Venez nous rencontrer pour mettre un peu plus de nature dans votre environnement...

EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE

Le Rove, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Carry le Rouet, Sausset les pins, Châteauneuf les Martigues , Marignane, St Victoret

VENEZ NOUS RENCONTRER POUR METTRE UN PEU PLUS DE NATURE DANS VOTRE ENVIRONNEMENT !

Pour nous contacter :

eeccotebleuemarignane@gmail.com

tél : 04 42 76 25 40


jeudi 31 mars 2011

LETTRE DE TRANSPARENCE INTERNATIONAL FRANCE A MARTINE AUBRY

Transparence International France, 41 rue Ybry, 92 200 Neuilly-sur-Seine
Tél/Fax : 01 55 61 37 90  - transparence@free.fr – www.transparence-france.org  


Madame Martine Aubry 
Première Secrétaire du parti socialiste 
10 rue de Solférino 
75007 Paris 



Neuilly-sur-Seine, le 28 mars 2011 




Madame la Première Secrétaire,  

Le 16 avril 2009, un juge d’instruction a été nommé pour enquêter sur plusieurs affaires qui 
mettent en cause le dirigeant d’entreprises Alexandre Guérini, avec la complicité supposée de son 
frère, Jean-Noël Guérini, Président de la fédération socialiste et du Conseil général des Bouches-du- 
Rhône. Plusieurs personnes ont été mises en examen dans ce dossier et placées en détention 
provisoire. L’information judiciaire porterait sur des présomptions d’abus de biens sociaux, de 
détournements de fonds publics, de corruption active et de blanchiment. 
Par ailleurs, au cours des dernières semaines, un rapport d’enquête rédigé par Arnaud 
Montebourg et dénonçant des pratiques de clientélisme et un système de pression au sein du Conseil 
général des Bouches-du-Rhône a été rendu public. Le parti socialiste a alors annoncé la constitution, 
après les élections cantonales, d’une commission d’enquête appelée à rendre son rapport avant l'été 
2011.  
Au regard de ces éléments, Transparence International France appelle le parti socialiste à 
mener cette enquête avec la plus grande diligence et à apporter sa pleine coopération à la justice afin 
de contribuer à faire la lumière sur des allégations aussi graves.  
Notre organisation considère par ailleurs que le parti socialiste, conformément aux 
engagements de transparence et de renforcement de l’éthique des élus qu’il a pris, s’honorerait en 
n’apportant pas son soutien à la candidature de Jean-Noël Guérini à la présidence du Conseil général 
des Bouches-du-Rhône. 
Dans le contexte actuel d’appels répétés à une moralisation de la vie publique, la réponse 
qu’apportera le parti socialiste à ces mises en cause se doit d’être exemplaire.  
Nous vous serions reconnaissants d’apporter une réponse aussi rapide que possible à la 
présente lettre qui sera rendue publique sur notre site Internet.  
Veuillez agréer, Madame la Première Secrétaire, l’expression de nos salutations distinguées. 


Daniel Lebègue    
Président 
Transparence International France 

mercredi 30 mars 2011


Félicitations à notre parti soeur en Allemagne!
Les Verts ont obtenu 24,2% en Baden-Württemberg!
Ils sont le parti le plus fort de cette élection avant le parti conservatif d'Angela Merkel et aussi AVANT le SPD (le PS allemand).
Les verts de Stuttgart gouverneront dans le troisième plus grand land (région) de l'Allemagne avec 10 Millions d' habitants.
Le chef de ce nouveau gouvernement s'appelle Winfried Kretschmann, 62 ans, un des fondateurs des Verts en Allemagne.
Bonne chance!!

cantonales : les vrais vainqueurs !

  Résultats cantonales

> Le Figaro de ce jour publie un tableau comparatif des résultats en 2011 et en
> 2004 du 1er tour des élections cantonales. Il en ressort qu'à cause de la forte
> progression de l'abstention (12 millions d'électeurs en 2004, contre 9 en 2011),
> tous les partis politiques ont perdu des voix : l'UMP un peu plus d'un million,
> le PS un peu moins d'un million, le PC plus de 200 000 et le FN plus de 100 000.
> Une seule exception : EELV qui a gagné 250 000 voix entre les deux élections sur
> la même moitié de cantons renouvelables. Donc, contrairement a ce que disent
> beaucoup de commentateurs, les vrais vainqueurs de ces élections sont les
> écolos, pas les ..........
> Amicalement

sondage "le Monde"

mardi 29 mars 2011

vendredi 01-04-11 18h faut il sortir du nucléaire ?

Objet : débat : sortir du nucléaire
Vendredi 1 avril à 18h00
Office du tourisme MARTIGUES
CONFERENCE DEBAT :
faut-il sortir du nucléaire ?
animée par le réseau « sortir du nucléaire » et la coordination des antinucléaires sud est .



 Ce débat est organisé à l'initiative d'Europe Ecologie les Verts, du NPA et du Parti de Gauche, Ensemble Citoyens>

 NUCLEAIRE, NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX

 Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon
 .

 Le peuple japonais affronte actuellement une tragédie sans précédent. Une catastrophe naturelle, avec des conséquences humaines, sanitaires et économiques. Et
une catastrophe nucléaire majeure.

 A ce jour, quatre réacteurs nucléaires ont subi une série d’explosions, et connaissent actuellement de graves difficultés de refroidissement du coeur de chacun de
ces réacteurs, partiellement en fusion. Une fusion totale des coeurs, voire une explosion avec une grande quantité de rejets radioactifs, n'est pas à exclure. Malgré une
communication d'informations parcellaires ou contradictoires, nous pressentons que nous sommes face à une situation d'une gravité sans précédent.

 La situation au Japon est d’ores et déjà alarmante et s’aggrave d'heure en heure. Des centaines de travailleurs japonais sacrifient actuellement leur vie pour tenter
d’éviter que le pire ne se produise.

 Alors même que la catastrophe est en cours, des quantités massives de substances radioactives ont été libérées dans l’atmosphère et l’océan. Des taux de
radioactivité plusieurs centaines de fois supérieurs à la normale sont déjà mesurés à plus de 100 km de la centrale de Fukushima. C’est une vaste région du Japon qui
subit à l’heure actuelle une contamination radioactive qui déjà se propage au-delà.

 Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent
d’éviter le pire au péril de leur vie.

 Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n'est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique,
et qu'il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d’un bout à l’autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le
réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d'être décidée...
Quel choix tragique !

 Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de
la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

 L'impuissance dramatique de l'homme face à l'emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays
(Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis...)

 En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions
sont prises au plus haut niveau de l'État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l’avenir de la population tout
entière.

 Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en
toute indépendance de l’industrie nucléaire et de son lobby ?
Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet
de serre, les solutions alternatives existent, aujourd’hui. Elles s'appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l'efficacité énergétique, et sur le
développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d'un grand débat
démocratique et citoyen.

 Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l'accident japonais. Nous prenons aujourd'hui sa déclaration au mot.

 NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

 Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

 Nous voulons:

 - L’arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des
déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire) tant que les citoyens n'auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique
énergétique et sur le recours à l'énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum

 - Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement

 - L’arrêt complet de tous les projets portés à l'étranger par l'industrie nucléaire française
 Parce que la situation au Japon exige de ne pas se taire sur le drame que ce pays subit et sur la menace permanente que l’industrie nucléaire fait peser sur les
peuples, au Japon comme en France :
 Nous appelons tou-te-s les citoyen-nes à manifester leur solidarité avec le peuple japonais et à se réapproprier la question du recours au nucléaire et de la politique
énergétique, en organisant des rassemblements dans toutes les villes de France.

samedi 26 mars 2011

des sorties nature...

