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samedi 28 mai 2011

Les oiseaux de France métropolitaine font pâle figure ....

Dans le cadre de la Liste rouge nationale des espèces menacées, le Comité français de l’UICN  et le Muséum national d’Histoire naturelle, en partenariat avec la LPO , la SEOF  et l’ONCFS ,ont évalué le risque de disparition des 568 espèces d’oiseaux recensées en métropole. On estime ainsi que 73 des 277 espèces d’oiseaux nicheurs en métropole sont actuellement menacées, soit plus d’une espèce sur quatre (26 %). Cette proportion s’avère beaucoup plus élevée qu’au niveau mondial, où 12 % des espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction. Les principales menaces qui pèsent sur les espèces métropolitaines sont l’intensification des pratiques agricoles, l’urbanisation et le drainage des zones humides, entraînant notamment la régression des bocages et des prairies naturelles. Les oiseaux marins, tels que le Pingouin torda et le Macareux moine, pâtissent des pollutions dues aux hydrocarbures et de la réduction des ressources alimentaires liée au changement climatique. De même, les tirs au fusil et l’empoisonnement via des appâts toxiques mettent en péril les rapaces, pourtant protégés, comme le Milan royal

La France est également un site d’accueil pour d’importantes populations d’oiseaux migrateurs, hivernants ou de passage. Parmi celles-ci, au moins 15 sont d’ores et déjà considérées comme menacées, à l’instar du Phragmite aquatique. Classé « Vulnérable », ce petit migrateur est, en effet, victime de la dégradation des milieux humides. Par ailleurs, en raison d’un glissement vers le Nord des aires d’hivernage de certaines espèces, sous l’effet du changement climatique, des espèces ne s’observent plus qu’en très faibles effectifs en métropole.

Pourtant, cette dégradation de l’état de conservation de ces espèces n’est pas une fatalité, des plans d’action ayant porté leurs fruits par le passé. Ainsi, la protection des rapaces, des hérons et des oiseaux coloniaux ont donné des résultats encore inespérés il y a 40 ans. Engagées depuis trois décennies, les actions de protection des zones humides ont contribué à améliorer la situation de certaines espèces d’oiseaux d’eau. Toutefois, comme le soulignent les spécialistes, l’action la plus efficace doit être menée en amont, tant afin de réduire les pressions exercées sur les espèces déjà fragilisées que pour préserver celles qui ne sont pas encore considérées comme telles. Or, 26 espèces nicheuses et 10 espèces hivernantes et de passage sont d’ores et déjà classées comme « Quasi menacées » sur notre territoire.

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