jeudi 12 mai 2011

Maladies d’origine environnementale : les reconnaître pour mieux les combattre

Maladies d’origine environnementale : les reconnaître pour mieux les combattre

A l’occasion de la Journée Mondiale des maladies environnementales, le 12 mai, les associations de malades de pathologies environnementales demandent à ce que celles-ci soient enfin reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Dans cette optique, le 13 mai prochain, les associations seront reçues à l’OMS par le Dr María Neira, Directrice de Santé Publique et d’Environnement. L’enjeu est la reconnaissance officielle du Syndrome de l'Hypersensibilité Chimique Multiple (HCM) et du Syndrome de l’Electrosensibilité (EHS), à l’instar du Syndrome de Fatigue Chronique et du Syndrome de Fibromyalgie répertoriés dans la classification internationale des maladies.

Les symptômes propres à une hypersensibilité environnementale vont des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ainsi que des larmoiements et écoulement nasal, des maux de tête, de la fatigue etc. Les facteurs d’exposition sont divers et englobent notamment les moisissures, les pesticides, les solvants, les produits chimiques présents dans des tapis ou des meubles, le mercure qui s’échappe des amalgames dentaires, et les phénomènes électromagnétiques. Actuellement, les personnes souffrant de HCM ou de EHS sont soignés de manière symptomatique, les médecins n’ayant pas accès à une formation en médecine environnementale.

Cécile Cassier

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