Venez nous rencontrer pour mettre un peu plus de nature dans votre environnement...

EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE

Le Rove, Ensuès la Redonne, Gignac la Nerthe, Carry le Rouet, Sausset les pins, Châteauneuf les Martigues , Marignane, St Victoret

VENEZ NOUS RENCONTRER POUR METTRE UN PEU PLUS DE NATURE DANS VOTRE ENVIRONNEMENT !

Pour nous contacter :

eeccotebleuemarignane@gmail.com

tél : 04 42 76 25 40


vendredi 13 mai 2011

Les menus scolaires riches en espèces de poissons menacées

Les menus scolaires riches en espèces de poissons menacées

Durant l’été 2010, l’association Bloom (1) a réalisé une enquête (2) sur l’approvisionnement en poissons de la restauration scolaire, au sein d’écoles maternelles et élémentaires publiques des trente plus grandes communes françaises et des vingt arrondissements parisiens. Il en ressort que 90 % des communes françaises interrogées servent du poisson des profondeurs dans les cantines scolaires, notamment des espèces menacées d’extinction. Les principales espèces profondes figurant régulièrement dans les menus scolaires sont le hoki (Macruronus novaezelandiae et Macruronus magellanicus), la dorade sébaste (Sebastes marinus et Sebastes mentella), le grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris) et la lingue bleue (Molva dypterygia).

Par ailleurs, près de 50 % des communes servent de la « saumonette », terme trompeur englobant diverses espèces de requins dont certaines sont menacées d’extinction. L’aiguillat commun (Squalus acanthias) et le squale chagrin commun (Centrophorus granulosus) comptent ainsi comme des espèces de requins critiquement menacées d’extinction.

Ce constat s’avère préoccupant dans la mesure où la restauration scolaire représente un vaste marché. Se partageant à eux seuls 40 % du marché scolaire, les trois grands de la restauration collective que sont Elior, Sodexo et Sogeres achètent autant de poisson que douze hypermarchés français.

Bien que six millions d’écoliers français mangent quotidiennement à la cantine, les parents d’élèves n’ont pas accès à une information détaillée sur la provenance et le choix des produits de la mer servis à leurs enfants. Pour Bloom, la responsabilité revient aux fournisseurs et aux collectivités et sociétés de restauration collective de fixer des exigences claires quant au choix des espèces consommées. D’une manière générale, l’association a souligné l’importance d’une analyse systématique des espèces achetées en fonction de leur statut de conservation, de l’état des stocks, des modes de pêche utilisés pour les capturer, de leur bilan carbone ou de l’impact écosystémique des pêcheries.

Cécile Cassier

1- BLOOM est une association de loi 1901 à but non lucratif, exclusivement vouée à la protection des océans et des espèces qui les peuplent. Pour en savoir plus, se reporter à la tribune « Pêche profonde : Massacre de l’environnement et des finances publiques » dans le n°34 (novembre / décembre 2010) du magazine Echo Nature.

2- L’enquête s’est basée sur des questionnaires et des entretiens téléphoniques tenus avec les mairies et les sociétés de restauration collective. Sur les cinquante questionnaires envoyés, vingt ont été remplis, correspondant à 2,5 % des écoles et 5,92 % des demi-pensionnaires de maternelle et primaire de France.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire