en métropole sont actuellement menacées, soit plus d’une espèce sur quatre (26 %). Cette proportion s’avère beaucoup plus élevée qu’au niveau mondial, où 12 % des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction. Les principales menaces qui pèsent sur les espèces métropolitaines sont l’intensification des pratiques agricoles, l’urbanisation et le drainage des zones humides, entraînant notamment la régression des bocages et des prairies naturelles. Les oiseaux marins, tels que le Pingouin torda et le Macareux moine, pâtissent des pollutions dues aux hydrocarbures et de la réduction des ressources alimentaires liée au changement climatique. De même, les tirs au fusil et l’empoisonnement via des appâts toxiques mettent en péril les rapaces, pourtant protégés, comme le Milan royal
La France est également un site d’accueil pour d’importantes populations d’oiseaux migrateurs, hivernants ou de passage. Parmi celles-ci, au moins 15 sont d’ores et déjà considérées comme menacées, à l’instar du Phragmite aquatique. Classé « Vulnérable », ce petit migrateur est, en effet, victime de la dégradation des milieux humides. Par ailleurs, en raison d’un glissement vers le Nord des aires d’hivernage de certaines espèces, sous l’effet du changement climatique, des espèces ne s’observent plus qu’en très faibles effectifs en métropole.
Pourtant, cette dégradation de l’état de conservation de ces espèces n’est pas une fatalité, des plans d’action ayant porté leurs fruits par le passé. Ainsi, la protection des rapaces, des hérons et des oiseaux coloniaux ont donné des résultats encore inespérés il y a 40 ans. Engagées depuis trois décennies, les actions de protection des zones humides ont contribué à améliorer la situation de certaines espèces d’oiseaux d’eau. Toutefois, comme le soulignent les spécialistes, l’action la plus efficace doit être menée en amont, tant afin de réduire les pressions exercées sur les espèces déjà fragilisées que pour préserver celles qui ne sont pas encore considérées comme telles. Or, 26 espèces nicheuses et 10 espèces hivernantes et de passage sont d’ores et déjà classées comme « Quasi menacées » sur notre territoire.
La France est également un site d’accueil pour d’importantes populations d’oiseaux migrateurs, hivernants ou de passage. Parmi celles-ci, au moins 15 sont d’ores et déjà considérées comme menacées, à l’instar du Phragmite aquatique. Classé « Vulnérable », ce petit migrateur est, en effet, victime de la dégradation des milieux humides. Par ailleurs, en raison d’un glissement vers le Nord des aires d’hivernage de certaines espèces, sous l’effet du changement climatique, des espèces ne s’observent plus qu’en très faibles effectifs en métropole.
Pourtant, cette dégradation de l’état de conservation de ces espèces n’est pas une fatalité, des plans d’action ayant porté leurs fruits par le passé. Ainsi, la protection des rapaces, des hérons et des oiseaux coloniaux ont donné des résultats encore inespérés il y a 40 ans. Engagées depuis trois décennies, les actions de protection des zones humides ont contribué à améliorer la situation de certaines espèces d’oiseaux d’eau. Toutefois, comme le soulignent les spécialistes, l’action la plus efficace doit être menée en amont, tant afin de réduire les pressions exercées sur les espèces déjà fragilisées que pour préserver celles qui ne sont pas encore considérées comme telles. Or, 26 espèces nicheuses et 10 espèces hivernantes et de passage sont d’ores et déjà classées comme « Quasi menacées » sur notre territoire.
vendredi 27 mai 2011
tout le monde n'est pas pour Lagarde au FMI....
L'ancienne juge Eva Joly, candidate à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts pour 2012, n'a pas caché son hostilité à une possible nomination de la ministre de l'Economie Christine Lagarde à la tête du FMI. "Le FMI a précisé qu'il aimerait un candidat sans casseroles. Or, Christine Lagarde en a une et une belle", a fustigé Eva Joly. Christine Lagarde est actuellement visée par une enquête dans le dossier de l'arbitrage controversé rendu en faveur de Bernard Tapie.
jeudi 26 mai 2011
Pendant ce temps, Fukushima…
le 20 mai 2011
Pendant ce temps, Fukushima…
Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés.
La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.
Tepco lève le voile, centimètre par centimètre
L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dés le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est toujours présent sous la centrale.).
L’enchainement des évènements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.
De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.
Tsunami, séismes et catastrophes naturelles ne sont donc pas les seuls facteurs de risques pour le nucléaire … l’erreur humaine reste l’un des premiers risques.
Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.
Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.
Hier pour la première fois des travailleurs ont pu pénétrer dans le bâtiment du réacteur n°3, ils n’ont pu rester que 10 minutes, la radioactivité ambiante y étant trop élevée. Le niveau relevé par les travailleurs rend quasi impossible l’injection de nitrogène dans l’enceinte de confinement afin d’éviter les explosions d’hydrogène.
Cette information vient confirmer que le calendrier prévu par Tepco , qui avait annoncé un « refroidissement total » pour janvier 2012, est illusoire.
La contamination se poursuit
Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…
Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.
Les taux de radioactivité continuent d’augmenter. Les sols, nappes phréatiques et aliments sont toujours fortement contaminés, même à une centaine de kilomètres du site. Par ailleurs, les conséquences de la contamination de l’environnement continuent de se faire sentir. Du césium radioactif a été détecté sur des feuilles de thé récoltées dans la préfecture de Kanagawa (située à environ 300 km de la préfecture de Fukushima).
Enfin, le gouvernement a annoncé qu’il allait faire abattre le bétail dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale soit 3 400 vaches, 30 000 porcs et plus de 600 000 poulets. Dans la province de Miyagi, 120km de la centrale de Fukushima, donc bien au delà de la zone interdite ou de celle d’évacuation, les autorités ont demandé aux 6000 fermiers de ne plus mener leur bétail au pré, la contamination en césium des sols et herbes dépassant la limite légale, pourtant revue à la hausse par les autorités.
mise à jour du 20 mai : l’ACRO continue de publier et de mettre à jour ses résultats de prélèvements sur des échantillons environnementaux, alimentaires.
Pendant ce temps, Fukushima…
Deux mois après la catastrophe du 11 mars, la situation n’est pas réglée au Japon. Le séisme et le tsunami survenus le 11 mars ont fait 14 949 morts et 9 880 blessés.
La catastrophe nucléaire de Fukushima a entraîné l’évacuation de plus de 85 000 personnes. Et celle-ci est loin, très loin d’être terminée. Le point au 19 mai.
Tepco lève le voile, centimètre par centimètre
L’opérateur Tepco a reconnu le 12 mai que le cœur des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi avait fondu quelques heures seulement après le tsunami. Une information évidente annoncée par Greenpeace dés le 14 mars (3 jours après le début du drame). Du combustible nucléaire fondu est sorti de tout confinement sur le réacteur n°1. Le combustible est maintenant totalement hors de contrôle et de toute possibilité technique de récupération (à Tchernobyl le combustible en fusion est toujours présent sous la centrale.).
L’enchainement des évènements notamment sur le réacteur n°1 n’est toujours pas établi plus de deux mois après les faits. Hier, lemonde.fr révélait qu’une erreur humaine serait probablement à l’origine de la fusion du cœur.
De même, on a appris hier que les circuits de refroidissement de secours du réacteur n°1 (fonctionnant au diesel) se sont effectivement mis en route suite au séisme… pour s’arrêter 10 minutes plus tard. Ainsi, contrairement aux informations précédentes, ils ne fonctionnaient pas au moment où la centrale a été touchée par le tsunami, qui n’est donc pas à l’origine de la perte du système de refroidissement.
Tsunami, séismes et catastrophes naturelles ne sont donc pas les seuls facteurs de risques pour le nucléaire … l’erreur humaine reste l’un des premiers risques.
Les experts ont découvert que le niveau de l’eau autour du cœur du réacteur numéro 1 est nettement plus bas qu’ils ne le pensaient, ce qui signifie que les barres de combustible ont été entièrement exposées et que les fuites radioactives dans la chambre ont été plus importantes qu’anticipé.
Par ailleurs, autour du réacteur n°3, le niveau d’eau radioactive continue d’augmenter malgré un pompage intense de la part des autorités japonaise. C’est le tonneau des Danaïdes : les autorités sont obligés d’injecter une telle quantité d’eau pour maintenir une température acceptable qu’il est impossible par la suite de récupérer toute cette eau contaminée.
Hier pour la première fois des travailleurs ont pu pénétrer dans le bâtiment du réacteur n°3, ils n’ont pu rester que 10 minutes, la radioactivité ambiante y étant trop élevée. Le niveau relevé par les travailleurs rend quasi impossible l’injection de nitrogène dans l’enceinte de confinement afin d’éviter les explosions d’hydrogène.
Cette information vient confirmer que le calendrier prévu par Tepco , qui avait annoncé un « refroidissement total » pour janvier 2012, est illusoire.
La contamination se poursuit
Les mesures prisent par Tepco pendant les premières semaines de la catastrophe ont déjà des conséquences et des répercussions : en effet, une partie de l’eau injectée dans les cuves est perdue à cause de fuites dans les installations, tandis qu’une autre s’évapore. Conséquence : près de 90 000 tonnes d’eau fortement radioactive stagnent à divers endroits du site et doivent sans cesse être pompées…
Tepco ne peut, à l’heure actuelle, empêcher cette pollution de se déverser dans l’océan Pacifique. Le taux de césium-134 est 1800 fois supérieur à la normale dans certains échantillons d’eau de mer.
Les taux de radioactivité continuent d’augmenter. Les sols, nappes phréatiques et aliments sont toujours fortement contaminés, même à une centaine de kilomètres du site. Par ailleurs, les conséquences de la contamination de l’environnement continuent de se faire sentir. Du césium radioactif a été détecté sur des feuilles de thé récoltées dans la préfecture de Kanagawa (située à environ 300 km de la préfecture de Fukushima).
Enfin, le gouvernement a annoncé qu’il allait faire abattre le bétail dans la zone interdite de 20 km autour de la centrale soit 3 400 vaches, 30 000 porcs et plus de 600 000 poulets. Dans la province de Miyagi, 120km de la centrale de Fukushima, donc bien au delà de la zone interdite ou de celle d’évacuation, les autorités ont demandé aux 6000 fermiers de ne plus mener leur bétail au pré, la contamination en césium des sols et herbes dépassant la limite légale, pourtant revue à la hausse par les autorités.
mise à jour du 20 mai : l’ACRO continue de publier et de mettre à jour ses résultats de prélèvements sur des échantillons environnementaux, alimentaires.
dimanche 22 mai 2011
jeudi 26 MAI à 17H00 pour soutenir Philippe GARDIOL devant la mairie de Vitrolles
Bonsoir à TOUS;
Le Maire de VITROLLES ayant rejeté toutes propositions de conciliation pour sortir du conflit post cantonales au cours duquel Europe Ecologie - Les verts, à travers son candidat Philippe GARDIOL, est resté fidèle aux directives départementale du parti, le conseil municipal du jeudi 26 MAI entérinera les sanctions suivantes à l'encontre de Philippe GARDIOL:
Perte de sa délégation au développement durable et à la démocratie participative
Perte de son poste d'adjoint
Perte don poste de membre de la CPA
Perte du poste de conseiller communautaire.
De fait, le poste occupé à la CPA étant le seul poste représentatif pour Europe Ecologie - Les verts, il n'y aura donc plus de représentation EELV à la CPA.
Ces mesures prises par le Maire de VITROLLES me (nous) semblent disproportionnées par rapport à la position adoptée aux cantonales qui n'est que le strict respect des consignes du parti.
Aussi, il est nécessaire de venir le plus nombreux possible jeudi à 17H00 pour soutenir Philippe GARDIOL.
Je sais que l'horaire est mal choisi, surtout que la délibération interviendra en tout début de conseil soit avant 17H30.
Personnellement je ne pourrais être présent car à DEAUVILLE pour le G8, aussi, je compte sur votre soutien pour accompagner Philippe GARDIOL et montrer au Maire de VITROLLES qu'il devra compter dans le futur avec un groupe Europe Ecologie très fort sur VITROLLES.
Cordialement à TOUS
Eric SIRBEN
Le Maire de VITROLLES ayant rejeté toutes propositions de conciliation pour sortir du conflit post cantonales au cours duquel Europe Ecologie - Les verts, à travers son candidat Philippe GARDIOL, est resté fidèle aux directives départementale du parti, le conseil municipal du jeudi 26 MAI entérinera les sanctions suivantes à l'encontre de Philippe GARDIOL:
Perte de sa délégation au développement durable et à la démocratie participative
Perte de son poste d'adjoint
Perte don poste de membre de la CPA
Perte du poste de conseiller communautaire.
De fait, le poste occupé à la CPA étant le seul poste représentatif pour Europe Ecologie - Les verts, il n'y aura donc plus de représentation EELV à la CPA.
Ces mesures prises par le Maire de VITROLLES me (nous) semblent disproportionnées par rapport à la position adoptée aux cantonales qui n'est que le strict respect des consignes du parti.
Aussi, il est nécessaire de venir le plus nombreux possible jeudi à 17H00 pour soutenir Philippe GARDIOL.
Je sais que l'horaire est mal choisi, surtout que la délibération interviendra en tout début de conseil soit avant 17H30.
Personnellement je ne pourrais être présent car à DEAUVILLE pour le G8, aussi, je compte sur votre soutien pour accompagner Philippe GARDIOL et montrer au Maire de VITROLLES qu'il devra compter dans le futur avec un groupe Europe Ecologie très fort sur VITROLLES.
Cordialement à TOUS
Eric SIRBEN
Conférence de presse EELV pour une régie publique des services de l'eau
Conférence de presse des élus Europe Ecologie Les Verts de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole “Pour une régie publique des services de l’eau”
Contact presse Christine Martin : 04 95 09 59 15 / 06 60 25 58 62
Christine.martin@marseille-provence.fr
La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole exerce sa compétence relative aux services publics de l’eau et de l’assainissement sur l’ensemble des 18 communes membres avec des modes de gestion différents : régie directe pour Plan-de-Cuques et Gémenos et délégation de service public pour les 16 autres
communes.
31 contrats de DSP concernant l’eau potable et l’assainissement arrivent à échéance entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013. Le contrat du canal de Marseille confie les services de production et de distribution de l’eau à la Société des Eaux de Marseille (SEM, filiale de Véolia). Il expire le 31
décembre 2013. Quant à l’assainissement, la délégation à La SERAM (filialeSUEZ) prend fin le 31 décembre 2012.
Lors du Conseil de Communauté du vendredi 11 février 2011, le Président deMPM a évoqué le mois de juin 2011 comme date butoir pour le choix du futur mode de gestion du service public de l’eau potable et de l’assainissement.
Un bilan complet de l’actuelle DSP est indispensable pour légitimer la décision qui sera prise.
1- Analyse critique des délégations de services publics
· Les écarts de prix sont inacceptables entre les 18 communes deMPM En 2009, le prix du mètre cube d’eau sur la communauté urbaine s’étale de 1,23 € (Gémenos, régie publique) à 3,69 € (Le Rove, SEM). Il est de 3,15 € à Marseille.
· Le montant des dividendes reçus par les actionnaires n’est pas communiqué aux élus
La gestion de l’eau et de l’assainissement est un marché non dé-localisable,basé sur une activité répétitive et sans risque pour le délégataire. La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont
l'essentiel est redistribué à leurs actionnaires.
15 millions d’euros par an sont versés aux actionnaires de la SEM. Cette rente financière n’est pas assumée par la majorité des responsables politiques locaux.
Ainsi le rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau et de l’assainissement publié par MPM ne rend pas compte des dividendes reçus par les actionnaires.
Même constatation pour le compte annuel d’exploitation produit par le délégataire. D’ailleurs, les comptes de la délégation ne s’inscrivent toujours pas dans les obligations comptables, ils suivent un modèle imposé par la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Cette anomalie a été dénoncée, en juin 2000, dans la dernière lettre d’observation de la Chambre Régionale des Comptes. Quant au fameux rapport d’audit 2009, il constate simplement qu’une partie de la rentabilité est masquée.
· la gestion du patrimoine n’est pas maîtrisée
La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole est propriétaire d’un vaste réseau d’adduction (en particulier, canal de Marseille), de traitement (usines de potabilisation, stations d’épuration) et de distribution d’eau (canalisations, compteurs…) qui est géré par la SEM et la SERAM. Ces sociétés sont propriétaires de quelques biens dits « biens de reprise » (mobilier, matériel informatique…). En l’absence d’inventaire, la communauté urbaine est dans l’incapacité de les distinguer de ses propres biens dits « bien de retour ». En fait, la collectivité ne connaît pas l’état de son patrimoine, ni sa vétusté, ni le taux d’amortissement de ses biens.
Pourtant chaque année des provisions pour renouvellement sont calculées, soit des millions d’euros qui sont versés à l’actif des sociétés délégataires. Seule une partie de cet argent est réellement utilisée pour renouveler le patrimoine.
A la fin du contrat, aucune disposition légale n’oblige le délégataire à restituer les stocks excédentaires de provision à la Communauté Urbaine.
