Mobilisons nous tous pour montrer notre mécontentement au projet du centre commercial près de Gignac la Nerthe.
LUNDI 23 MAI 14h30 devant la Mairie de Chateauneuf les Martigues
Le projet d’implantation d’un Centre Commercial pourrait voir le jour sur la commune du Rove, à la limite territoriale de Gignac la Nerthe dans le quartier des Piélettes.
Nous devons interdire une telle aberration.
Pour qui ne voulons nous pas ce projet :
- pour nous riverains,
- pour nous contribuables,
- pour nous défenseurs du commerce de proximité,
- pour nous porteurs d’un autre modèle de société,
- et enfin, pour exiger un comportement citoyen responsable des élus.
Que de questions se posent à nous :
Quel type d’environnement voulons-nous ?
Qu’elle est la menace pour notre quotidien d’un tel projet ?
Quel est son impact sur l’environnement et la qualité de vie des riverains ?
Quelles seront les retombées fiscales pour les contribuables ?
Quel est son impact sur l’emploi et le commerce ?
Quel est son impact sur l’aspect social ?
Quel est son impact sur l’aspect développement durable ?
Enfin, y a-t-il un modèle alternatif ?
Une alternative à ce projet, serait d’entrer dans le modèle de société plus juste, plus équitable. Non, ne soyons pas contre, comme certains, qui regrettent que les retombées financières d’un tel projet leur échappe. Non, nous serons contre parce que nous portons un projet alternatif pour une société durable et soutenable.
Les grandes surfaces détruisent la qualité de vie des riverains, mais au-delà de cet aspect, détruisent également toute forme d’organisation sociale.
Sous l’illusion d’avoir des produits moins chers, c’est les fins de mois toujours de plus en plus difficiles. L’environnement en grande surface permet-il un comportement d’achat totalement neutre et rationnel de la part du consommateur?
Le transport reste une forte source de pollution que ce soit pour les activités internes de la grande distribution (transport de marchandises) ou par les déplacements qu’elle génère de ses clients. Ainsi, 70% du transport de marchandises est effectué par route. Il est important qu’une réflexion s’opère sur les modes de transport afin de favoriser les alternatives : intermodalités, mutualisation des multifournisseurs, ?
Concernant les déplacements des clients, la synthèse met en exergue leur importance dans la balance des émissions de gaz à effet de serre. En effet, souvent situé en périphérie des villes, les super et hypermarchés nécessitent l’utilisation d’un véhicule pour s’y rendre. Ainsi, un ménage faisant ses courses hebdomadaires dans une grande surface consomme 30 fois plus d’énergie et émet 70 fois plus de CO2 qu’un ménage faisant de petites courses régulièrement dans un commerce de proximité.
La gestion des déchets :
Selon l’ADEME : 52% des déchets de la distribution sont des emballages (cartons, plastiques, films étirables, palettes, cagettes). Avec la montée des produits de marques des distributeurs (ils représentent 30 à 40% des produits distribués par les grandes surfaces), dans notre région ventée, ces détritus s’accumuleront sur nos collines.
Qu’en sera-t-il de nos routes pourront-elles supporter ce surcroit de circulation. Quels ouvrages seront à la charge des contribuables ; approvisionnement en eau énergie, assainissement ?
Nous avons en perspective une augmentation de nos impôts pour satisfaire ce système obsolète.
Quand sortirons-nous de ce modèle de société productiviste, productivisme de gauche ou de droite, quelle différence ?
Définitivement adoptée par le Parlement le 23 juillet 2008, la loi, Luc Châtel facilite l’implantation des surfaces commerciales de moins de 1.000 m2. Aucune disposition n’a été prévue pour limiter l’impact sur l’environnement ou ‘?étalement urbain de cette mesure, bien qu’un Grenelle de l’environnement soit passé par là. Cette loi de la droite libérale, est aussitôt utilisée par un Maire qui se dit de gauche. Je lui demanderai de s’expliquer sur son choix.
Quelle catastrophe nous faut-il encore pour quitter ce modèle ?
Oui, nous sommes bien là avec un modèle qui nous montre jour après jour que ce n’est pas cette société là que nous voulons.
Il nous faut tourner le dos à ce modèle des années 70.
Nous avons nous citoyens le pouvoir de faire cesser ces comportements irresponsables de nos élus.
Des dispositions légales existent. Exigeons leurs applications. En matière d’étalement urbain. En matière d’urbanisme, beaucoup d’éléments appartiennent aux élus locaux (PLU, Scot). Ces derniers doivent mettre en place un processus de concertation (voir agenda 21) dans ce cadre là, nous pouvons nous simples citoyens imposer des restrictions.
Disons non à ces élus qui subissent les pressions au regard des importantes taxes professionnelles générées par les surfaces commerciales.
Redonnons la priorité à l’engagement responsable et durable.
Si nous acceptons par manque de conviction que cette menace soit exécutée, nous aurons localement :
- Un impact sur la circulation routière,
- une augmentation du trafic et des bouchons,
- notre qualité de vie détériorée,
- la chute inexorable du petit commerce
- des impacts sur notre santé suite aux stress provoqué par le bruit et pollutions diverses.
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