Le Muséum d’histoire naturelle de Marseille
Les bénévoles de la Société linnéenne de Provence vous invite à une découverte de la flore méditerranéenne au cours de randonnées botaniques.
A deux pas de chez vous, en milieu urbain ou péri-urbain, vous pourrez observer la diversité des espèces végétales communes de notre littoral, mais aussi des plantes rares que seuls ces spécialistes sauront vous montrer.
Corinilla juncea, Luminy
Erica multiflora,
LuminyMuséum d’histoire naturelle Palais Longchamp (aile droite)
Ouvert tous les jours de 10h à 17h
Sauf les lundis et jours fériés
Tarifs conférences tous publics : 4€/2€(donnant droit à la visite des expositions)Téléphone : 04 91 14 59 50
Le 26 mars 2011 au Parc Longchamp (arbres)
Rendez-vous à 10h au Muséum - 2h.
Le 9 avril 2011 à Luminy
Rendez-vous à 9h à l’entrée du parc terminus du 21, pour une matinée découverte - 3h.
Le 7 mai 2011 au Parc Longchamp (plantes rudérales)
Rendez-vous à 10h au Muséum - 2.
Le 21 mai 2011 à sormiou
Rendez-vous à 9h sur le parking du supermarché situé chemin de Morgiou, pour la matinée de découverte - 3h.
Le 18 juin 2011 au Frioul
Rendez-vous à 10h sur le ponton au Frioul, pour toute une journée de découverte. Prévoyez un pique-nique.
Inscriptions obligatoires : 04 91 14 59 54
Gratuit
(sauf passage Frioul)
Lavatera arborea,
FrioulMuséum d’histoire naturelle Palais Longchamp (aile droite)
Ouvert tous les jours de 10h à 17h
Sauf les lundis et jours fériés
Tarifs conférences tous publics : 4€/2€ (donnant droit à la visite des expositions)Téléphone : 04 91 14 59 50

Les Sorties Nature
avec la Société linnéenne de Provence
présente

vendredi 25 mars 2011

pétition pour imposer un salaire maximum

Un Appel pour le salaire maximum

Marianne | Mardi 5 Mai 2009 à 12:05 | Lu 26314 fois

Marianne soutient un appel pour un salaire maximum lancé par une vingtaine d'économistes et soutenu par plusieurs hommes et femmes politiques. A signer, faire signer et débattre.



Un Appel pour le salaire maximum

Le Comité des Sages sur les abus des rémunérations des grands patrons, mandaté par le MEDEF et l'AFEP, va commencer à travailler. On se souvient que ledit Comité avait été créé après la grosse colère de Nicolas Sarkozy contre la rémunération des dirigeants de la Société Générale.
Mais comme beaucoup de coups de gueules présidentiels, on sait déjà que celui-ci ne sera guère suivi d'effets. D'abord parce que le Comité a limité son champ d'intervention aux entreprises qui recourent « massivement » au chômage partiel ou à des plans sociaux « d'ampleur ». Ensuite parce que le sage désigné pour présider le Comité, Claude Bébéar dispose de plusieurs jetons de présence dans des grands groupes (Axa, mais aussi Schneider, Vivendi et BNP-Paribas). Même s'il est l'auteur inspiré du livre « Ils vont tuer le capitalisme  », co-écrit avec Philippe Manière, le quotidien fort peu gauchiste Les Echos se demande s'il est le mieux placé pour aider les grands patrons à prendre conscience de ce que peuvent avoir de choquant leurs pratiques dans ce domaine.

Il faut donc nous occuper nous-même de lancer le débat public. C'est l'objet de cette appel, que nous appelons à signer et faire signer. La limitation de la rémunération des dirigeants ne résoudra pas à elle seule la crise. Mais sa valeur symbolique est forte. Et il n'y a aucune raison pour les sacrifices et les efforts ne soient concentrés que sur les salariés sous prétexte qu'ils sont les plus nombreux. Ce n'est pas une question de morale mais de société : le système hyper-inégalitaire que nous connaissons vient d'exploser, il nous faut inventer autre chose.