· La gestion du personnel est imprécise
La SEM n’est pas une société dédiée, il existe plusieurs contrats d’exploitation de service d’eau et d’assainissement sur d’autres territoires que Marseille Provence Métropole. Cette organisation ne permet pas d’identifier le personnel dédié au service délégué, ni le nombre « d’équivalents temps plein », ni leur indice de salaire.
· La délégation de service public n’est pas une délégation du risque
La Communauté Urbaine est l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et l’assainissement. Malgré la délégation, c’est la Communauté Urbaine qui garde la pleine responsabilité du service (1935, jurisprudence du territoire de Lalanne).
2- La nécessité de contrôler les délégations de service public avant leur échéance
· Les élus EELV ont proposé qu’un avenant soit ajouté à chaque contrat de délégation pour revoir la répartition des recettes : réduction de la part du délégataire et augmentation de celle de la Communauté
Urbaine. Ce rééquilibrage permettra de financer les charges de contrôle (technique, juridique et comptable) du service public de l’eau et de l’assainissement avant la fin de la délégation. Il s’agit de mettre en place un contrôle efficace des actuelles DSP pour préparer la suite de ces délégations. Le Code Général des Collectivités Territoriales indique que « toute entreprise liée à une commune est tenue de fournir les comptes
détaillés aux agents désignés par le Maire ».
· D’après le Code Général des Collectivités Territoriales, la Communauté Urbaine doit se doter de « la commission de contrôle chargée d’examiner les comptes, recettes et dépenses du délégataire ».Cette
commission de contrôle est la première étape vers une maîtrise publique de l’eau potable et de l’assainissement. Elle permettra de contrôler l’ensemble des délégations de services publics mais aussi les régies. Les élus EELV demandent la mise en place rapide de cette commission.
3- Les élus Europe Ecologie les Verts préfèrent la régie comme mode de gestion de l’eau et de l’assainissement
· L’eau n’est pas une marchandise destinée à enrichir des actionnaires.
C’est un bien commun. L’accès à l’eau et à des sanitaires est un droit humain essentiel.
· La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole doit reprendre le contrôle de la gestion financière, de la gestion du patrimoine et de la gestion du personnel des services publics de l’eau et de l’assainissement.
· Avec la création de deux régies : la régie de l’eau de Marseille Provence Métropole et la régie de l’assainissement.
Ces deux régies permettraient :
- Un service commun (et non plus 31 contrats de délégation et 2 régies directes)
- Un prix de l’eau unifié pour les 18 communes
- Une économie de coût liée à l’absence de dividendes versés aux actionnaires (15 millions € par an pour la SEM) et à la suppression de l’impôt sur les sociétés (7 millions € par an pour la SEM)
- Un contrôle des coûts et de la facturation, qui permettrait d’envisager une baisse du prix de l’eau
- Une politique tarifaire incitant à réduire la consommation d’eau
- Une gestion du patrimoine tenant compte de l’intérêt des générations futures et non de celui des actionnaires
- La mise en place de périmètres de protection et d’approvisionnement de secours pour sécuriser la ressource en eau potable
- Un service à la population axé sur l’amélioration de la qualité de la ressource au juste coût
® Une régie, c’est un conseil d’administration ou un conseil d’exploitation constitué d’élus, de personnes qualifiées et de représentants des associations d’usagers.
® Une régie permet le maintien et l’amélioration de la situation du personnel. D’après le Code du Travail, « tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise ». Au passage en régie, le personnel reste de droit privé. Seuls le directeur et le comptable sont fonctionnaires. Avec le passage en régie, c’est le maintien et le renforcement de l’emploi.
Contact presse Christine Martin : 04 95 09 59 15 / 06 60 25 58 62
Christine.martin@marseille-provence.fr
La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole exerce sa compétence relative aux services publics de l’eau et de l’assainissement sur l’ensemble des 18 communes membres avec des modes de gestion différents : régie directe pour Plan-de-Cuques et Gémenos et délégation de service public pour les 16 autres
communes.
31 contrats de DSP concernant l’eau potable et l’assainissement arrivent à échéance entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013. Le contrat du canal de Marseille confie les services de production et de distribution de l’eau à la Société des Eaux de Marseille (SEM, filiale de Véolia). Il expire le 31
décembre 2013. Quant à l’assainissement, la délégation à La SERAM (filialeSUEZ) prend fin le 31 décembre 2012.
Lors du Conseil de Communauté du vendredi 11 février 2011, le Président deMPM a évoqué le mois de juin 2011 comme date butoir pour le choix du futur mode de gestion du service public de l’eau potable et de l’assainissement.
Un bilan complet de l’actuelle DSP est indispensable pour légitimer la décision qui sera prise.
1- Analyse critique des délégations de services publics
· Les écarts de prix sont inacceptables entre les 18 communes deMPM En 2009, le prix du mètre cube d’eau sur la communauté urbaine s’étale de 1,23 € (Gémenos, régie publique) à 3,69 € (Le Rove, SEM). Il est de 3,15 € à Marseille.
· Le montant des dividendes reçus par les actionnaires n’est pas communiqué aux élus
La gestion de l’eau et de l’assainissement est un marché non dé-localisable,basé sur une activité répétitive et sans risque pour le délégataire. La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont
l'essentiel est redistribué à leurs actionnaires.
15 millions d’euros par an sont versés aux actionnaires de la SEM. Cette rente financière n’est pas assumée par la majorité des responsables politiques locaux.
Ainsi le rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau et de l’assainissement publié par MPM ne rend pas compte des dividendes reçus par les actionnaires.
Même constatation pour le compte annuel d’exploitation produit par le délégataire. D’ailleurs, les comptes de la délégation ne s’inscrivent toujours pas dans les obligations comptables, ils suivent un modèle imposé par la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Cette anomalie a été dénoncée, en juin 2000, dans la dernière lettre d’observation de la Chambre Régionale des Comptes. Quant au fameux rapport d’audit 2009, il constate simplement qu’une partie de la rentabilité est masquée.
· la gestion du patrimoine n’est pas maîtrisée
La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole est propriétaire d’un vaste réseau d’adduction (en particulier, canal de Marseille), de traitement (usines de potabilisation, stations d’épuration) et de distribution d’eau (canalisations, compteurs…) qui est géré par la SEM et la SERAM. Ces sociétés sont propriétaires de quelques biens dits « biens de reprise » (mobilier, matériel informatique…). En l’absence d’inventaire, la communauté urbaine est dans l’incapacité de les distinguer de ses propres biens dits « bien de retour ». En fait, la collectivité ne connaît pas l’état de son patrimoine, ni sa vétusté, ni le taux d’amortissement de ses biens.
Pourtant chaque année des provisions pour renouvellement sont calculées, soit des millions d’euros qui sont versés à l’actif des sociétés délégataires. Seule une partie de cet argent est réellement utilisée pour renouveler le patrimoine.
A la fin du contrat, aucune disposition légale n’oblige le délégataire à restituer les stocks excédentaires de provision à la Communauté Urbaine.
· La gestion du personnel est imprécise
La SEM n’est pas une société dédiée, il existe plusieurs contrats d’exploitation de service d’eau et d’assainissement sur d’autres territoires que Marseille Provence Métropole. Cette organisation ne permet pas d’identifier le personnel dédié au service délégué, ni le nombre « d’équivalents temps plein », ni leur indice de salaire.
· La délégation de service public n’est pas une délégation du risque
La Communauté Urbaine est l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et l’assainissement. Malgré la délégation, c’est la Communauté Urbaine qui garde la pleine responsabilité du service (1935, jurisprudence du territoire de Lalanne).
2- La nécessité de contrôler les délégations de service public avant leur échéance
· Les élus EELV ont proposé qu’un avenant soit ajouté à chaque contrat de délégation pour revoir la répartition des recettes : réduction de la part du délégataire et augmentation de celle de la Communauté
Urbaine. Ce rééquilibrage permettra de financer les charges de contrôle (technique, juridique et comptable) du service public de l’eau et de l’assainissement avant la fin de la délégation. Il s’agit de mettre en place un contrôle efficace des actuelles DSP pour préparer la suite de ces délégations. Le Code Général des Collectivités Territoriales indique que « toute entreprise liée à une commune est tenue de fournir les comptes
détaillés aux agents désignés par le Maire ».
· D’après le Code Général des Collectivités Territoriales, la Communauté Urbaine doit se doter de « la commission de contrôle chargée d’examiner les comptes, recettes et dépenses du délégataire ».Cette
commission de contrôle est la première étape vers une maîtrise publique de l’eau potable et de l’assainissement. Elle permettra de contrôler l’ensemble des délégations de services publics mais aussi les régies. Les élus EELV demandent la mise en place rapide de cette commission.
3- Les élus Europe Ecologie les Verts préfèrent la régie comme mode de gestion de l’eau et de l’assainissement
· L’eau n’est pas une marchandise destinée à enrichir des actionnaires.
C’est un bien commun. L’accès à l’eau et à des sanitaires est un droit humain essentiel.
· La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole doit reprendre le contrôle de la gestion financière, de la gestion du patrimoine et de la gestion du personnel des services publics de l’eau et de l’assainissement.
· Avec la création de deux régies : la régie de l’eau de Marseille Provence Métropole et la régie de l’assainissement.
Ces deux régies permettraient :
- Un service commun (et non plus 31 contrats de délégation et 2 régies directes)
- Un prix de l’eau unifié pour les 18 communes
- Une économie de coût liée à l’absence de dividendes versés aux actionnaires (15 millions € par an pour la SEM) et à la suppression de l’impôt sur les sociétés (7 millions € par an pour la SEM)
- Un contrôle des coûts et de la facturation, qui permettrait d’envisager une baisse du prix de l’eau
- Une politique tarifaire incitant à réduire la consommation d’eau
- Une gestion du patrimoine tenant compte de l’intérêt des générations futures et non de celui des actionnaires
- La mise en place de périmètres de protection et d’approvisionnement de secours pour sécuriser la ressource en eau potable
- Un service à la population axé sur l’amélioration de la qualité de la ressource au juste coût
® Une régie, c’est un conseil d’administration ou un conseil d’exploitation constitué d’élus, de personnes qualifiées et de représentants des associations d’usagers.
® Une régie permet le maintien et l’amélioration de la situation du personnel. D’après le Code du Travail, « tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise ». Au passage en régie, le personnel reste de droit privé. Seuls le directeur et le comptable sont fonctionnaires. Avec le passage en régie, c’est le maintien et le renforcement de l’emploi.
LES ELUS EUROPE ECOLOGIE LES VERTS DISENT OUI A LA REGIE...
Service public de l’eau potable et de l’assainissement
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole
LES ELUS EUROPE ECOLOGIE LES VERTS DISENT NON aux Délégations de Services Publics
· Non aux écarts de prix inacceptables entre les 18 communes de MPM !
1,23 € le m3 à Gémenos (régie publique) à 3,69 € au Rove (SEM)
3,15€ à Marseille où les délégataires sont la SEM, filiale de Véolia, pour l’eau et la SERAM, filiale de Suez, pour l’assainissement
· Non aux dividendes excessifs versés aux actionnaires !
La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont l’essentiel est redistribué à leurs actionnaires : 15 millions d’euros par an versés aux actionnaires de la SEM !
· Non à la mainmise des multinationales sur notre patrimoine !
La Communauté Urbaine MPM est propriétaire d’un vaste réseau d’adduction (en particulier, canal de Marseille), de traitement (usines de potabilisation, stations d’épuration) et de distribution d’eau (canalisations, compteurs) qui est géré par la SEM et la SERAM. En l’absence d’inventaire et de contrôle, la collectivité ne connaît pas l’état de son patrimoine (vétusté, taux d’amortissement)
OUI à la régie
comme mode de gestion de l’eau et de l’assainissement
● OUI à la régie qui permet une économie de coût, liée à l’absence de rémunération des actionnaires et à l’absence d’impôt sur les sociétés. L’eau n’est pas une marchandise destinée à enrichir des actionnaires. C’est un bien commun. L’accès à l’eau est un droit humain essentiel
● OUI à la régie qui permet un meilleur contrôle -le conseil d’administration ou d’exploitation est constitué d’élus,de personnes qualifiées et de représentants des associations d’usagers- et une gestion du patrimoine et du personnel qui tient compte de l’intérêt des générations futures et non de celui des actionnaires
● OUI à la régie qui permet d’unifier et de réduire le prix de l’eau pour les 18 communes, et rend possible une politique tarifaire incitant à réduire la consommation d’eau
Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole
LES ELUS EUROPE ECOLOGIE LES VERTS DISENT NON aux Délégations de Services Publics
· Non aux écarts de prix inacceptables entre les 18 communes de MPM !
1,23 € le m3 à Gémenos (régie publique) à 3,69 € au Rove (SEM)
3,15€ à Marseille où les délégataires sont la SEM, filiale de Véolia, pour l’eau et la SERAM, filiale de Suez, pour l’assainissement
· Non aux dividendes excessifs versés aux actionnaires !
La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont l’essentiel est redistribué à leurs actionnaires : 15 millions d’euros par an versés aux actionnaires de la SEM !
· Non à la mainmise des multinationales sur notre patrimoine !
La Communauté Urbaine MPM est propriétaire d’un vaste réseau d’adduction (en particulier, canal de Marseille), de traitement (usines de potabilisation, stations d’épuration) et de distribution d’eau (canalisations, compteurs) qui est géré par la SEM et la SERAM. En l’absence d’inventaire et de contrôle, la collectivité ne connaît pas l’état de son patrimoine (vétusté, taux d’amortissement)
OUI à la régie
comme mode de gestion de l’eau et de l’assainissement
● OUI à la régie qui permet une économie de coût, liée à l’absence de rémunération des actionnaires et à l’absence d’impôt sur les sociétés. L’eau n’est pas une marchandise destinée à enrichir des actionnaires. C’est un bien commun. L’accès à l’eau est un droit humain essentiel
● OUI à la régie qui permet un meilleur contrôle -le conseil d’administration ou d’exploitation est constitué d’élus,de personnes qualifiées et de représentants des associations d’usagers- et une gestion du patrimoine et du personnel qui tient compte de l’intérêt des générations futures et non de celui des actionnaires
● OUI à la régie qui permet d’unifier et de réduire le prix de l’eau pour les 18 communes, et rend possible une politique tarifaire incitant à réduire la consommation d’eau
le tunnel du Rove
Nous partons à la découverte du canal souterrain le plus grand au monde qui fut contruit au début du 20ème siècle en Provence afin de relier le Rhône à Marseille Un ouvrage titanesque à l'époque......
Pour voir la vidéo , cliquez sur le lien ci-dessus ;-)
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samedi 21 mai 2011
Nicolas Hulot dans la région le 27 mai , vous pouvez poser vos questions....
Bonsoir à TOUS,
Je porte à votre connaissance que Nicolas HULOT, candidats à la candidature écologiste pour la prochaine élection présidentielle viendra à la rencontre des VITROLLAIS le vendredi 27 MAI à 11H15.
Cette rencontre se fera au bar PMU du centre urbain (face au lycée Pierre Mendes France) et durera entre 1h00 et 1h15 après quoi il se rendra à Aix en Provence puis terminera sa visite par Marseille en fin d'après-midi.
Le point de rendez-vous est la parking de la poste derrière le cinéma "Les Lumières" à 11h00.
De là, nous rejoindrons le bar en passant:
a.. Devant la poste et le cinéma "Les Lumières"
b.. Le monument aux morts et la place de Provence
c.. Puis nous rallierons le bar par l'allée de la caisse d'épargne.
La rencontre sera libre et toutes les questions pourront lui être posé sans tabou.
Afin d'ordonnancer au mieux les questions et de les prioriser, (toutes ne pourront pas être posées du fait d'une heure de présence) et que la discussion soit ainsi la plus enrichissante possible, je vous demande pour ceux qui le souhaitent:
a.. de transmettre par écrit vos questions
b.. de les classer par ordre d'importance et de les adresser à madame Rosy INAUDI à l'adresse suivante: rinaudi@aol.com
Vous pouvez transmettre cette information aux personnes susceptibles d'être intéressées par une telle rencontre.
Amicalement à TOUS
Eric SIRBEN
Je porte à votre connaissance que Nicolas HULOT, candidats à la candidature écologiste pour la prochaine élection présidentielle viendra à la rencontre des VITROLLAIS le vendredi 27 MAI à 11H15.
Cette rencontre se fera au bar PMU du centre urbain (face au lycée Pierre Mendes France) et durera entre 1h00 et 1h15 après quoi il se rendra à Aix en Provence puis terminera sa visite par Marseille en fin d'après-midi.
Le point de rendez-vous est la parking de la poste derrière le cinéma "Les Lumières" à 11h00.
De là, nous rejoindrons le bar en passant:
a.. Devant la poste et le cinéma "Les Lumières"
b.. Le monument aux morts et la place de Provence
c.. Puis nous rallierons le bar par l'allée de la caisse d'épargne.
La rencontre sera libre et toutes les questions pourront lui être posé sans tabou.
