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mardi 3 mai 2011

Poules en batterie : la France traîne la patte

Poules en batterie : la France traîne la patte




L’entrée en application de la directive européenne sur la protection des poules pondeuses en 2012 va entraîner une modification des normes appliquées à l’élevage des poules en batteries de cages. Probablement en prévision de cette échéance, une majorité d’enseignes en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Belgique et aux Pays-Bas ont d’ores et déjà exclu les œufs de batterie de leurs rayons. Première enseigne de distribution en Italie, Coop a également tiré un trait sur les œufs de poules de batterie depuis octobre 2010. Toutefois, selon l’association L214, la France accuse un sérieux retard sur ses homologues européens. A l’heure actuelle, 80 % des poules d’élevage sont détenues dans des cages de batterie en France, ce mode d’élevage étant reconnaissable à la mention du code 3 sur l'œuf et la boîte d'emballage. La grande distribution ne semble guère pressée de faire évoluer cette situation, exception faite de la chaîne Auchan qui expérimente, depuis quelques mois, le retrait des œufs de batterie de sa marque distributeur dans l’Est du pays.

Pour L214, la directive européenne ne constitue pas forcément un progrès, bien que l’aménagement des cages améliorera la qualité de vie des poules. En effet, si les cages de batterie de ponte conventionnelles vont être amenées à disparaître, cela ne signe pas la fin de ce mode de production. Ainsi, alors que les cages en batterie classiques disposent actuellement d’une surface équivalente à une feuille de papier A4, celles-ci auront, en 2012, l’équivalent de la surface d’une carte postale pour seul espace supplémentaire. En revanche, les dépenses engagées par les éleveurs pour se soumettre aux nouvelles normes, partiellement financées par des aides publiques, s’avèreront des arguments de poids pour assurer la pérennité de ce type d’élevages.



Cécile Cassier

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