Pour un salaire maximum
Avec la crise économique a surgi le débat sur le salaire maximum qui aurait été jugé totalement ringard voici encore quelques mois.
Pourtant, cette proposition est de bon sens. Elle est même un symbole indispensable si les dirigeants veulent montrer qu’ils ont compris quelque chose au marasme actuel et qu’ils ne souhaitent pas que tout revienne « comme avant ».
Le salaire maximum, ou mieux, la rémunération maximale, intégrant bonus et primes, est presque une nécessité : le salarié le mieux payé d’une entreprise vit dans la même société que celui qui est le plus mal payé. Si le premier gagne, comme c’est le cas aujourd’hui, 300 ou 400 fois, voire 5 ou 600 fois plus que le second, il n’a aucune chance de comprendre son univers et donc de prendre des décisions raisonnables qui le concernent. Conscient du problème, l’écrivain George Orwell avait proposé que le salaire du chef d’entreprise ne puisse jamais être plus de dix fois celui de l’ouvrier le plus mal payé.
Pour Henry Ford, qui avait deviné qu'il vaudrait mieux fabriquer des 2 CV que des Jaguar, la bonne proportion était 40 fois.
Dans la France de 2009, cela représente environ 500 000 euros de rémunération annuelle, ce qui est déjà une somme motivante. Le plafond pourrait être instauré par la loi ou par une mesure fiscale comme aux Etats-Unis, taxant  à 80 ou 90% les revenus au-delà d’un certain niveau. Bref, la méthode se discute, mais le principe doit s’imposer au législateur le plus vite possible.

Premiers signataires : Samir Amin (économiste), Philippe Cohen (journaliste), Eric Conan (journaliste), Laurent Cordonnier (économiste), Guillaume Duval (journaliste), Michel Le Net
(président d'honneur du Cercle d'Ethique des Affaires), Liêm Hoang-Ngoc (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Bernard Maris (économiste), Hervé Nathan (journaliste), Dominique Pilhon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Gilles Raveaud (économiste), Bertrand Rothé (économiste), Maurice Szafran (journaliste), Jacques Sapir (économiste), Henri Sterdyniak (économiste), Bruno Tinel (économiste).

Soutenus par : Jean-Pierre Chevènement,  Nicolas Dupont-Aignan, Jean Glavany, Jean-François Kahn, Marie-Noëlle Lienemann, Jean-Luc Mélenchon, Alain Liepietz.

Signez et faites signer l'appel pour un salaire maximu

ITER , un gouffre financier

« Le projet ITER en France explose le budget ! » dénonce Michèle Rivasi

Alors que la phase principale de construction du réacteur ITER est prévue pour réellement démarrer en 2012 à Cadarache, les difficultés financières s’accumulent déjà. Et le budget prévu est loin d’être suffisant.
Les nouvelles estimations du début de cette année ont pratiquement triplé les coûts de construction du réacteur ITER. Elles s’élèvent maintenant à la somme considérable de 16 milliards d’euros, dont 7,2 milliards à charge de l’Europe. La Commission européenne déclare qu’il manque à ce jour 1,4 milliards d’euros pour financer la seule partie européenne de ce projet, et  ce, pour la seule période 2012-2013. Un montant similaire supplémentaire sera aussi nécessaire pour 2014-2015.
Pour prendre en charge le surplus financier annoncé, la France refuse de rallonger, ainsi que l’Europe via les autres Etats membres.  « Avec la situation actuelle de la crise financière en Europe, plus personne ne veut payer.» prévient Michèle RIVASI. « La seule solution est donc de stopper ce projet, économiquement désastreux et techniquement dangereux. C’est maintenant ou jamais !».
« D’autant plus que ce projet est appelé à devenir un véritable gouffre financier, puisque l’industrie nucléaire n’a jamais fait preuve de transparence jusque là : qui nous dit que les coûts, déjà énormes, n’augmenteront pas à l’avenir ? Quand on voit ce qui se passe en Finlande avec l’EPR où le budget a doublé ; on peut craindre le même phénomène de hausse avec ITER. Quant aux coûts de fonctionnement (si un jour il fonctionne !) et aux coûts de démantèlement, ils n’ont plus été revus depuis 2001. Pour sûr, que le compteur ne restera pas bloqué aux 5 milliards d’euros prévus il y a pratiquement 10 ans».
L’Union Européenne cofinance à hauteur de 45,46% la construction de ce réacteur expérimental à fusion thermonucléaire. Les autres pays partenaires internationaux participent chacun pour 9% au coût de la construction ; il s’agit de la Chine, du Japon, de la Corée,  de la Russie et des Etats Unis.
La France, quant à elle a promis de payer 20% de la charge européenne en échange de sa construction en PACA. «Cette grosse contribution française dans le projet est le cadeau de Chirac à ITER pour qu’il soit implanté à Cadarache en France et non pas au Japon et plombe tout investissement dans les énergies renouvelables» conclut Michèle Rivasi.