Afin d'ordonnancer au mieux les questions et de les prioriser, (toutes ne pourront pas être posées du fait d'une heure de présence) et que la discussion soit ainsi la plus enrichissante possible, je vous demande pour ceux qui le souhaitent:
a.. de transmettre par écrit vos questions
b.. de les classer par ordre d'importance et de les adresser à madame Rosy INAUDI à l'adresse suivante: rinaudi@aol.com
Vous pouvez transmettre cette information aux personnes susceptibles d'être intéressées par une telle rencontre.
Amicalement à TOUS
Eric SIRBEN
vendredi 20 mai 2011
i hulot dans la région le 27 mai 11h15
Je porte à votre connaissance que Nicolas HULOT, candidats à la candidature écologiste pour la prochaine élection présidentielle viendra à la rencontre des VITROLLAIS le vendredi 27 MAI à 11H15.
Cette rencontre se fera au bar PMU du centre urbain (face au lycée Pierre Mendes France) et durera entre 1h00 et 1h15 après quoi il se rendra à Aix en Provence puis terminera sa visite par Marseille en fin d'après-midi.
Le point de rendez-vous est la parking de la poste derrière le cinéma "Les Lumières" à 11h00.
De là, nous rejoindrons le bar en passant:
a.. Devant la poste et le cinéma "Les Lumières"
b.. Le monument aux morts et la place de Provence
c.. Puis nous rallierons le bar par l'allée de la caisse d'épargne.
La rencontre sera libre et toutes les questions pourront lui être posé sans tabou.
Afin d'ordonnancer au mieux les questions et de les prioriser, (toutes ne pourront pas être posées du fait d'une heure de présence) et que la discussion soit ainsi la plus enrichissante possible, je vous demande pour ceux qui le souhaitent:
a.. de transmettre par écrit vos questions
b.. de les classer par ordre d'importance
et de les adresser à madame Rosy INAUDI à l'adresse suivante: rinaudi@aol.com
Vous pouvez transmettre cette information aux personnes susceptibles d'être intéressées par une telle rencontre.
Amicalement à TOUS
> Eric SIRBEN
Cette rencontre se fera au bar PMU du centre urbain (face au lycée Pierre Mendes France) et durera entre 1h00 et 1h15 après quoi il se rendra à Aix en Provence puis terminera sa visite par Marseille en fin d'après-midi.
Le point de rendez-vous est la parking de la poste derrière le cinéma "Les Lumières" à 11h00.
De là, nous rejoindrons le bar en passant:
a.. Devant la poste et le cinéma "Les Lumières"
b.. Le monument aux morts et la place de Provence
c.. Puis nous rallierons le bar par l'allée de la caisse d'épargne.
La rencontre sera libre et toutes les questions pourront lui être posé sans tabou.
Afin d'ordonnancer au mieux les questions et de les prioriser, (toutes ne pourront pas être posées du fait d'une heure de présence) et que la discussion soit ainsi la plus enrichissante possible, je vous demande pour ceux qui le souhaitent:
a.. de transmettre par écrit vos questions
b.. de les classer par ordre d'importance
et de les adresser à madame Rosy INAUDI à l'adresse suivante: rinaudi@aol.com
Vous pouvez transmettre cette information aux personnes susceptibles d'être intéressées par une telle rencontre.
Amicalement à TOUS
> Eric SIRBEN
boues rouges au large de cassis, des millions de tonnes depuis les années 50
Lobbying et chantage à l’emploi..............
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anticor et la prise illégale d'intérêts....affaire à suivre
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la France pillée.............
La France pillée (2/5) : conflits d’intérêts et cession des biens de l’Etat
.Les Inrocks publient en exclusivité le rapport de l’association Anticor en cinq épisodes. Aujourd’hui, retour sur les partenariats public-privé, les postes offerts aux “amis” et les lanceurs d’alerte ignorés.
Née en 2002, l’association Anticor, qui regroupe élus, professionnels de la justice et citoyens, se donne pour objectif de lutter contre la corruption et le clientélisme. Une initiative visant à l’assainissement de la vie publique, au sommet de l’Etat comme dans les collectivités locales.
Pour ce rapport La France pillée, publié par Les Inrocks, le pôle économique d’Anticor s’est plongé dans le maquis des décisions de justice, des rapports, des enquêtes et des témoignages circonstanciés. Il en ressort une volonté de transparence et une inquiétude visible :
“Privatisée en grande partie, la République s’efface et s’affaiblit. Les contrepouvoirs s’amenuisent.”
Face à ce constat, l’association décortique l’actualité : vote d’amendements conciliants pour les grandes entreprises, autorisations d’exploitation du gaz de schiste données sans discernement, naïveté des collectivités contre opacité des banques. Elle en tire des recommandations, adressées au législateur comme aux autorités locales. Toutes tendent vers un contrôle accru des dépenses, une vigilance sur les conflits d’intérêt, une remise à plat des règles.
Dans sa deuxième partie, le rapport revient sur le thème des conflits d’intérêts, au cœur du débat politique depuis l’affaire Woerth-Bettencourt, les interrogations autour de la charge d’avocat de Jean-François Copé et les mises en garde de Martin Hirsch. Où l’on s’aperçoit que les “lanceurs d’alerte”, bien souvent ignorés ou décrédibilisés, ne suffisent pas à faire évoluer la situation.
En dehors des responsables politiques fricotant avec le privé, l’association met le doigt sur les liens familiaux favorisant les nominations ou entretenant la confusion. L’exemple-type étant représenté par Julien Balkany. Frère de Patrick, le maire de Levallois-Perret et proche de Nicolas Sarkozy, il surfe sur les espoirs du gaz de schiste. Anticor propose de contrôler davantage le cumul des fonctions publiques et privées et d’ouvrir les procédures d’attribution des marchés publics aux citoyens.
Décidément symptôme d’une République tiraillée, l’affaire Woerth/Bettencourt "a aussi révélé combien la vente du patrimoine de l'État échappait parfois aux règles en vigueur ailleurs. L'ex-ministre, maire de Chantilly, est aussi accusé d'avoir "bradé" une parcelle de l'hippodrome de Compiègne".
Enfin, l’élargissement du champ des partenariats public-privé entraîne une “vision court-termiste” et financière des grandes entreprises publiques :
“Le nouveau credo est de désinvestir, de réduire la masse salariale, sous couvert de meilleure efficacité, d'une organisation du travail plus performante, d'une rentabilité immédiate, en oubliant que le profit réalisé n'est pas une fin en soi mais un moyen pour que l'ensemble de la Nation puisse bénéficier des services rendus.
source : lesinrocks.com
.Les Inrocks publient en exclusivité le rapport de l’association Anticor en cinq épisodes. Aujourd’hui, retour sur les partenariats public-privé, les postes offerts aux “amis” et les lanceurs d’alerte ignorés.
Née en 2002, l’association Anticor, qui regroupe élus, professionnels de la justice et citoyens, se donne pour objectif de lutter contre la corruption et le clientélisme. Une initiative visant à l’assainissement de la vie publique, au sommet de l’Etat comme dans les collectivités locales.
Pour ce rapport La France pillée, publié par Les Inrocks, le pôle économique d’Anticor s’est plongé dans le maquis des décisions de justice, des rapports, des enquêtes et des témoignages circonstanciés. Il en ressort une volonté de transparence et une inquiétude visible :
“Privatisée en grande partie, la République s’efface et s’affaiblit. Les contrepouvoirs s’amenuisent.”
Face à ce constat, l’association décortique l’actualité : vote d’amendements conciliants pour les grandes entreprises, autorisations d’exploitation du gaz de schiste données sans discernement, naïveté des collectivités contre opacité des banques. Elle en tire des recommandations, adressées au législateur comme aux autorités locales. Toutes tendent vers un contrôle accru des dépenses, une vigilance sur les conflits d’intérêt, une remise à plat des règles.
Dans sa deuxième partie, le rapport revient sur le thème des conflits d’intérêts, au cœur du débat politique depuis l’affaire Woerth-Bettencourt, les interrogations autour de la charge d’avocat de Jean-François Copé et les mises en garde de Martin Hirsch. Où l’on s’aperçoit que les “lanceurs d’alerte”, bien souvent ignorés ou décrédibilisés, ne suffisent pas à faire évoluer la situation.
En dehors des responsables politiques fricotant avec le privé, l’association met le doigt sur les liens familiaux favorisant les nominations ou entretenant la confusion. L’exemple-type étant représenté par Julien Balkany. Frère de Patrick, le maire de Levallois-Perret et proche de Nicolas Sarkozy, il surfe sur les espoirs du gaz de schiste. Anticor propose de contrôler davantage le cumul des fonctions publiques et privées et d’ouvrir les procédures d’attribution des marchés publics aux citoyens.
Décidément symptôme d’une République tiraillée, l’affaire Woerth/Bettencourt "a aussi révélé combien la vente du patrimoine de l'État échappait parfois aux règles en vigueur ailleurs. L'ex-ministre, maire de Chantilly, est aussi accusé d'avoir "bradé" une parcelle de l'hippodrome de Compiègne".
Enfin, l’élargissement du champ des partenariats public-privé entraîne une “vision court-termiste” et financière des grandes entreprises publiques :
“Le nouveau credo est de désinvestir, de réduire la masse salariale, sous couvert de meilleure efficacité, d'une organisation du travail plus performante, d'une rentabilité immédiate, en oubliant que le profit réalisé n'est pas une fin en soi mais un moyen pour que l'ensemble de la Nation puisse bénéficier des services rendus.
source : lesinrocks.com
mercredi 18 mai 2011
La France épinglée par la Commission Européenne,bientôt le bout du tunnel du Rove
Ne croyez pas les mensonges de nos politiques locaux, non ce n'est pas grâce à eux que le tunnel du Rove sera réouvert. Les travaux seront réalisés car la France devrait payer jusqu'à 230 000 €/jour si elle ne fait rien !
Il en a coulé de l'eau dans le dossier de la reconquête de l'étang de Berre, non pas sous les ponts, mais dans le canal de la centrale EDF. Aujourd'hui, depuis l'annonce de la condamnation par la Cour européenne de l'Etat français pour "pollution massive et répétée", le bout du tunnel n'est peut-être pas très loin.
Faisant suite à une plainte déposée par la Coordination des pêcheurs et soutenue par le Gipreb, la Commission européenne, au terme d'un long parcours administratif et juridique, a condamné l'Etat français dans le dossier de l'étang de berre. La première réponse à cette injonction de mettre fin à la pollution massive et répétée a été récusée par Bruxelles. Le lissage, c'est-à-dire l'étalement régulier toute l'année des rejets d'eau douce et de limons, ne règle en rien ce problème de pollution. Par conséquent, la France doit revoir sa copie.
La solution des grands travaux de dérivation vers la méditerranée du côté de Port Saint-Louis, par un canal en surface ou par un système de galeries souterraines, apparaît aujourd'hui comme tout à fait plausible en regard des pénalités financières à payer en cas de condamnation définitive. Le 1er février, le Gipreb s'est réuni à Berre l'étang en présence du préfet de région pour évoquer cette question et définir les contours de ce que sera cette nouvelle et ultime proposition.
L'occasion de rappeler avec détermination l'idée forte qui sous-tend l'action des élus depuis la mise en place du Gipreb : "zéro contrainte pour EDF (c'est-à-dire la possibilité de turbiner à volonté pour répondre aux besoins de production) et zéro rejet dans l'étang (à savoir, la dérivation des eaux turbinées vers la mer et non plus vers l'étang)". Dans le même temps, la réouverture du tunnel du Rove va, enfin, entrer dans sa phase concrète.
A l'issue de ce chantier qui verra le busage de la partie effondrée pour rétablir la circulation de l'eau, une première bouteille d'oxygène viendra au secours de l'étang. Le préfet Frémont a rappelé au Port autonome de Marseille, propriétaire du tunnel, l'obligation de se mettre à l'ouvrage. Une première phase qui laisse entrevoir le bout du tunnel dans le dossier de la réhabilitation de l'étang de Berre.
Il en a coulé de l'eau dans le dossier de la reconquête de l'étang de Berre, non pas sous les ponts, mais dans le canal de la centrale EDF. Aujourd'hui, depuis l'annonce de la condamnation par la Cour européenne de l'Etat français pour "pollution massive et répétée", le bout du tunnel n'est peut-être pas très loin.
Faisant suite à une plainte déposée par la Coordination des pêcheurs et soutenue par le Gipreb, la Commission européenne, au terme d'un long parcours administratif et juridique, a condamné l'Etat français dans le dossier de l'étang de berre. La première réponse à cette injonction de mettre fin à la pollution massive et répétée a été récusée par Bruxelles. Le lissage, c'est-à-dire l'étalement régulier toute l'année des rejets d'eau douce et de limons, ne règle en rien ce problème de pollution. Par conséquent, la France doit revoir sa copie.
La solution des grands travaux de dérivation vers la méditerranée du côté de Port Saint-Louis, par un canal en surface ou par un système de galeries souterraines, apparaît aujourd'hui comme tout à fait plausible en regard des pénalités financières à payer en cas de condamnation définitive. Le 1er février, le Gipreb s'est réuni à Berre l'étang en présence du préfet de région pour évoquer cette question et définir les contours de ce que sera cette nouvelle et ultime proposition.
L'occasion de rappeler avec détermination l'idée forte qui sous-tend l'action des élus depuis la mise en place du Gipreb : "zéro contrainte pour EDF (c'est-à-dire la possibilité de turbiner à volonté pour répondre aux besoins de production) et zéro rejet dans l'étang (à savoir, la dérivation des eaux turbinées vers la mer et non plus vers l'étang)". Dans le même temps, la réouverture du tunnel du Rove va, enfin, entrer dans sa phase concrète.
A l'issue de ce chantier qui verra le busage de la partie effondrée pour rétablir la circulation de l'eau, une première bouteille d'oxygène viendra au secours de l'étang. Le préfet Frémont a rappelé au Port autonome de Marseille, propriétaire du tunnel, l'obligation de se mettre à l'ouvrage. Une première phase qui laisse entrevoir le bout du tunnel dans le dossier de la réhabilitation de l'étang de Berre.
mardi 17 mai 2011
lettre aux conseillers communautaires
GROUPE LOCAL des Cantons Marignane Côte - Bleue
26, rue de la Salamandre
Châteauneuf les Martigues 13220
Tel : 0442762540
à Monsieur Le Conseiller Communautaire
En tant que groupe local EELV des cantons Marignane-Côte Bleue, nous venons vous solliciter sur les conditions des contrats présents et à venir dans la gestion de l’eau et de l’assainissement.
Lors de votre conseil à la MPM, il a été décidé le mois de juin 2011, comme date butoir pour le choix du mode de gestion de l’eau et de l’assainissement.
Les usagers à ce jour, n’ont aucun élément sur les décisions que vous prendrez. Elles ont pourtant un impact important sur le budget des ménages.
Nous attirons votre attention sur quelques points inacceptables aujourd’hui :
•Les écarts de prix entre les 18 communes de la MPM (Le prix du m 3 d’eau s’étale de 1,23 à Gémenos, à 3,69 au Rove et 3,15 à Marseille)
•La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont l’essentiel est redistribué à leurs actionnaires
•Le rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau et de l’assainissement, ne rend pas compte des dividendes reçus par les actionnaires
•Les comptes de la délégation ne s’inscrivent pas dans des obligations comptables et suivent un modèle imposé par la fédération professionnelle des Entreprises de l’eau.
Pourtant la MPM est l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et de l’assainissement. Elle doit reprendre le contrôle de la gestion financière, de la gestion du patrimoine, de la gestion du personnel des services publics de l’eau et de l’assainissement.
Un bilan complet de l’actuelle délégation de service public est indispensable pour légitimer la décision qui sera prise.
Nous souhaitons donc connaître vos conclusions, votre position, après un bilan comparatif entre l’actuelle délégation et la régie communautaire.
Dans l’attente d’une réponse de votre part pour mieux informer les usagers, nous vous assurons, Monsieur le Conseiller Communautaire, de notre sincère considération.
Les correspondants du groupe local.
Corinne MICHEL-THOMAS André DUCLOT Toomai BOUCHERAT Guy DEFEFRANCE
Copie pour information à :
Eugène Caselli, président de la MPM, aux délégués communautaires d’EELV à MPM
26, rue de la Salamandre
Châteauneuf les Martigues 13220
Tel : 0442762540
à Monsieur Le Conseiller Communautaire
En tant que groupe local EELV des cantons Marignane-Côte Bleue, nous venons vous solliciter sur les conditions des contrats présents et à venir dans la gestion de l’eau et de l’assainissement.
Lors de votre conseil à la MPM, il a été décidé le mois de juin 2011, comme date butoir pour le choix du mode de gestion de l’eau et de l’assainissement.
Les usagers à ce jour, n’ont aucun élément sur les décisions que vous prendrez. Elles ont pourtant un impact important sur le budget des ménages.
Nous attirons votre attention sur quelques points inacceptables aujourd’hui :
•Les écarts de prix entre les 18 communes de la MPM (Le prix du m 3 d’eau s’étale de 1,23 à Gémenos, à 3,69 au Rove et 3,15 à Marseille)
•La SEM et la SERAM dégagent tous les ans de confortables bénéfices dont l’essentiel est redistribué à leurs actionnaires
•Le rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau et de l’assainissement, ne rend pas compte des dividendes reçus par les actionnaires
•Les comptes de la délégation ne s’inscrivent pas dans des obligations comptables et suivent un modèle imposé par la fédération professionnelle des Entreprises de l’eau.