Expérimentation animale: les animaux restent les cobayes de la science

Expérimentation animale: les animaux restent les cobayes de la science

Les députés du Groupe des Verts/ALE ont critiqué les nouvelles règles visant à limiter les tests sur les animaux, ils considèrent qu’elles ne vont pas assez loin dans la protection des animaux et que ces derniers restent les cobayes de la science. Le texte mis au vote ce mercredi 8 septembre est censé obtenir des autorités nationales compétentes qu’elles évaluent l’impact sur le bien-être animal de chaque expérience réalisée, en vue de promouvoir des méthodes de substitution et de réduire les niveaux de souffrance infligés aux animaux.
Réagissant au vote d’aujourd’hui, Mme Isabelle DURANT, (Verts/ALE), vice présidente du Parlement européen a estimé que:   « Il faut cesser d’opposer recherche scientifique et santé humaine d’un côté et bien être animal de l’autre. La combinaison des deux est possible si l’on est plus strict sur le recours obligatoire aux méthodes alternatives. Il est tout à fait possible de réduire le nombre d’animaux utilisés à des fins scientifiques, sans faire obstacle pour autant à la recherche. Le Groupe des Verts/ALE  a demandé le renvoie, sans succès, du rapport en commission parlementaire afin d’obtenir plus de garanties pour le bien être des animaux. Par ce vote, le Parlement européen est passé à côté de la possibilité de promouvoir des pratiques plus éthiques dans ce domaine ». 
 Pour sa part, Michèle RIVASI, (Verts/ALE) membre de la commission de l’environnement a rappelé que :   « Chaque année, 12 millions sont utilisés à des fins de recherches scientifiques dans l’UE. Avec une nouvelle législation vraiment ambitieuse, l’on devait obtenir des règles sur l’utilisation des primates dans les expériences scientifiques, notamment en classant les tests en fonction leur gravité et en précisant les inspections nécessaires en vue d’assurer le respect de la législation. Mais de nombreux eurodéputés, notamment les Verts/ALE, pensent que cette législation ne va pas assez loin, et qu’elle pourrait même affaiblir la législation actuelle en ce qui concerne les méthodes alternatives en vue de soulager la peine infligée aux animaux. »

une nouvelle donne énergétique

Energie / Climat | le 23 mars 2011

Il est temps d’inventer une nouvelle donne énergétique

Les évènements en cours au Japon ont été le coup d’envoi d’un vaste débat sur l’énergie nucléaire. Loin d’être franco-français, ce débat s’est engagé dans de nombreux pays du monde, dont certains gouvernements ont déjà annoncé des prises de décisions en la matière.
Dans les années 1970 en pleine crise pétrolière, les politiques français ont décidé de passer d’une production électrique « tout pétrole » à une production « tout nucléaire », en à peine 15 ans. Aujourd’hui, les dirigeants, politiques et industriels français, s’acharnent pour expliquer aux Français que nous avons « besoin » du nucléaire et que nous n’avons pas le choix, que nous ne pouvons nous en passer… Ils choisissent ainsi la voie sans issue, alors qu’un autre itinéraire est possible.
© Greenpeace / Markel Redondo

Quelques chiffres et faits sur le nucléaire
Le nucléaire ne répond qu’au seul besoin en électricité. Ainsi, la part du nucléaire dans le mix énergétique français est dérisoire : l’atome représente 17 % en énergie finale (mais 80 % de la production d’électricité). Et encore plus faible en Europe (5 %) ou dans le monde (2,7 % de l’énergie finale et 13,8% de la production d’électricité).
Le nucléaire n’assure PAS la supposée indépendance énergétique de la France tant vantée par nos dirigeants. Nous consommons autant de pétrole que nos voisins européens qui, eux, n’ont pas fait le choix du tout-nucléaire (en 2009, la France a importé l’équivalent de 45 milliards d’euros de pétrole). Par ailleurs, l’uranium (matière première du nucléaire) est importé à 100 % (dont 30 % en provenance du Niger, un pays dont l’instabilité politique, économique et sociale représente un risque élevé).
Sortir du nucléaire ne signifie pas émettre plus de CO2. On tente de nous faire croire que nous n’avons le choix qu’entre la peste et le choléra. Aujourd’hui sortir du nucléaire ne signifie pas utiliser des énergies du passé telles que les énergies fossiles. La France doit être ambitieuse et se doter d’un modèle énergétique moderne et propre. L’énergie nucléaire est une énergie du passé, le principe même à plus de 50 ans.
Sortir du nucléaire n’est pas non plus synonyme de chômage ou de difficultés économiques ! Au contraire : la mise en place d’un nouveau système énergétique est un vrai levier, des milliers d’emplois peuvent être créés. En Allemagne, le développement des énergies renouvelables est déjà à l’origine d’au moins 250 000 emplois, au Portugal, c’est un facteur de dynamisme économique important.
Un scénario énergétique crédible
Contrairement à ce que tentent de faire croire les partisans du nucléaire, personne ne dit qu’il faut fermer toutes les centrales du jour au lendemain ! Ce changement prendra du temps, mais il est nécessaire, dès aujourd’hui, de prendre une décision politique immédiate pour un plan de sortie progressive du nucléaire.
L’association négaWatt, qui rassemble des ingénieurs et des architectes, a bâti un scénario solide et précis, qui prévoit la fermeture progressive des centrales françaises sur 30 ans tout en réduisant les émissions de CO2. Et sans couvrir la France d’éoliennes, comme le prétendent les pro-nucléaires ! Cette démarche repose sur trois piliers : sobriété, efficacité, renouvelables.
La sobriété n’est pas un gros mot : en 2050, la France aura un besoin électrique de 848 TWH. Il est possible de réduire cette consommation de 50 % en étant économe. Ce n’est pas de la décroissance ou le retour à la bougie. Cela passe par l’élimination « des consommations extravagantes » telles que les panneaux publicitaires lumineux consommant chacun autant d’électricité que six Français réunis.
Il faudrait aussi généraliser les équipements moins gourmands (réfrigérateurs, lave-linge, TV, ordinateurs, etc.) et lancer la chasse au gaspillage en éclairage public ou domestique en remplaçant par exemple le chauffage électrique par la biomasse, la géothermie et en isolant les bâtiments.
En développant l’éolien en mer et en améliorant le rendement des turbines, l’énergie du vent pourrait voir sa production multipliée par 14 d’ici à 2050. Les centrales au gaz permettraient de faire la transition avec le nucléaire. Cela sans augmenter les émissions de CO2 grâce à « un très grand programme de rénovation de l’habitat » pour réduire par trois ou quatre la consommation d’énergie des logements anciens. Les efforts de recherche porteront sur le stockage de l’électricité afin de redistribuer, en période de forte consommation, l’énergie des éoliennes ou des panneaux solaires.
En faisant le choix du nucléaire, la France a réussi à mettre en place en quelques années seulement une technologie extrêmement chère, complexe et dangereuse. Pourquoi ne pourrait-elle aujourd’hui changer de direction et développer avec la même réussite d’autres énergies ? Changer de modèle énergétique est techniquement possible, pertinent pour l’environnement et pour l’économie. Ce n’est qu’une question de volonté politique !