Pourtant la MPM est l’autorité organisatrice des services publics de l’eau et de l’assainissement. Elle doit reprendre le contrôle de la gestion financière, de la gestion du patrimoine, de la gestion du personnel des services publics de l’eau et de l’assainissement.
Un bilan complet de l’actuelle délégation de service public est indispensable pour légitimer la décision qui sera prise.
Nous souhaitons donc connaître vos conclusions, votre position, après un bilan comparatif entre l’actuelle délégation et la régie communautaire.
Dans l’attente d’une réponse de votre part pour mieux informer les usagers, nous vous assurons, Monsieur le Conseiller Communautaire, de notre sincère considération.
Les correspondants du groupe local.
Corinne MICHEL-THOMAS André DUCLOT Toomai BOUCHERAT Guy DEFEFRANCE
Copie pour information à :
Eugène Caselli, président de la MPM, aux délégués communautaires d’EELV à MPM
Torture tauromachique: l’argent des contribuables
Crise économique? Pas pour tout le monde! Alors que près d’un tiers des spectacles tauromachiques ont été supprimés en Espagne en 2009 faute de subventions publiques, en France, le financement de la barbarie des arènes aux frais du contribuable se poursuit de plus belle. En Espagne, la corrida n’est pas une priorité quand les finances sont en berne. En France, si! […] malgré les demandes de la députée des Deux-Sèvres, Geneviève Gaillard, présidente de l’intergroupe pour la protection animale à l’Assemblée nationale, aucune commission d’enquête parlementaire sur le financement public de la corrida n’a pu voir le jour. Ceci sous la pression active et efficace de quelques députés qui confondent leur passion coupable et leur mandat électif. Pour le mundillo et ses soutiens, tous les moyens sont bons pour financer la corrida avec les fonds publics : subventions des écoles de tauromachie par le conseil général ou la mairie (Arles, Nîmes ou Béziers), subventions directes des spectacles par la municipalité, comme c’est le cas à Alès, subventions des clubs taurins qui coorganisent parfois les événements . Le conseil général des Pyrénées-Atlantiques [a] acheté pour 3690 euros de places pour les corridas de Bayonne, tout en prétendant ne pas du tout subventionner ces spectacles. On joue sur les mots… La quasi-totalité des spectacles de corrida sont déficitaires et ne se maintiennent qu’à grand renfort d’argent public. En 2008, à Bayonne, le maire annonçait 180000 euros de déficit. En 2010,...... 92000 euros. Qui paye? Les contribuables!
Grâce au travail d’investigation de Mario Valenza, président de la BAC, Brigade Anti Corrida de Marseille, nous apprenons que le conseil général des Bouches-du-Rhône a subventionné la corrida en 2010 à hauteur de près de 120000 euros: achat de places à la société Jalabert pour 63255 euros et 56400 euros de subventions variées aux clubs taurins et à l’école taurine d’Arles. Et ce n’est que le conseil général. Il faut ajouter les subventions des mairies et du conseil régional présidé par un aficionado convaincu et actif…
En 2003, une émission nommée «Al Descubierto » dénonçait sur une chaîne de télévision publique espagnole le financement public de la tauromachie, les trucages, les nombreux petits arrangements entre amis. À quand une grande enquête d’investigation sur le monde opaque de la tauromachie de la part des médias? Ce qui a été fait en Espagne il y a huit ans, nous l’attendons toujours en France…
Jean-Pierre Garrigues
CRAC Europe
• www.anticorrida.com
Mario Valenza
BACM
• www.bacmarseille.fr
Grâce au travail d’investigation de Mario Valenza, président de la BAC, Brigade Anti Corrida de Marseille, nous apprenons que le conseil général des Bouches-du-Rhône a subventionné la corrida en 2010 à hauteur de près de 120000 euros: achat de places à la société Jalabert pour 63255 euros et 56400 euros de subventions variées aux clubs taurins et à l’école taurine d’Arles. Et ce n’est que le conseil général. Il faut ajouter les subventions des mairies et du conseil régional présidé par un aficionado convaincu et actif…
En 2003, une émission nommée «Al Descubierto » dénonçait sur une chaîne de télévision publique espagnole le financement public de la tauromachie, les trucages, les nombreux petits arrangements entre amis. À quand une grande enquête d’investigation sur le monde opaque de la tauromachie de la part des médias? Ce qui a été fait en Espagne il y a huit ans, nous l’attendons toujours en France…
Jean-Pierre Garrigues
CRAC Europe
• www.anticorrida.com
Mario Valenza
BACM
• www.bacmarseille.fr
lundi 16 mai 2011
Japon : une autre centrale arrêtée, un ouvrier mort à Fukushima
Un ouvrier travaillant sur le site de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est mort après avoir été victime d'un malaise alors qu'il portait du matériel destiné à décontaminer de l'eau radioactive. Shotaro Okawara, porte-parole de l'opérateur de la centrale, Tepco, a assuré «qu'il (l'ouvrier) n'a pas été contaminé» par des substances radioactives.
Agé d'une soixantaine d'années, l'ouvrier est tombé inconscient sur son lieu de travail. Il est décédé à l'hôpital vers lequel il a été évacué.
Deux mois après l'accident nucléaire qui a frappé la centrale Fukushima Daiichi (nord-est), après l'arrêt des circuits de refroidissement provoqué par le tsunami du 11 mars, des incidents touchent d'autres sites nucléaires. Samedi, l'opérateur de la centrale de Hamaoka a arrêté samedi la production de cette installation située dans une région à forte activité sismique, au centre du Japon.
La production suspendue à la centrale de Hamaoka
L'arrêt du réacteur numéro 5 devrait commencer ce samedi, après le 3 vendredi, alors que les unités 1 et 2 ont été définitivement stoppées en 2009. La production devait être stoppée dans la matinée pour le réacteur 4, selon un responsable de la centrale, ajoutant qu'il devrait atteindre la situation d'arrêt à froid «dans une journée au plus tôt. C'est le Premier ministre japonais, Naoto Kan, qui a demandé à l'opérateur Chubu Electric Power de suspendre la production à Hamaoka au nom de la sécurité des populations environnantes.
Naoto Kan a souligné que, selon des sismologues, il existait 87% de chances qu'un tremblement de terre de magnitude 8 frappe au cours des 30 années à venir la région de cette centrale, distante d'une centaine de kilomètres de la zone industrielle de Nagoya et de 200 km de Tokyo. Il a souligné qu'un accident grave sur ce site pourrait avoir un «énorme impact sur la société japonaise dans son ensemble». La centrale est située à proximité d'axes de transport stratégiques entre la mégapole de Tokyo et le Kansai, où se trouvent les métropoles d'Osaka et Kobe.
Augmenter la capacité des centrales thermiques
Officiellement, l'arrêt des réacteurs 3, 4 et 5 n'est pas définitif. Durant leur suspension d'au moins deux ans, la compagnie investira dans la construction d'une digue et dans les moyens de sécurité afin de se prémunir contre un tsunami. Comme les autres centrales nucléaires nippones, Hamaoka est située sur la côte Pacifique. Elle représente environ 15% de la capacité de production de l'opérateur qui alimente le centre du Japon. Pour compenser son arrêt, la compagnie prévoit d'augmenter l'activité de ses centrales thermiques, pour anticiper le pic de consommation estival.
Jusqu'à l'accident de Fukushima, le Japon envisageait de construire une quinzaine de réacteurs supplémentaires d'ici à 2030 pour élever la part du nucléaire à 50% de l'électricité consommée. Désormais, Naoto Kan estime que le Japon devra repenser sa politique énergétique, utiliser davantage les énergies renouvelables et promouvoir un usage plus modéré de l'électricité.
LeParisien.fr
Agé d'une soixantaine d'années, l'ouvrier est tombé inconscient sur son lieu de travail. Il est décédé à l'hôpital vers lequel il a été évacué.
Deux mois après l'accident nucléaire qui a frappé la centrale Fukushima Daiichi (nord-est), après l'arrêt des circuits de refroidissement provoqué par le tsunami du 11 mars, des incidents touchent d'autres sites nucléaires. Samedi, l'opérateur de la centrale de Hamaoka a arrêté samedi la production de cette installation située dans une région à forte activité sismique, au centre du Japon.
La production suspendue à la centrale de Hamaoka
L'arrêt du réacteur numéro 5 devrait commencer ce samedi, après le 3 vendredi, alors que les unités 1 et 2 ont été définitivement stoppées en 2009. La production devait être stoppée dans la matinée pour le réacteur 4, selon un responsable de la centrale, ajoutant qu'il devrait atteindre la situation d'arrêt à froid «dans une journée au plus tôt. C'est le Premier ministre japonais, Naoto Kan, qui a demandé à l'opérateur Chubu Electric Power de suspendre la production à Hamaoka au nom de la sécurité des populations environnantes.
Naoto Kan a souligné que, selon des sismologues, il existait 87% de chances qu'un tremblement de terre de magnitude 8 frappe au cours des 30 années à venir la région de cette centrale, distante d'une centaine de kilomètres de la zone industrielle de Nagoya et de 200 km de Tokyo. Il a souligné qu'un accident grave sur ce site pourrait avoir un «énorme impact sur la société japonaise dans son ensemble». La centrale est située à proximité d'axes de transport stratégiques entre la mégapole de Tokyo et le Kansai, où se trouvent les métropoles d'Osaka et Kobe.
Augmenter la capacité des centrales thermiques
Officiellement, l'arrêt des réacteurs 3, 4 et 5 n'est pas définitif. Durant leur suspension d'au moins deux ans, la compagnie investira dans la construction d'une digue et dans les moyens de sécurité afin de se prémunir contre un tsunami. Comme les autres centrales nucléaires nippones, Hamaoka est située sur la côte Pacifique. Elle représente environ 15% de la capacité de production de l'opérateur qui alimente le centre du Japon. Pour compenser son arrêt, la compagnie prévoit d'augmenter l'activité de ses centrales thermiques, pour anticiper le pic de consommation estival.
Jusqu'à l'accident de Fukushima, le Japon envisageait de construire une quinzaine de réacteurs supplémentaires d'ici à 2030 pour élever la part du nucléaire à 50% de l'électricité consommée. Désormais, Naoto Kan estime que le Japon devra repenser sa politique énergétique, utiliser davantage les énergies renouvelables et promouvoir un usage plus modéré de l'électricité.
LeParisien.fr
dimanche 15 mai 2011
Comment cacher les pauvres sous les statistiques
SEUIL DE PAUVRETÉ
Comment cacher les pauvres sous les statistiques
D’après une étude de l’Insee, la proportion de Français vivant sous le seuil de pauvreté est stable (13%) depuis des années. Petit détail: la définition du seuil de pauvreté est issue d’un calcul qui peut donner des résultats très différents selon la méthode utilisée.
La pauvreté a quelque chose d’arbitraire. Ça ne veut pas dire qu’elle est abstraite, et ceux qui la côtoient savent bien ce qu’elle représente. Mais l’arbitraire arrive quand on veut la transformer en pourcentage. Donc, l’Insee vient de publier une étude montrant que 13% des Français (soit 8 millions de personnes) vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et l’institut précise que ce taux n’a pas bougé depuis des années. Mais qu’y a-t-il derrière ces statistiques?
Dans les pays pauvres, c’est simple, le seuil de pauvreté est défini par un chiffre rond (un dollar par jour, parfois deux). Mais dans les pays développés, comme la France, on se lance dans des calculs mathématiques pas toujours très simples.
Avant tout, il faut préciser que l’Insee s’appuie sur les déclarations fiscales. Du coup, les ménages trop pauvres pour remplir une déclaration de revenus ne sont pas pris en compte. Exclus également des statistiques les pensionnaires des maisons de retraite, les prisonniers et les SDF. Tout ce monde représenterait environ 2% des Français parmi les plus pauvres.
Pauvre ou riche, tout est relatif
Mais venons à la cuisine de l’Insee. La première étape est le calcul du «revenu médian» des Français (ce qui n’est pas la même chose que le «revenu moyen», voir plus bas). Si vous avez un revenu égal au revenu médian (949 euros par mois, en France), cela veut dire qu’il y a autant de gens qui gagnent plus que vous que de gens qui gagnent moins. Le seuil de pauvreté est — arbitrairement — défini comme 60% de ce revenu médian.
Il s’agit donc d’une pauvreté relative : vous n’êtes pas classé en fonction de ce que vous pouvez acheter, mais de votre position dans l’échelle des revenus. On pourrait dire que c’est une mesure de l’inégalité… Le problème, c’est qu’elle est souvent trompeuse.
Imaginons, par exemple, que le revenu des classes moyennes diminue. Cela fait diminuer le revenu médian. En toute logique, il y a moins de gens situés en dessous. Et l’Insee peut en conclure que la pauvreté diminue… Alors qu’en fait c’est l’inverse!
Même chose si la majorité de la population est dans un mouchoir de poche question revenus, c’est-à-dire sans trop d’écart entre les très pauvres et les moyennement pauvres. Il y a donc peu de monde en dessous du fameux seuil (rappel: 60% du revenu médian). Et cela aboutit à l’absurdité suivante : si on compare le taux de pauvreté dans les pays européens, ceux où il est le plus faible sont la République tchèque, la Hongrie et la Slovénie. Véridique!
Gagner plus pour acheter moins
Encore un exemple des fausses interprétations auxquelles peut mener cette définition de la pauvreté. Il tient au fait que les montants des très gros salaires (ou dividendes, évidemment…) ne changent pas le revenu médian. En effet, seul le nombre de riches intervient dans le calcul, mais le fait que les millionnaires gagnent dix, vingt ou cent millions ne change rien à l’affaire. De sorte que, même si les très riches le sont de plus en plus (ce qui est le cas), cela n’affecte pas le nombre de pauvres.
Mais imaginons que, pour définir le seuil de pauvreté, on remplace le «revenu médian» par le «revenu moyen» des Français. L’augmentation des très gros revenus va alors accroître le revenu moyen de la population. Ce qui va augmenter le seuil de pauvreté. Et donc le nombre de gens situés en dessous. Conclusion : dans un cas, le nombre de pauvres est le même, et, dans l’autre, il augmente.
Une autre chose qui n’est pas prise en compte dans le calcul, c’est le pouvoir d’achat. L’Insee nous dit qu’il y a autant de pauvres aujourd’hui qu’il y a vingt ans. Soit. Mais on ne tient pas compte du fait que les classes moyennes ne peuvent plus s’acheter des choses qu’elles pouvaient s’offrir il y a vingt ans. Tiens, une idée, comme ça: si, dans la définition du seuil de pauvreté, on tenait compte de l’accession à la propriété? Vu qu’il est bien plus difficile d’acheter une maison aujourd’hui qu’en 1970, on pourrait en déduire une augmentation de la pauvreté… Mais, justement, c’est peut-être cela qu’on ne veut pas dire. Ne jamais oublier que le choix des chiffres statistiques n’est pas seulement mathématique, il est aussi idéologique.
Antonio Fischetti
Article paru dans Charlie Hebdo n°955 du mercredi 5 octobre 2010
Comment cacher les pauvres sous les statistiques
D’après une étude de l’Insee, la proportion de Français vivant sous le seuil de pauvreté est stable (13%) depuis des années. Petit détail: la définition du seuil de pauvreté est issue d’un calcul qui peut donner des résultats très différents selon la méthode utilisée.
La pauvreté a quelque chose d’arbitraire. Ça ne veut pas dire qu’elle est abstraite, et ceux qui la côtoient savent bien ce qu’elle représente. Mais l’arbitraire arrive quand on veut la transformer en pourcentage. Donc, l’Insee vient de publier une étude montrant que 13% des Français (soit 8 millions de personnes) vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et l’institut précise que ce taux n’a pas bougé depuis des années. Mais qu’y a-t-il derrière ces statistiques?
Dans les pays pauvres, c’est simple, le seuil de pauvreté est défini par un chiffre rond (un dollar par jour, parfois deux). Mais dans les pays développés, comme la France, on se lance dans des calculs mathématiques pas toujours très simples.
Avant tout, il faut préciser que l’Insee s’appuie sur les déclarations fiscales. Du coup, les ménages trop pauvres pour remplir une déclaration de revenus ne sont pas pris en compte. Exclus également des statistiques les pensionnaires des maisons de retraite, les prisonniers et les SDF. Tout ce monde représenterait environ 2% des Français parmi les plus pauvres.
Pauvre ou riche, tout est relatif
Mais venons à la cuisine de l’Insee. La première étape est le calcul du «revenu médian» des Français (ce qui n’est pas la même chose que le «revenu moyen», voir plus bas). Si vous avez un revenu égal au revenu médian (949 euros par mois, en France), cela veut dire qu’il y a autant de gens qui gagnent plus que vous que de gens qui gagnent moins. Le seuil de pauvreté est — arbitrairement — défini comme 60% de ce revenu médian.
Il s’agit donc d’une pauvreté relative : vous n’êtes pas classé en fonction de ce que vous pouvez acheter, mais de votre position dans l’échelle des revenus. On pourrait dire que c’est une mesure de l’inégalité… Le problème, c’est qu’elle est souvent trompeuse.
Imaginons, par exemple, que le revenu des classes moyennes diminue. Cela fait diminuer le revenu médian. En toute logique, il y a moins de gens situés en dessous. Et l’Insee peut en conclure que la pauvreté diminue… Alors qu’en fait c’est l’inverse!
Même chose si la majorité de la population est dans un mouchoir de poche question revenus, c’est-à-dire sans trop d’écart entre les très pauvres et les moyennement pauvres. Il y a donc peu de monde en dessous du fameux seuil (rappel: 60% du revenu médian). Et cela aboutit à l’absurdité suivante : si on compare le taux de pauvreté dans les pays européens, ceux où il est le plus faible sont la République tchèque, la Hongrie et la Slovénie. Véridique!
Gagner plus pour acheter moins
Encore un exemple des fausses interprétations auxquelles peut mener cette définition de la pauvreté. Il tient au fait que les montants des très gros salaires (ou dividendes, évidemment…) ne changent pas le revenu médian. En effet, seul le nombre de riches intervient dans le calcul, mais le fait que les millionnaires gagnent dix, vingt ou cent millions ne change rien à l’affaire. De sorte que, même si les très riches le sont de plus en plus (ce qui est le cas), cela n’affecte pas le nombre de pauvres.
Mais imaginons que, pour définir le seuil de pauvreté, on remplace le «revenu médian» par le «revenu moyen» des Français. L’augmentation des très gros revenus va alors accroître le revenu moyen de la population. Ce qui va augmenter le seuil de pauvreté. Et donc le nombre de gens situés en dessous. Conclusion : dans un cas, le nombre de pauvres est le même, et, dans l’autre, il augmente.
Une autre chose qui n’est pas prise en compte dans le calcul, c’est le pouvoir d’achat. L’Insee nous dit qu’il y a autant de pauvres aujourd’hui qu’il y a vingt ans. Soit. Mais on ne tient pas compte du fait que les classes moyennes ne peuvent plus s’acheter des choses qu’elles pouvaient s’offrir il y a vingt ans. Tiens, une idée, comme ça: si, dans la définition du seuil de pauvreté, on tenait compte de l’accession à la propriété? Vu qu’il est bien plus difficile d’acheter une maison aujourd’hui qu’en 1970, on pourrait en déduire une augmentation de la pauvreté… Mais, justement, c’est peut-être cela qu’on ne veut pas dire. Ne jamais oublier que le choix des chiffres statistiques n’est pas seulement mathématique, il est aussi idéologique.
Antonio Fischetti
Article paru dans Charlie Hebdo n°955 du mercredi 5 octobre 2010
La France pillée (1/5) : niches fiscales, lobbies et emprunts toxiques
Les Inrocks publient en exclusivité le rapport de l’association Anticor en cinq épisodes. Aujourd’hui, retour sur les amendements permettant aux grosses entreprises de payer moins d’impôts, le poids des groupes de pression et les contrats risqués passés entre les collectivités et les banques.
Née en 2002, l’association Anticor, qui regroupe élus, professionnels de la justice et citoyens, se donne pour objectif de lutter contre la corruption et le clientélisme. Une initiative visant à l’assainissement de la vie publique, au sommet de l’Etat comme dans les collectivités locales.
Pour ce rapport La France pillée, publié par Les Inrocks, le pôle économique d’Anticor s’est plongé dans le maquis des décisions de justice, des rapports, des enquêtes et des témoignages circonstanciés. Il en ressort une volonté de transparence et une inquiétude visible :
“Privatisée en grande partie, la République s’efface et s’affaiblit. Les contrepouvoirs s’amenuisent.”
Face à ce constat, l’association décortique l’actualité : vote d’amendements conciliants pour les grandes entreprises, autorisations d’exploitation du gaz de schiste données sans discernements, naïveté des collectivités contre opacité des banques. Elle en tire des recommandations, adressées au législateur comme aux autorités locales. Toutes tendent vers un contrôle accru des dépenses, une vigilance sur les conflits d’intérêt, une remise à plat des règles.
Dans sa première partie, le rapport se concentre sur l’influence des lobbyistes dans la vie publique, les cadeaux fiscaux et le sacrifice de l’intérêt général au profit de groupes privés. Il revient également sur la question des emprunts toxiques, bombe à retardement pour les collectivités territoriales.
lire la suite sur le lien ci -dessus proposé
Née en 2002, l’association Anticor, qui regroupe élus, professionnels de la justice et citoyens, se donne pour objectif de lutter contre la corruption et le clientélisme. Une initiative visant à l’assainissement de la vie publique, au sommet de l’Etat comme dans les collectivités locales.
Pour ce rapport La France pillée, publié par Les Inrocks, le pôle économique d’Anticor s’est plongé dans le maquis des décisions de justice, des rapports, des enquêtes et des témoignages circonstanciés. Il en ressort une volonté de transparence et une inquiétude visible :
“Privatisée en grande partie, la République s’efface et s’affaiblit. Les contrepouvoirs s’amenuisent.”
Face à ce constat, l’association décortique l’actualité : vote d’amendements conciliants pour les grandes entreprises, autorisations d’exploitation du gaz de schiste données sans discernements, naïveté des collectivités contre opacité des banques. Elle en tire des recommandations, adressées au législateur comme aux autorités locales. Toutes tendent vers un contrôle accru des dépenses, une vigilance sur les conflits d’intérêt, une remise à plat des règles.
Dans sa première partie, le rapport se concentre sur l’influence des lobbyistes dans la vie publique, les cadeaux fiscaux et le sacrifice de l’intérêt général au profit de groupes privés. Il revient également sur la question des emprunts toxiques, bombe à retardement pour les collectivités territoriales.
lire la suite sur le lien ci -dessus proposé
PRINTEMPS 2011 NOTRE CONTEXTE
Aux élections Européennes en 2009, aux Régionales en 2010, aux Cantonales en 2011, les Ecologistes ont su rester rassemblés dans leurs diversités. Les électeurs nous ont confirmé leur soutien durant ces élections dans toute la France.
Ces votes nous ont permis de créer un mouvement d'espoir, de renouveau, souhaitant faire de la politique autrement :
•dans l’ouverture à la société civile, à la vie des associations, aux préoccupations de nos concitoyens dans nos quartiers et villes.
•dans l’intransigeance envers les pratiques de clientélisme et d’opportunisme, la demande de transparence dans les décisions des élus, l’exigence de grande neutralité dans les décisions suivant des appels d’offres.
NOS PREOCCUPATIONS ( DU GLOBAL AU LOCAL)
Arrêt du gaz de schiste
Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert à des sociétés multinationales, le droit d’explorer le sous sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste :
EELV demande l’arrêt immédiat des prospections et l’abrogation de tous les permis d’exploration sur l’ensemble du territoire français, délivrés ou en passe de l’être, tant qu’un débat public sur nos choix énergétiques n’a pas eu lieu.
Sortir du Nucléaire
Après Fukushima, cette grave crise nucléaire nous oblige à nous interroger :
En région Provence Alpes Cote d’Azur, nous sommes concernés : par le centre expérimental de Cadarache, par le projet controversé d’ITER, par le nucléaire militaire de Toulon, et à nos portes par la centrale de Tricastin. Quel scénario possible pour sortir du nucléaire ?
L’eau n’est pas une marchandise.
Prochainement, le contrat de l’eau avec la SEM (filiale de VEOLIA), la SERAM (filiale de SUEZ) se termine. Il serait opportun comme la commune de Paris, de sortir du privé pour entrer en régie communale : Le prix de l’eau à Paris va baisser de 8%, (c’est un exemple de mise en régie). Quelle sera la position des conseillers communautaires de nos communes ? nous la leur demandons par notre courrier du 12 Mai 2011, pour une décision qui doit se prendre en juin 2011. (le prix du m3 d’eau dans les 18 communes de la MPM s’étale de 1,23€ à 3,69€,)
Le tri des déchets ménagers :
Suite au retrait de certaines poubelles jaunes dans le centre ville de Châteauneuf, nous avons questionné par divers courriers restés sans réponse à ce jour, le Maire vice-président de la MPM et Conseiller Général, sur la revalorisation des déchets ménagers.
En effet, dans l'opposition à la MPM avant mars 2008 , nos élus affirmaient le danger pour la santé de nos déchets, traités par l’incinérateur. Ils proposaient en substitution, un plan départemental de revalorisation de nos déchets.
Quelques mois plus tard, dans la majorité, ils votaient pour la continuité de l'incinérateur de Fos sans consultation des conseillers municipaux, sans concertation des citoyens.
Ils retournaient ainsi leur chemise, sans rendre comptes à qui que ce soit. De quelle éthique, ces élus se réclament-ils ?
L'Agenda 21 :
L'agenda 21, issu du sommet de Rio en 1992 tarde à être mis en place par la plupart des maires certainement, par manque de volonté politique. Les dispositions légales concernant l'Agenda 21 permettraient d'identifier les défis et définir de grandes orientations de progrès pour nos communes, pour les 15 ou 20 ans à venir. Faisons pression sur nos maires pour mettre en place cette démarche dont la concertation est le fil conducteur du vivre ensemble.
En effet, cette démarche proposée dans l’agenda 21, pourrait permettre de redynamiser le coeur de nos communes, par un agencement différent des structures de proximité.
(commerces… maintien et développement d’une agriculture bio locale…marchés couverts pour les producteurs … transports en commun à tarification unique sur le département….) Ce serait le choix du lien social plutôt que de la spéculation foncière qui crée le bétonnage.
Le PPRT : (Plan de Prévention des Risques Technologiques)
Les décideurs, les pollueurs doivent prendre en charge intégralement les travaux de protection pour les riverains exposés aux risques explosifs, thermiques et chimiques.
La charte Anticor (anticorruption)
Elle porte sur les engagements des élus, la démocratie locale et son contrôle, la gestion des finances publiques. C’est l’éthique que souhaite promouvoir Europe Ecologie Les Verts
NOTRE GROUPE DE TRAVAIL : EUROPE ECOLOGIE des Cantons Côte Bleue -Marignane, ouvert à toutes les sensibilités écologistes, membres d'associations, de partis républicains, de syndicalistes...
NOS COORDONNEES :
ee.c.cotebleuemarignane@gmail.com
http://eeccotebleuemarignane.blogspot.com/
Sur twitter : @ecolo13 tél : 0607436449
Ces votes nous ont permis de créer un mouvement d'espoir, de renouveau, souhaitant faire de la politique autrement :
•dans l’ouverture à la société civile, à la vie des associations, aux préoccupations de nos concitoyens dans nos quartiers et villes.
•dans l’intransigeance envers les pratiques de clientélisme et d’opportunisme, la demande de transparence dans les décisions des élus, l’exigence de grande neutralité dans les décisions suivant des appels d’offres.
NOS PREOCCUPATIONS ( DU GLOBAL AU LOCAL)
Arrêt du gaz de schiste
Sans aucune information, sans aucune consultation, le gouvernement français a offert à des sociétés multinationales, le droit d’explorer le sous sol français à la recherche de gaz et de pétrole de schiste :
EELV demande l’arrêt immédiat des prospections et l’abrogation de tous les permis d’exploration sur l’ensemble du territoire français, délivrés ou en passe de l’être, tant qu’un débat public sur nos choix énergétiques n’a pas eu lieu.
Sortir du Nucléaire
Après Fukushima, cette grave crise nucléaire nous oblige à nous interroger :
En région Provence Alpes Cote d’Azur, nous sommes concernés : par le centre expérimental de Cadarache, par le projet controversé d’ITER, par le nucléaire militaire de Toulon, et à nos portes par la centrale de Tricastin. Quel scénario possible pour sortir du nucléaire ?
L’eau n’est pas une marchandise.
Prochainement, le contrat de l’eau avec la SEM (filiale de VEOLIA), la SERAM (filiale de SUEZ) se termine. Il serait opportun comme la commune de Paris, de sortir du privé pour entrer en régie communale : Le prix de l’eau à Paris va baisser de 8%, (c’est un exemple de mise en régie). Quelle sera la position des conseillers communautaires de nos communes ? nous la leur demandons par notre courrier du 12 Mai 2011, pour une décision qui doit se prendre en juin 2011. (le prix du m3 d’eau dans les 18 communes de la MPM s’étale de 1,23€ à 3,69€,)
Le tri des déchets ménagers :
Suite au retrait de certaines poubelles jaunes dans le centre ville de Châteauneuf, nous avons questionné par divers courriers restés sans réponse à ce jour, le Maire vice-président de la MPM et Conseiller Général, sur la revalorisation des déchets ménagers.
En effet, dans l'opposition à la MPM avant mars 2008 , nos élus affirmaient le danger pour la santé de nos déchets, traités par l’incinérateur. Ils proposaient en substitution, un plan départemental de revalorisation de nos déchets.
Quelques mois plus tard, dans la majorité, ils votaient pour la continuité de l'incinérateur de Fos sans consultation des conseillers municipaux, sans concertation des citoyens.
Ils retournaient ainsi leur chemise, sans rendre comptes à qui que ce soit. De quelle éthique, ces élus se réclament-ils ?
L'Agenda 21 :
L'agenda 21, issu du sommet de Rio en 1992 tarde à être mis en place par la plupart des maires certainement, par manque de volonté politique. Les dispositions légales concernant l'Agenda 21 permettraient d'identifier les défis et définir de grandes orientations de progrès pour nos communes, pour les 15 ou 20 ans à venir. Faisons pression sur nos maires pour mettre en place cette démarche dont la concertation est le fil conducteur du vivre ensemble.
En effet, cette démarche proposée dans l’agenda 21, pourrait permettre de redynamiser le coeur de nos communes, par un agencement différent des structures de proximité.
(commerces… maintien et développement d’une agriculture bio locale…marchés couverts pour les producteurs … transports en commun à tarification unique sur le département….) Ce serait le choix du lien social plutôt que de la spéculation foncière qui crée le bétonnage.
Le PPRT : (Plan de Prévention des Risques Technologiques)
Les décideurs, les pollueurs doivent prendre en charge intégralement les travaux de protection pour les riverains exposés aux risques explosifs, thermiques et chimiques.
La charte Anticor (anticorruption)
Elle porte sur les engagements des élus, la démocratie locale et son contrôle, la gestion des finances publiques. C’est l’éthique que souhaite promouvoir Europe Ecologie Les Verts
NOTRE GROUPE DE TRAVAIL : EUROPE ECOLOGIE des Cantons Côte Bleue -Marignane, ouvert à toutes les sensibilités écologistes, membres d'associations, de partis républicains, de syndicalistes...
NOS COORDONNEES :
ee.c.cotebleuemarignane@gmail.com
http://eeccotebleuemarignane.blogspot.com/
Sur twitter : @ecolo13 tél : 0607436449
L’Arabie Saoudite n'augmentera plus sa production de pétrole
Cette information devrait faire la une des journaux
L’Arabie Saoudite n'augmentera plus sa production de pétrole
Cela fait quelques années que des spécialistes pétroliers estiment que ce pays avait moins de capacité de production que ce qui était annoncé.
La semaine dernière, ce pays avait déjà baissé sa production On pouvait encore croire à des raisons techniques. Maintenant les choses sont claires, et, si ça se confirme, c'est un moment extrêmement important.
En effet, nous avons, d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), passé le pic de production du pétrole conventionnel en 2006, et nous sommes sur un plateau technique de production vers le 86-87 mb/j.
Presque aucun pays ne peut produire plus que ce qu'il produit, et que beaucoup sont en déplétion, c'est-à-dire que leurs puits produisent moins, année après année..
Par ailleurs, la demande est repartie, avec une croissance de l'ordre de 1,5 b/j par an. Elle va donc croiser la courbe du maximum technique de production. Il y avait une incertitude sur la date, qui dépend en
premier lieu des capacités de production de l'Arabie Saoudite. Certains estimaient que ce seraient dans la 2e partie de cette décennie - ça sera sans doute plus tôt, peut-être dès la fin de l'année.
Le prix de pétrole étant fortement lié à la capacité de production disponible , les prix du pétrole vont flamber de nouveau.
Cette analyse est, globalement, partagée par les experts de l'ASPO, les pétroliers (rappelez vous le patron de Total évoquant le litre à 2€), de plus en plus d'économistes (ex: Patrick Artus prévoie le litre à 3€ en
2020, avec des hypothèses de production assez optimistes ), quelques hommes politiques, ...
D'autres facteurs sont susceptibles de faire augmenter le prix du pétrole, tel qu’une baisse de l'Euro (probable en cas de restructuration de la dette d'un pays comme la Grèce), des tensions géopolitiques, l'augmentation des consommations dans les pays producteurs, etc.. Très peu de facteurs sont susceptibles de le faire baisser, sauf une forte réduction de la demande. On n'a en particulier pas le temps de trouver des substituts au pétrole en quantité suffisante.
Il est peu de moment dans l'histoire de l'humanité où la quantité d'énergie par habitant a baissé structurellement. Nous y sommes.
Le problème, c'est que nous continuons de réfléchir "comme avant", comme au moment où l'énergie n'était pas chère. : taxes carbones, croissance verte, développement durable, EnR ... tous ces termes ont été imaginés sans prendre réellement en compte le coût de l'énergie et son EROI. On pensait qu'on avait le temps.. il n'en est rien.
Les années qui viennent seront des années décisives ! Espérons que les partis politiques préparent un plan B, à appliquer en 2012 si ses sombres perspectives se confirment. Certains pays ne sont pas dans le déni, envisagent des quotas, des plans de descentes énergétiques, mesurent leur résilience aux chocs pétroliers, etc... Et nous ?
Cdlt,
Thierry Caminel
L’Arabie Saoudite n'augmentera plus sa production de pétrole
Cela fait quelques années que des spécialistes pétroliers estiment que ce pays avait moins de capacité de production que ce qui était annoncé.
La semaine dernière, ce pays avait déjà baissé sa production On pouvait encore croire à des raisons techniques. Maintenant les choses sont claires, et, si ça se confirme, c'est un moment extrêmement important.
En effet, nous avons, d'après l'Agence internationale de l'énergie (AIE), passé le pic de production du pétrole conventionnel en 2006, et nous sommes sur un plateau technique de production vers le 86-87 mb/j.
Presque aucun pays ne peut produire plus que ce qu'il produit, et que beaucoup sont en déplétion, c'est-à-dire que leurs puits produisent moins, année après année..
Par ailleurs, la demande est repartie, avec une croissance de l'ordre de 1,5 b/j par an. Elle va donc croiser la courbe du maximum technique de production. Il y avait une incertitude sur la date, qui dépend en
premier lieu des capacités de production de l'Arabie Saoudite. Certains estimaient que ce seraient dans la 2e partie de cette décennie - ça sera sans doute plus tôt, peut-être dès la fin de l'année.
Le prix de pétrole étant fortement lié à la capacité de production disponible , les prix du pétrole vont flamber de nouveau.
Cette analyse est, globalement, partagée par les experts de l'ASPO, les pétroliers (rappelez vous le patron de Total évoquant le litre à 2€), de plus en plus d'économistes (ex: Patrick Artus prévoie le litre à 3€ en
2020, avec des hypothèses de production assez optimistes ), quelques hommes politiques, ...
D'autres facteurs sont susceptibles de faire augmenter le prix du pétrole, tel qu’une baisse de l'Euro (probable en cas de restructuration de la dette d'un pays comme la Grèce), des tensions géopolitiques, l'augmentation des consommations dans les pays producteurs, etc.. Très peu de facteurs sont susceptibles de le faire baisser, sauf une forte réduction de la demande. On n'a en particulier pas le temps de trouver des substituts au pétrole en quantité suffisante.
Il est peu de moment dans l'histoire de l'humanité où la quantité d'énergie par habitant a baissé structurellement. Nous y sommes.
Le problème, c'est que nous continuons de réfléchir "comme avant", comme au moment où l'énergie n'était pas chère. : taxes carbones, croissance verte, développement durable, EnR ... tous ces termes ont été imaginés sans prendre réellement en compte le coût de l'énergie et son EROI. On pensait qu'on avait le temps.. il n'en est rien.
Les années qui viennent seront des années décisives ! Espérons que les partis politiques préparent un plan B, à appliquer en 2012 si ses sombres perspectives se confirment. Certains pays ne sont pas dans le déni, envisagent des quotas, des plans de descentes énergétiques, mesurent leur résilience aux chocs pétroliers, etc... Et nous ?
Cdlt,
Thierry Caminel
journée de la réélection de Guérini.........
10h20 : Le groupe PS annonce la candidature du président sortant. Y aura t'il un autre candidat socialiste ? Des rumeurs affirment que Michel Pezet aurait envisagé de se présenter mais y a renoncé faute de soutien suffisant.
Le PCF ne présente pas de candidat.
10h30 vote des élus à bulletin secret
10h45 un seul et unique tour de scrutin suffit à Guérini pour être réélu.............AU DELA DE CE QUE L'ON POUVAIT ESTIMER, en effet 40 voix soit 3 de plus que celles attribuées à la majorité (31 élus PS,DVG, PRG et 6 élus du Front de Gauche)
Emois sur les bancs de l'UMP qui a le plein des 17 voix mais pas une de plus.
Qui sont les nouveaux amis du président ?
Les regards se tournent vers les non-inscrits :
- Maurice Bres, élu d'Orgon (divers droite)
- Eric Le Disses, élu de Marignane(avec le soutien de l'UMP)
- Lucien Limousin , élu de Tarascon (divers droite)
Les partisans du président réélu assurent la claque dans les balcons. Parmi eux, des barons historiques du socialisme local dont Charles-Emile Loo, figure defferiste âgé de 89 ans.
On repère aussi dans l'assistance, un curé en soutane,.......celui des accoules Monsieur Alain Ottonello
12h15 Guérini annonce sa démission de la présidence du PS 13. Dans les couloirs, des élus PS reviennent sur leur non-opposition à Guérini. Marie-Arlette Carlotti se justifie : "Martine Aubry nous a demandés de le soutenir."
extrait de l'article d'Audrey Desanto parut dans l'hebdo marseille
Le PCF ne présente pas de candidat.
10h30 vote des élus à bulletin secret
10h45 un seul et unique tour de scrutin suffit à Guérini pour être réélu.............AU DELA DE CE QUE L'ON POUVAIT ESTIMER, en effet 40 voix soit 3 de plus que celles attribuées à la majorité (31 élus PS,DVG, PRG et 6 élus du Front de Gauche)
Emois sur les bancs de l'UMP qui a le plein des 17 voix mais pas une de plus.
Qui sont les nouveaux amis du président ?
Les regards se tournent vers les non-inscrits :
- Maurice Bres, élu d'Orgon (divers droite)
- Eric Le Disses, élu de Marignane(avec le soutien de l'UMP)
- Lucien Limousin , élu de Tarascon (divers droite)
Les partisans du président réélu assurent la claque dans les balcons. Parmi eux, des barons historiques du socialisme local dont Charles-Emile Loo, figure defferiste âgé de 89 ans.
On repère aussi dans l'assistance, un curé en soutane,.......celui des accoules Monsieur Alain Ottonello
12h15 Guérini annonce sa démission de la présidence du PS 13. Dans les couloirs, des élus PS reviennent sur leur non-opposition à Guérini. Marie-Arlette Carlotti se justifie : "Martine Aubry nous a demandés de le soutenir."
extrait de l'article d'Audrey Desanto parut dans l'hebdo marseille
vendredi 13 mai 2011
La corrida au patrimoine culturel immatériel de la France: silence des politiques, récupération du FN…
Presse: message d’une journaliste à «sa» gauche
La corrida au patrimoine culturel immatériel de la France: silence des politiques, récupération du FN…
Je me permets, en tant que journaliste de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, rédactrice depuis dix-huit ans de la chronique de défense animale «Les Puces», de vous alerter sur un sujet de société dont vous ne semblez pas, malgré les nombreux messages d’information délivrés à votre attention par les associations de protection animale engagées dans la lutte contre la corrida en France, mesurer l’importance, grandissante, galopante. Le monde politique de gauche va pourtant devoir sérieusement prendre en considération ce qui est en passe de devenir — si ce ne l’est déjà — un enjeu électoral. Car l’abolition est en marche. En Europe (Espagne, France, Portugal), mais aussi en Amérique du Sud.
Rappel des faits. Vendredi 22 avril, en pleine feria d’Arles, André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines, ancien matador qui a peint une toile, Minotaure, avec le sang d’un taureau qu’il a lui-même tué (romantique), apparaissant, ô surprise, comme s’il était le porte-parole du gouvernement des aficionados Fillon et Sarkozy, a déclaré que le ministère de la Culture (oui, la «Culture»…) avait donné son accord en janvier dernier pour que la corrida soit inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel français. Dans l’objectif, seconde étape, de son inscription au patrimoine de l’Unesco.
Il apparaît ainsi qu’en France la priorité, ce n’est pas la crise économique. Ce n’est pas le chômage, ni la pauvreté, ni la baisse du pouvoir d’achat, ni les expulsions, ni les SDF, ni la régularisation des sans-papiers, ni la lutte contre le racisme, grandissant et inquiétant. Non. Le plus important, c’est d’immortaliser la torture d’un herbivore à l’arme blanche dans un patrimoine mondial, afin de préserver de l’abolition, déjà votée en Catalogne espagnole le 28 juillet 2010 (effective le 1er janvier 2012), cette barbarie d’un autre âge. La corrida tout comme la tarte Tatin, le fest-noz, la tapisserie d’Aubusson et les parfumeurs de Grasse. Maintenant entachés du sang des taureaux.
Quelles réactions politiques compte-t-on, deux semaines plus tard?
Celles de Muriel Marland-Militello (UMP) et Geneviève Gaillard (PS), les deux courageuses députées qui ont déposé, mi-juillet 2010, la proposition de loi n° 2735 visant à annuler l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal — proposition dont on attend toujours qu’elle soit mise à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale. Une cinquantaine de membres du Groupe d'études parlementaire «protection des animaux» (Geneviève Gaillard, présidente, Muriel Marland-Militello, vice-présidente, Armand Jung, vice-président) ont «[exigé] du Ministre, Monsieur Frédéric MITTERRAND, le retrait immédiat de cette inscription inique […]».
Celle d’Éric Besson — que l’on ne présente plus, selon la formule consacrée —, qui, poussé dans ses retranchements, a fini par déclarer qu’il n’aimait pas la corrida (sur France 2, le 30 avril, «On n’est pas couché»).
Celle d’Henriette Martinez, députée UMP des Hautes-Alpes, qui, dans Le Dauphiné Libéré du 30 avril, rappelle que 66% des Français (donc des Français en âge de voter) sont contre la corrida — 71% dans le Gard, région taurine… par excellence et par «tradition».
De qui d’autre? De l’extrême droite.
Les animaux font partie intégrante de notre société, mais les politiques ont du mal à l’entendre. Depuis déjà longtemps, j’ai envie de dire depuis toujours, la gauche, d’une façon générale, se désintéresse complètement de ces êtres reconnus sensibles (article L214 du Code rural), et de leur souffrance. Ce manque, ce défaut, cette brèche, n’échappe pas au Front national. Sa présidente n’a pas manqué, ce 5 mai, sur LCI, de s’y engouffrer: «La présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé “très critiquable” l'inscription au patrimoine culturel immatériel national de la corrida, en estimant que la tauromachie n'est qu'une tradition locale. “Cette décision heurte de surcroît nombre de Français qui, sans remettre en cause l'existence de cette tradition, sont interpellés par la souffrance animale”, ajoute-t-elle.» Analyse facile: Marine Le Pen critique l’inscription au patrimoine, mais ne condamne pas la corrida pour autant, ce qui lui permet de jouer sur les deux tableaux. D’une part, de se ranger du côté des anticorrida, espérant ainsi capitaliser un élan de sympathie bénéfique à son parti, mais uniquement sur ce point précis. Et, d’autre part, de ne pas se couper de ce qu’elle croit être son électorat en ne se déclarant pas pour l’abolition, que de toute façon elle ne souhaite pas.
Point important, et même capital: Mme Le Pen reconnaît «la souffrance animale», niée sans vergogne par bon nombre de toreros, de matadors, d’aficionados et même, encore plus scandaleux, par quelques vétérinaires… et politiques, de tout bord. Certes, Marine Le Pen soutient les chasseurs, elle fut à leur côté il y a quelque temps dans une de leurs manifestations. Mais les animaux chassés et ceux qui sont toréés ne sont pas systématiquement, je le déplore mais le constate, l’objet de la même compassion.
Je vous prie de bien vouloir mesurer les graves conséquences qui ne manqueraient pas de résulter si la gauche abandonnait la défense animale à l’extrême droite, et espère prochainement un signe rassurant et encourageant de votre part.
Je suis bien volontiers à votre disposition pour en parler et vous rencontrer si vous le souhaitez.
Je vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu accorder à ces propos dont la sincérité, du moins je l’espère, ne vous échappera pas, voire vous touchera, et assure de ma profonde confiance ce peuple de gauche qui est le mien.
• Message envoyé le 7 mai à Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Gérard Bapt, Yves Cochet, Julien Dray, Cécile Duflot, Henri Emmanuelli, Geneviève Gaillard, François Hollande, Nicolas Hulot, Eva Joly, Armand Jung, Jack Lang, Marylise Lebranchu, Stéphane Lhomme, Noël Mamère, Anny Poursinoff, Ségolène Royal.
Luce Lapin
7 mai 2011
lucelapin@charliehebdo.fr
La corrida au patrimoine culturel immatériel de la France: silence des politiques, récupération du FN…
Je me permets, en tant que journaliste de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, rédactrice depuis dix-huit ans de la chronique de défense animale «Les Puces», de vous alerter sur un sujet de société dont vous ne semblez pas, malgré les nombreux messages d’information délivrés à votre attention par les associations de protection animale engagées dans la lutte contre la corrida en France, mesurer l’importance, grandissante, galopante. Le monde politique de gauche va pourtant devoir sérieusement prendre en considération ce qui est en passe de devenir — si ce ne l’est déjà — un enjeu électoral. Car l’abolition est en marche. En Europe (Espagne, France, Portugal), mais aussi en Amérique du Sud.
Rappel des faits. Vendredi 22 avril, en pleine feria d’Arles, André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines, ancien matador qui a peint une toile, Minotaure, avec le sang d’un taureau qu’il a lui-même tué (romantique), apparaissant, ô surprise, comme s’il était le porte-parole du gouvernement des aficionados Fillon et Sarkozy, a déclaré que le ministère de la Culture (oui, la «Culture»…) avait donné son accord en janvier dernier pour que la corrida soit inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel français. Dans l’objectif, seconde étape, de son inscription au patrimoine de l’Unesco.
Il apparaît ainsi qu’en France la priorité, ce n’est pas la crise économique. Ce n’est pas le chômage, ni la pauvreté, ni la baisse du pouvoir d’achat, ni les expulsions, ni les SDF, ni la régularisation des sans-papiers, ni la lutte contre le racisme, grandissant et inquiétant. Non. Le plus important, c’est d’immortaliser la torture d’un herbivore à l’arme blanche dans un patrimoine mondial, afin de préserver de l’abolition, déjà votée en Catalogne espagnole le 28 juillet 2010 (effective le 1er janvier 2012), cette barbarie d’un autre âge. La corrida tout comme la tarte Tatin, le fest-noz, la tapisserie d’Aubusson et les parfumeurs de Grasse. Maintenant entachés du sang des taureaux.
Quelles réactions politiques compte-t-on, deux semaines plus tard?
Celles de Muriel Marland-Militello (UMP) et Geneviève Gaillard (PS), les deux courageuses députées qui ont déposé, mi-juillet 2010, la proposition de loi n° 2735 visant à annuler l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal — proposition dont on attend toujours qu’elle soit mise à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée nationale. Une cinquantaine de membres du Groupe d'études parlementaire «protection des animaux» (Geneviève Gaillard, présidente, Muriel Marland-Militello, vice-présidente, Armand Jung, vice-président) ont «[exigé] du Ministre, Monsieur Frédéric MITTERRAND, le retrait immédiat de cette inscription inique […]».
Celle d’Éric Besson — que l’on ne présente plus, selon la formule consacrée —, qui, poussé dans ses retranchements, a fini par déclarer qu’il n’aimait pas la corrida (sur France 2, le 30 avril, «On n’est pas couché»).
Celle d’Henriette Martinez, députée UMP des Hautes-Alpes, qui, dans Le Dauphiné Libéré du 30 avril, rappelle que 66% des Français (donc des Français en âge de voter) sont contre la corrida — 71% dans le Gard, région taurine… par excellence et par «tradition».
De qui d’autre? De l’extrême droite.
Les animaux font partie intégrante de notre société, mais les politiques ont du mal à l’entendre. Depuis déjà longtemps, j’ai envie de dire depuis toujours, la gauche, d’une façon générale, se désintéresse complètement de ces êtres reconnus sensibles (article L214 du Code rural), et de leur souffrance. Ce manque, ce défaut, cette brèche, n’échappe pas au Front national. Sa présidente n’a pas manqué, ce 5 mai, sur LCI, de s’y engouffrer: «La présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé “très critiquable” l'inscription au patrimoine culturel immatériel national de la corrida, en estimant que la tauromachie n'est qu'une tradition locale. “Cette décision heurte de surcroît nombre de Français qui, sans remettre en cause l'existence de cette tradition, sont interpellés par la souffrance animale”, ajoute-t-elle.» Analyse facile: Marine Le Pen critique l’inscription au patrimoine, mais ne condamne pas la corrida pour autant, ce qui lui permet de jouer sur les deux tableaux. D’une part, de se ranger du côté des anticorrida, espérant ainsi capitaliser un élan de sympathie bénéfique à son parti, mais uniquement sur ce point précis. Et, d’autre part, de ne pas se couper de ce qu’elle croit être son électorat en ne se déclarant pas pour l’abolition, que de toute façon elle ne souhaite pas.
Point important, et même capital: Mme Le Pen reconnaît «la souffrance animale», niée sans vergogne par bon nombre de toreros, de matadors, d’aficionados et même, encore plus scandaleux, par quelques vétérinaires… et politiques, de tout bord. Certes, Marine Le Pen soutient les chasseurs, elle fut à leur côté il y a quelque temps dans une de leurs manifestations. Mais les animaux chassés et ceux qui sont toréés ne sont pas systématiquement, je le déplore mais le constate, l’objet de la même compassion.
Je vous prie de bien vouloir mesurer les graves conséquences qui ne manqueraient pas de résulter si la gauche abandonnait la défense animale à l’extrême droite, et espère prochainement un signe rassurant et encourageant de votre part.
Je suis bien volontiers à votre disposition pour en parler et vous rencontrer si vous le souhaitez.
Je vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu accorder à ces propos dont la sincérité, du moins je l’espère, ne vous échappera pas, voire vous touchera, et assure de ma profonde confiance ce peuple de gauche qui est le mien.
• Message envoyé le 7 mai à Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Gérard Bapt, Yves Cochet, Julien Dray, Cécile Duflot, Henri Emmanuelli, Geneviève Gaillard, François Hollande, Nicolas Hulot, Eva Joly, Armand Jung, Jack Lang, Marylise Lebranchu, Stéphane Lhomme, Noël Mamère, Anny Poursinoff, Ségolène Royal.
Luce Lapin
7 mai 2011
lucelapin@charliehebdo.fr
Les menus scolaires riches en espèces de poissons menacées
Les menus scolaires riches en espèces de poissons menacées
Durant l’été 2010, l’association Bloom (1) a réalisé une enquête (2) sur l’approvisionnement en poissons de la restauration scolaire, au sein d’écoles maternelles et élémentaires publiques des trente plus grandes communes françaises et des vingt arrondissements parisiens. Il en ressort que 90 % des communes françaises interrogées servent du poisson des profondeurs dans les cantines scolaires, notamment des espèces menacées d’extinction. Les principales espèces profondes figurant régulièrement dans les menus scolaires sont le hoki (Macruronus novaezelandiae et Macruronus magellanicus), la dorade sébaste (Sebastes marinus et Sebastes mentella), le grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris) et la lingue bleue (Molva dypterygia).
Par ailleurs, près de 50 % des communes servent de la « saumonette », terme trompeur englobant diverses espèces de requins dont certaines sont menacées d’extinction. L’aiguillat commun (Squalus acanthias) et le squale chagrin commun (Centrophorus granulosus) comptent ainsi comme des espèces de requins critiquement menacées d’extinction.
Ce constat s’avère préoccupant dans la mesure où la restauration scolaire représente un vaste marché. Se partageant à eux seuls 40 % du marché scolaire, les trois grands de la restauration collective que sont Elior, Sodexo et Sogeres achètent autant de poisson que douze hypermarchés français.
Bien que six millions d’écoliers français mangent quotidiennement à la cantine, les parents d’élèves n’ont pas accès à une information détaillée sur la provenance et le choix des produits de la mer servis à leurs enfants. Pour Bloom, la responsabilité revient aux fournisseurs et aux collectivités et sociétés de restauration collective de fixer des exigences claires quant au choix des espèces consommées. D’une manière générale, l’association a souligné l’importance d’une analyse systématique des espèces achetées en fonction de leur statut de conservation, de l’état des stocks, des modes de pêche utilisés pour les capturer, de leur bilan carbone ou de l’impact écosystémique des pêcheries.
Cécile Cassier
1- BLOOM est une association de loi 1901 à but non lucratif, exclusivement vouée à la protection des océans et des espèces qui les peuplent. Pour en savoir plus, se reporter à la tribune « Pêche profonde : Massacre de l’environnement et des finances publiques » dans le n°34 (novembre / décembre 2010) du magazine Echo Nature.
2- L’enquête s’est basée sur des questionnaires et des entretiens téléphoniques tenus avec les mairies et les sociétés de restauration collective. Sur les cinquante questionnaires envoyés, vingt ont été remplis, correspondant à 2,5 % des écoles et 5,92 % des demi-pensionnaires de maternelle et primaire de France.
Durant l’été 2010, l’association Bloom (1) a réalisé une enquête (2) sur l’approvisionnement en poissons de la restauration scolaire, au sein d’écoles maternelles et élémentaires publiques des trente plus grandes communes françaises et des vingt arrondissements parisiens. Il en ressort que 90 % des communes françaises interrogées servent du poisson des profondeurs dans les cantines scolaires, notamment des espèces menacées d’extinction. Les principales espèces profondes figurant régulièrement dans les menus scolaires sont le hoki (Macruronus novaezelandiae et Macruronus magellanicus), la dorade sébaste (Sebastes marinus et Sebastes mentella), le grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris) et la lingue bleue (Molva dypterygia).
Par ailleurs, près de 50 % des communes servent de la « saumonette », terme trompeur englobant diverses espèces de requins dont certaines sont menacées d’extinction. L’aiguillat commun (Squalus acanthias) et le squale chagrin commun (Centrophorus granulosus) comptent ainsi comme des espèces de requins critiquement menacées d’extinction.
Ce constat s’avère préoccupant dans la mesure où la restauration scolaire représente un vaste marché. Se partageant à eux seuls 40 % du marché scolaire, les trois grands de la restauration collective que sont Elior, Sodexo et Sogeres achètent autant de poisson que douze hypermarchés français.
Bien que six millions d’écoliers français mangent quotidiennement à la cantine, les parents d’élèves n’ont pas accès à une information détaillée sur la provenance et le choix des produits de la mer servis à leurs enfants. Pour Bloom, la responsabilité revient aux fournisseurs et aux collectivités et sociétés de restauration collective de fixer des exigences claires quant au choix des espèces consommées. D’une manière générale, l’association a souligné l’importance d’une analyse systématique des espèces achetées en fonction de leur statut de conservation, de l’état des stocks, des modes de pêche utilisés pour les capturer, de leur bilan carbone ou de l’impact écosystémique des pêcheries.
Cécile Cassier
1- BLOOM est une association de loi 1901 à but non lucratif, exclusivement vouée à la protection des océans et des espèces qui les peuplent. Pour en savoir plus, se reporter à la tribune « Pêche profonde : Massacre de l’environnement et des finances publiques » dans le n°34 (novembre / décembre 2010) du magazine Echo Nature.
2- L’enquête s’est basée sur des questionnaires et des entretiens téléphoniques tenus avec les mairies et les sociétés de restauration collective. Sur les cinquante questionnaires envoyés, vingt ont été remplis, correspondant à 2,5 % des écoles et 5,92 % des demi-pensionnaires de maternelle et primaire de France.
jeudi 12 mai 2011
lundi 23 mai tous devant la mairie de Chateauneuf les Martigues
Mobilisons nous tous pour montrer notre mécontentement au projet du centre commercial près de Gignac la Nerthe.
LUNDI 23 MAI 14h30 devant la Mairie de Chateauneuf les Martigues
Le projet d’implantation d’un Centre Commercial pourrait voir le jour sur la commune du Rove, à la limite territoriale de Gignac la Nerthe dans le quartier des Piélettes.
Nous devons interdire une telle aberration.
Pour qui ne voulons nous pas ce projet :
- pour nous riverains,
- pour nous contribuables,
- pour nous défenseurs du commerce de proximité,
- pour nous porteurs d’un autre modèle de société,
- et enfin, pour exiger un comportement citoyen responsable des élus.
Que de questions se posent à nous :
Quel type d’environnement voulons-nous ?
Qu’elle est la menace pour notre quotidien d’un tel projet ?
Quel est son impact sur l’environnement et la qualité de vie des riverains ?
Quelles seront les retombées fiscales pour les contribuables ?
Quel est son impact sur l’emploi et le commerce ?
Quel est son impact sur l’aspect social ?
Quel est son impact sur l’aspect développement durable ?
Enfin, y a-t-il un modèle alternatif ?
Une alternative à ce projet, serait d’entrer dans le modèle de société plus juste, plus équitable. Non, ne soyons pas contre, comme certains, qui regrettent que les retombées financières d’un tel projet leur échappe. Non, nous serons contre parce que nous portons un projet alternatif pour une société durable et soutenable.
Les grandes surfaces détruisent la qualité de vie des riverains, mais au-delà de cet aspect, détruisent également toute forme d’organisation sociale.
Sous l’illusion d’avoir des produits moins chers, c’est les fins de mois toujours de plus en plus difficiles. L’environnement en grande surface permet-il un comportement d’achat totalement neutre et rationnel de la part du consommateur?
Le transport reste une forte source de pollution que ce soit pour les activités internes de la grande distribution (transport de marchandises) ou par les déplacements qu’elle génère de ses clients. Ainsi, 70% du transport de marchandises est effectué par route. Il est important qu’une réflexion s’opère sur les modes de transport afin de favoriser les alternatives : intermodalités, mutualisation des multifournisseurs, ?
Concernant les déplacements des clients, la synthèse met en exergue leur importance dans la balance des émissions de gaz à effet de serre. En effet, souvent situé en périphérie des villes, les super et hypermarchés nécessitent l’utilisation d’un véhicule pour s’y rendre. Ainsi, un ménage faisant ses courses hebdomadaires dans une grande surface consomme 30 fois plus d’énergie et émet 70 fois plus de CO2 qu’un ménage faisant de petites courses régulièrement dans un commerce de proximité.
La gestion des déchets :
Selon l’ADEME : 52% des déchets de la distribution sont des emballages (cartons, plastiques, films étirables, palettes, cagettes). Avec la montée des produits de marques des distributeurs (ils représentent 30 à 40% des produits distribués par les grandes surfaces), dans notre région ventée, ces détritus s’accumuleront sur nos collines.
Qu’en sera-t-il de nos routes pourront-elles supporter ce surcroit de circulation. Quels ouvrages seront à la charge des contribuables ; approvisionnement en eau énergie, assainissement ?
Nous avons en perspective une augmentation de nos impôts pour satisfaire ce système obsolète.
Quand sortirons-nous de ce modèle de société productiviste, productivisme de gauche ou de droite, quelle différence ?
Définitivement adoptée par le Parlement le 23 juillet 2008, la loi, Luc Châtel facilite l’implantation des surfaces commerciales de moins de 1.000 m2. Aucune disposition n’a été prévue pour limiter l’impact sur l’environnement ou ‘?étalement urbain de cette mesure, bien qu’un Grenelle de l’environnement soit passé par là. Cette loi de la droite libérale, est aussitôt utilisée par un Maire qui se dit de gauche. Je lui demanderai de s’expliquer sur son choix.
Quelle catastrophe nous faut-il encore pour quitter ce modèle ?
Oui, nous sommes bien là avec un modèle qui nous montre jour après jour que ce n’est pas cette société là que nous voulons.
Il nous faut tourner le dos à ce modèle des années 70.
Nous avons nous citoyens le pouvoir de faire cesser ces comportements irresponsables de nos élus.
Des dispositions légales existent. Exigeons leurs applications. En matière d’étalement urbain. En matière d’urbanisme, beaucoup d’éléments appartiennent aux élus locaux (PLU, Scot). Ces derniers doivent mettre en place un processus de concertation (voir agenda 21) dans ce cadre là, nous pouvons nous simples citoyens imposer des restrictions.
Disons non à ces élus qui subissent les pressions au regard des importantes taxes professionnelles générées par les surfaces commerciales.
Redonnons la priorité à l’engagement responsable et durable.
Si nous acceptons par manque de conviction que cette menace soit exécutée, nous aurons localement :
- Un impact sur la circulation routière,
- une augmentation du trafic et des bouchons,
- notre qualité de vie détériorée,
- la chute inexorable du petit commerce
- des impacts sur notre santé suite aux stress provoqué par le bruit et pollutions diverses.
LUNDI 23 MAI 14h30 devant la Mairie de Chateauneuf les Martigues
Le projet d’implantation d’un Centre Commercial pourrait voir le jour sur la commune du Rove, à la limite territoriale de Gignac la Nerthe dans le quartier des Piélettes.
Nous devons interdire une telle aberration.
Pour qui ne voulons nous pas ce projet :
- pour nous riverains,
- pour nous contribuables,
- pour nous défenseurs du commerce de proximité,
- pour nous porteurs d’un autre modèle de société,
- et enfin, pour exiger un comportement citoyen responsable des élus.
Que de questions se posent à nous :
Quel type d’environnement voulons-nous ?
Qu’elle est la menace pour notre quotidien d’un tel projet ?
Quel est son impact sur l’environnement et la qualité de vie des riverains ?
Quelles seront les retombées fiscales pour les contribuables ?
Quel est son impact sur l’emploi et le commerce ?
Quel est son impact sur l’aspect social ?
Quel est son impact sur l’aspect développement durable ?
Enfin, y a-t-il un modèle alternatif ?
Une alternative à ce projet, serait d’entrer dans le modèle de société plus juste, plus équitable. Non, ne soyons pas contre, comme certains, qui regrettent que les retombées financières d’un tel projet leur échappe. Non, nous serons contre parce que nous portons un projet alternatif pour une société durable et soutenable.
Les grandes surfaces détruisent la qualité de vie des riverains, mais au-delà de cet aspect, détruisent également toute forme d’organisation sociale.
Sous l’illusion d’avoir des produits moins chers, c’est les fins de mois toujours de plus en plus difficiles. L’environnement en grande surface permet-il un comportement d’achat totalement neutre et rationnel de la part du consommateur?
Le transport reste une forte source de pollution que ce soit pour les activités internes de la grande distribution (transport de marchandises) ou par les déplacements qu’elle génère de ses clients. Ainsi, 70% du transport de marchandises est effectué par route. Il est important qu’une réflexion s’opère sur les modes de transport afin de favoriser les alternatives : intermodalités, mutualisation des multifournisseurs, ?
Concernant les déplacements des clients, la synthèse met en exergue leur importance dans la balance des émissions de gaz à effet de serre. En effet, souvent situé en périphérie des villes, les super et hypermarchés nécessitent l’utilisation d’un véhicule pour s’y rendre. Ainsi, un ménage faisant ses courses hebdomadaires dans une grande surface consomme 30 fois plus d’énergie et émet 70 fois plus de CO2 qu’un ménage faisant de petites courses régulièrement dans un commerce de proximité.
La gestion des déchets :
Selon l’ADEME : 52% des déchets de la distribution sont des emballages (cartons, plastiques, films étirables, palettes, cagettes). Avec la montée des produits de marques des distributeurs (ils représentent 30 à 40% des produits distribués par les grandes surfaces), dans notre région ventée, ces détritus s’accumuleront sur nos collines.
Qu’en sera-t-il de nos routes pourront-elles supporter ce surcroit de circulation. Quels ouvrages seront à la charge des contribuables ; approvisionnement en eau énergie, assainissement ?
Nous avons en perspective une augmentation de nos impôts pour satisfaire ce système obsolète.
Quand sortirons-nous de ce modèle de société productiviste, productivisme de gauche ou de droite, quelle différence ?
Définitivement adoptée par le Parlement le 23 juillet 2008, la loi, Luc Châtel facilite l’implantation des surfaces commerciales de moins de 1.000 m2. Aucune disposition n’a été prévue pour limiter l’impact sur l’environnement ou ‘?étalement urbain de cette mesure, bien qu’un Grenelle de l’environnement soit passé par là. Cette loi de la droite libérale, est aussitôt utilisée par un Maire qui se dit de gauche. Je lui demanderai de s’expliquer sur son choix.
Quelle catastrophe nous faut-il encore pour quitter ce modèle ?
Oui, nous sommes bien là avec un modèle qui nous montre jour après jour que ce n’est pas cette société là que nous voulons.
Il nous faut tourner le dos à ce modèle des années 70.
Nous avons nous citoyens le pouvoir de faire cesser ces comportements irresponsables de nos élus.
Des dispositions légales existent. Exigeons leurs applications. En matière d’étalement urbain. En matière d’urbanisme, beaucoup d’éléments appartiennent aux élus locaux (PLU, Scot). Ces derniers doivent mettre en place un processus de concertation (voir agenda 21) dans ce cadre là, nous pouvons nous simples citoyens imposer des restrictions.
Disons non à ces élus qui subissent les pressions au regard des importantes taxes professionnelles générées par les surfaces commerciales.
Redonnons la priorité à l’engagement responsable et durable.
Si nous acceptons par manque de conviction que cette menace soit exécutée, nous aurons localement :
- Un impact sur la circulation routière,
- une augmentation du trafic et des bouchons,
- notre qualité de vie détériorée,
- la chute inexorable du petit commerce
- des impacts sur notre santé suite aux stress provoqué par le bruit et pollutions diverses.
Maladies d’origine environnementale : les reconnaître pour mieux les combattre
Maladies d’origine environnementale : les reconnaître pour mieux les combattre
A l’occasion de la Journée Mondiale des maladies environnementales, le 12 mai, les associations de malades de pathologies environnementales demandent à ce que celles-ci soient enfin reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans cette optique, le 13 mai prochain, les associations seront reçues à l’OMS par le Dr María Neira, Directrice de Santé Publique et d’Environnement. L’enjeu est la reconnaissance officielle du Syndrome de l'Hypersensibilité Chimique Multiple (HCM) et du Syndrome de l’Electrosensibilité (EHS), à l’instar du Syndrome de Fatigue Chronique et du Syndrome de Fibromyalgie répertoriés dans la classification internationale des maladies.
Les symptômes propres à une hypersensibilité environnementale vont des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ainsi que des larmoiements et écoulement nasal, des maux de tête, de la fatigue etc. Les facteurs d’exposition sont divers et englobent notamment les moisissures, les pesticides, les solvants, les produits chimiques présents dans des tapis ou des meubles, le mercure qui s’échappe des amalgames dentaires, et les phénomènes électromagnétiques. Actuellement, les personnes souffrant de HCM ou de EHS sont soignés de manière symptomatique, les médecins n’ayant pas accès à une formation en médecine environnementale.
Cécile Cassier
A l’occasion de la Journée Mondiale des maladies environnementales, le 12 mai, les associations de malades de pathologies environnementales demandent à ce que celles-ci soient enfin reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans cette optique, le 13 mai prochain, les associations seront reçues à l’OMS par le Dr María Neira, Directrice de Santé Publique et d’Environnement. L’enjeu est la reconnaissance officielle du Syndrome de l'Hypersensibilité Chimique Multiple (HCM) et du Syndrome de l’Electrosensibilité (EHS), à l’instar du Syndrome de Fatigue Chronique et du Syndrome de Fibromyalgie répertoriés dans la classification internationale des maladies.
Les symptômes propres à une hypersensibilité environnementale vont des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ainsi que des larmoiements et écoulement nasal, des maux de tête, de la fatigue etc. Les facteurs d’exposition sont divers et englobent notamment les moisissures, les pesticides, les solvants, les produits chimiques présents dans des tapis ou des meubles, le mercure qui s’échappe des amalgames dentaires, et les phénomènes électromagnétiques. Actuellement, les personnes souffrant de HCM ou de EHS sont soignés de manière symptomatique, les médecins n’ayant pas accès à une formation en médecine environnementale.
Cécile Cassier
mercredi 11 mai 2011
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Sortir du nucléaire"
Fédération de 876 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.
Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.
Les documents EDF reçus par le Réseau "Sortir du nucléaire" démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.
Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.
Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas démenti ces informations alarmantes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
Soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien.html
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Fédération de 876 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu le lundi 27 septembre 2010 des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.
Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.
Les documents EDF reçus par le Réseau "Sortir du nucléaire" démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.
Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.
Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas démenti ces informations alarmantes.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" prépare donc une lettre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
Soutenir le Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/soutien.html
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mardi 10 mai 2011
Le vinaigre blanc est une excellente alternative à l’eau de Javel
Le vinaigre blanc est une excellente alternative à l’eau de Javel (qui contient du chlore, nocif pour l’environnement et la santé).
Le vinaigre blanc est simple, efficace, économique (moins d’1 euro le litre) et écologique, il remplace une grande partie des produits d’entretien classiques, pour la même efficacité. De plus, c’est un produit sans danger contrairement aux produits chimiques d’entretien usuels.
Les propriétés du vinaigre blanc sont nombreuses : conservateur, dégraissant, désodorisant, détartrant, antiseptique, désinfectant, antiparasites, antifongique.
Les utilisations du vinaigre blanc
Désinfecte : dilué dans de l’eau avec un peu de jus de citron pour désinfecter le réfrigérateur, les WC ou la salle de bain.
Pour désinfecter le micro-onde et retirer les odeurs : verser une solution de 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc pur et de 250 ml (1 tasse) d’eau dans un bol et faire chauffer à découvert à température élevée pendant 3 à 4 minutes, puis laisser reposer 15 minutes. Essuyer immédiatement. La vapeur décollera les taches d’aliments tout en désodorisant.
Versé dans un vaporisateur, le vinaigre blanc pur peut servir également à nettoyer toute surface, comme les murs, les portes ou les meubles peints, en essuyant par la suite avec une éponge.
Il n’est pas conseillé d’utiliser du vinaigre blanc sur des meubles en bois.
Désodorise :
Nettoyer son micro-onde ou son réfrigérateur au vinaigre blanc permet également de le désodoriser.
En faisant bouillir dans une pièce 175 ml (3/4 tasse) de vinaigre blanc avec 750 ml (3 tasses) d’eau dans une marmite découverte pendant 5 à 10 minutes, il fait disparaître les mauvaises odeurs.
Il désodorise les poubelles en vaporisant du vinaigre blanc pur au fond de la poubelle ou en versant un peu de vinaigre au fond de la poubelle.
Décape et débouche :
joints de carrelage : décaper en appliquant du vinaigre blanc dilué
Evacuation de la machine à laver (le linge ou la vaisselle) : élimine les bouchons de peluches et de lessive non dissoute. Pour cela verser 500 ml (2 tasses) de vinaigre blanc dans le fond du tambour du lave-linge et lancer un cycle de lavage normal, à vide et à l’eau chaude.
Evacuation des éviers et lavabos : verser une poignée de bicarbonate de soude et 250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc dans l’évacuation. Lorsque la formation de bulles cesse, rincer à l’eau chaude.
Débouchage des pommes de douche :
En chrome : Immerger la pomme de douche dans une solution de 250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc pour 1 litre d’eau. Faire bouillir pendant 15 minutes. Bien rincer avant utilisation.
En plastique : Immerger la pomme de douche dans une solution d’une part de vinaigre blanc pour une part d’eau chaude pendant 1 heure. Bien rincer avant utilisation.
A répéter tous les 6 mois.
Fait briller :
Liquide de rinçage : à diluer un verre de vinaigre blanc dans le flacon d’origine et le compléter avec de l’eau.
Il peut être aussi utilisé lors du lavage à la main, en rajoutant 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc à l’eau de rinçage. Cela fera briller ainsi les verres.
rendre une nouvelle jeunesse à une casserole ou un plat en inox, en verre, en aluminium ou en porcelaine : diluer du vinaigre blanc 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc et 2 c. à soupe de bicarbonate de soude dans 250 ml d’eau et faire bouillir le mélange.
Vitres et miroirs : en diluant du vinaigre blanc dans de l’eau, ce mélange dégraisse et fait briller les vitrages. Vous pouvez rajouter un peu de produit vaisselle.
Chrome : verser du vinaigre blanc pur dans un vaporisateur. Vaporiser la surface à nettoyer et essuyer avec un essuie-tout ou un tissu non pelucheux.
Détartre :
de la bouilloire et de la cafetière : 1 verre de vinaigre blanc additionné d’1 verre d’eau. Puis recommencer avec de l’eau seule 4 fois après pour enlever l’odeur. A réitérer tous les 3 mois.
machine à laver : Verser 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc dans le bac à assouplissant.
robinet : vaporiser du vinaigre blanc pur et essuyer avec un chiffon doux ou envelopper le robinet avec un chiffon imbibé de vinaigre pendant 10 minutes, puis essuyer.
fer à repasser : diluer le vinaigre blanc dans de l’eau (une mesure de vinaigre pour deux mesures d’eau) et le verser dans le réservoir d’eau du fer. Mettre le fer sur la position de vapeur, maintenir à la verticale pendant 5 minutes puis repasser un vieux tissu à la vapeur. Répéter avec de l’eau pure, puis rincer le réservoir avec de l’eau claire.
Assouplit le linge : à utiliser dans le compartiment assouplissant vinaigre blanc de sa machine à laver à chaque lavage (250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc pur).
Détache : Le vinaigre blanc permet d’enlever les taches de fruits, de confiture, de maquillage, de vin, d’encre, de moutarde, de soda, de café, de thé, et de déodorant.
Il convient de frotter doucement la tache avec du vinaigre blanc pur puis laver selon les instructions du fabricant.
Pour enlever les taches de gazon, faire tremper le vêtement dans du vinaigre blanc pendant 2 à 3 heures, puis laver normalement.
Ne pas utiliser de vinaigre directement sur des tissus en acétate de cellulose car les fibres pourraient fondre.
Pour le cuir, il faut frotter doucement un mélange de vinaigre blanc et d’huile de lin sur la tache et polir avec un tissu sec et propre.
Le vinaigre blanc est simple, efficace, économique (moins d’1 euro le litre) et écologique, il remplace une grande partie des produits d’entretien classiques, pour la même efficacité. De plus, c’est un produit sans danger contrairement aux produits chimiques d’entretien usuels.
Les propriétés du vinaigre blanc sont nombreuses : conservateur, dégraissant, désodorisant, détartrant, antiseptique, désinfectant, antiparasites, antifongique.
Les utilisations du vinaigre blanc
Désinfecte : dilué dans de l’eau avec un peu de jus de citron pour désinfecter le réfrigérateur, les WC ou la salle de bain.
Pour désinfecter le micro-onde et retirer les odeurs : verser une solution de 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc pur et de 250 ml (1 tasse) d’eau dans un bol et faire chauffer à découvert à température élevée pendant 3 à 4 minutes, puis laisser reposer 15 minutes. Essuyer immédiatement. La vapeur décollera les taches d’aliments tout en désodorisant.
Versé dans un vaporisateur, le vinaigre blanc pur peut servir également à nettoyer toute surface, comme les murs, les portes ou les meubles peints, en essuyant par la suite avec une éponge.
Il n’est pas conseillé d’utiliser du vinaigre blanc sur des meubles en bois.
Désodorise :
Nettoyer son micro-onde ou son réfrigérateur au vinaigre blanc permet également de le désodoriser.
En faisant bouillir dans une pièce 175 ml (3/4 tasse) de vinaigre blanc avec 750 ml (3 tasses) d’eau dans une marmite découverte pendant 5 à 10 minutes, il fait disparaître les mauvaises odeurs.
Il désodorise les poubelles en vaporisant du vinaigre blanc pur au fond de la poubelle ou en versant un peu de vinaigre au fond de la poubelle.
Décape et débouche :
joints de carrelage : décaper en appliquant du vinaigre blanc dilué
Evacuation de la machine à laver (le linge ou la vaisselle) : élimine les bouchons de peluches et de lessive non dissoute. Pour cela verser 500 ml (2 tasses) de vinaigre blanc dans le fond du tambour du lave-linge et lancer un cycle de lavage normal, à vide et à l’eau chaude.
Evacuation des éviers et lavabos : verser une poignée de bicarbonate de soude et 250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc dans l’évacuation. Lorsque la formation de bulles cesse, rincer à l’eau chaude.
Débouchage des pommes de douche :
En chrome : Immerger la pomme de douche dans une solution de 250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc pour 1 litre d’eau. Faire bouillir pendant 15 minutes. Bien rincer avant utilisation.
En plastique : Immerger la pomme de douche dans une solution d’une part de vinaigre blanc pour une part d’eau chaude pendant 1 heure. Bien rincer avant utilisation.
A répéter tous les 6 mois.
Fait briller :
Liquide de rinçage : à diluer un verre de vinaigre blanc dans le flacon d’origine et le compléter avec de l’eau.
Il peut être aussi utilisé lors du lavage à la main, en rajoutant 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc à l’eau de rinçage. Cela fera briller ainsi les verres.
rendre une nouvelle jeunesse à une casserole ou un plat en inox, en verre, en aluminium ou en porcelaine : diluer du vinaigre blanc 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc et 2 c. à soupe de bicarbonate de soude dans 250 ml d’eau et faire bouillir le mélange.
Vitres et miroirs : en diluant du vinaigre blanc dans de l’eau, ce mélange dégraisse et fait briller les vitrages. Vous pouvez rajouter un peu de produit vaisselle.
Chrome : verser du vinaigre blanc pur dans un vaporisateur. Vaporiser la surface à nettoyer et essuyer avec un essuie-tout ou un tissu non pelucheux.
Détartre :
de la bouilloire et de la cafetière : 1 verre de vinaigre blanc additionné d’1 verre d’eau. Puis recommencer avec de l’eau seule 4 fois après pour enlever l’odeur. A réitérer tous les 3 mois.
machine à laver : Verser 125 ml (1/2 tasse) de vinaigre blanc dans le bac à assouplissant.
robinet : vaporiser du vinaigre blanc pur et essuyer avec un chiffon doux ou envelopper le robinet avec un chiffon imbibé de vinaigre pendant 10 minutes, puis essuyer.
fer à repasser : diluer le vinaigre blanc dans de l’eau (une mesure de vinaigre pour deux mesures d’eau) et le verser dans le réservoir d’eau du fer. Mettre le fer sur la position de vapeur, maintenir à la verticale pendant 5 minutes puis repasser un vieux tissu à la vapeur. Répéter avec de l’eau pure, puis rincer le réservoir avec de l’eau claire.
Assouplit le linge : à utiliser dans le compartiment assouplissant vinaigre blanc de sa machine à laver à chaque lavage (250 ml (1 tasse) de vinaigre blanc pur).
Détache : Le vinaigre blanc permet d’enlever les taches de fruits, de confiture, de maquillage, de vin, d’encre, de moutarde, de soda, de café, de thé, et de déodorant.
Il convient de frotter doucement la tache avec du vinaigre blanc pur puis laver selon les instructions du fabricant.
Pour enlever les taches de gazon, faire tremper le vêtement dans du vinaigre blanc pendant 2 à 3 heures, puis laver normalement.
Ne pas utiliser de vinaigre directement sur des tissus en acétate de cellulose car les fibres pourraient fondre.
Pour le cuir, il faut frotter doucement un mélange de vinaigre blanc et d’huile de lin sur la tache et polir avec un tissu sec et propre.
MERCREDI 11 MAI 2011 Invitation Filières agricoles Locales & Restauration Collective
Invitation Filières agricoles Locales & Restauration Collective
MERCREDI 11 MAI 2011 18h30 Hôtel de Région- Marseille Provence-Alpes-Côte d'Azur
27, Place Jules Guesde - 13481 Marseille cedex 20
Avec la fin du pétrole pas cher, notre société est vouée à connaître de grand changements. Il est encore temps d’anticiper : d’Agir avant de subir.
D’un côté les agriculteurs de notre région en arrivent à sacrifier leur production : récemment certains ont préféré détruire leur production de salade refusant de vendre à perte. D’un autre côté les familles et les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des produits.
Nous sommes tous concernés par cette exigence de qualité : lorsque les sols sont de moins en moins fertiles, lorsque les nappes phréatiques sont polluées, lorsque la bonne santé des agriculteurs et leur famille est menacée, lorsque le coût des pesticides et engrais entraîne une baisse de résultats… Il est temps de passer globalement à d’autres pratiques de production et de consommation.
Qu’il s’agisse d’écoles, de collèges, de lycées, d’hôpitaux, de collectivités…
la restauration collective constitue un débouché non négligeable pour une agriculture biologique locale. Comment organiser les filières locales pour qu’elles puissent répondre aux besoins de la restauration collective ?
vous êtes nombreux, parents, associations, professionnels à œuvrer dans cette direction. Nous avons besoin de vos expériences, de vos éclairages.
Venez en débattre avec vos élus régionaux
Anne - Marie HAUTANT
Vice-présidente déléguée à la santé et à l’alimentation et
Jaques LERICHOMME
Premier Vice-président de la commission Développement Soutenable , environnement, énergie Climat Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver leur santé. Dalaï Lama
Flora BOULAY
Coordinatrice du Groupe Europe Ecologie Les Verts, Partit Occitan
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Hôtel de Région
27, Place Jules GUESDE
13481 MARSEILLE CEDEX 20
Standard : 04.91.57.50.57 / Portable : 06.15.94.95.98
fboulay@regionpaca.fr
MERCREDI 11 MAI 2011 18h30 Hôtel de Région- Marseille Provence-Alpes-Côte d'Azur
27, Place Jules Guesde - 13481 Marseille cedex 20
Avec la fin du pétrole pas cher, notre société est vouée à connaître de grand changements. Il est encore temps d’anticiper : d’Agir avant de subir.
D’un côté les agriculteurs de notre région en arrivent à sacrifier leur production : récemment certains ont préféré détruire leur production de salade refusant de vendre à perte. D’un autre côté les familles et les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la qualité des produits.
Nous sommes tous concernés par cette exigence de qualité : lorsque les sols sont de moins en moins fertiles, lorsque les nappes phréatiques sont polluées, lorsque la bonne santé des agriculteurs et leur famille est menacée, lorsque le coût des pesticides et engrais entraîne une baisse de résultats… Il est temps de passer globalement à d’autres pratiques de production et de consommation.
Qu’il s’agisse d’écoles, de collèges, de lycées, d’hôpitaux, de collectivités…
la restauration collective constitue un débouché non négligeable pour une agriculture biologique locale. Comment organiser les filières locales pour qu’elles puissent répondre aux besoins de la restauration collective ?
vous êtes nombreux, parents, associations, professionnels à œuvrer dans cette direction. Nous avons besoin de vos expériences, de vos éclairages.
Venez en débattre avec vos élus régionaux
Anne - Marie HAUTANT
Vice-présidente déléguée à la santé et à l’alimentation et
Jaques LERICHOMME
Premier Vice-président de la commission Développement Soutenable , environnement, énergie Climat Les hommes perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver leur santé. Dalaï Lama
Flora BOULAY
Coordinatrice du Groupe Europe Ecologie Les Verts, Partit Occitan
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Hôtel de Région
27, Place Jules GUESDE
13481 MARSEILLE CEDEX 20
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