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EUROPE ECOLOGIE DES CANTONS DE LA COTE BLEUE ET MARIGNANE

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samedi 30 avril 2011

les dangers du nucléaire et de son utilisation........

Avant la fin de l’année 2011, tous les sols de la planète seront inexorablement contaminés par l’irradiation quotidienne et permanente des réacteurs de Fukushima. Il en sera de même pour les océans et les nappes phréatiques. C’est alors que les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire. En 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine.


Mais pas de panique! L’alimentation humaine est déjà issue d’un environnement éminemment toxique et l’agriculture chimique moderne constitue, intrinsèquement, une arme de destruction massive de par sa capacité à produire, en masse, des aliments hautement empoisonnés. La mafia globaliste adore la diversité, surtout la nécro-diversité des stratégies d’empoisonnement de l’humanité et de la biosphère. La sainte trinité de leur théologie de l’annihilation se décline comme suit: Cancer, Mutation, Stérilité ou, selon la terminologie usitée dans les nombreux ouvrages du Professeur cancérologue - et lanceur d’alerte - Dominique Belpomme, des pathologies CMR, à savoir Cancérigènes, Mutagènes et Repro-toxiques.

La troisième guerre mondiale nucléaire, lancée en 1945, s’est dotée de tout un arsenal d’armes génocidaires:

- Des réacteurs nucléaires. Ils sont au nombre de 1450 et leur finalité première n’est pas de produire de l’énergie “civile” mais bien plutôt de produire du plutonium à usage militaire. On sait pertinemment, depuis les années 70, que la filière nucléaire n’est pas rentable: elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en produit et la facture n’inclut évidemment pas les centaines de milliards de dollars, ou d’euros, liés à la gestion des accidents et des pathologies permanentes qu’elle génère. La finalité primordiale des centrales nucléaires, dans le monde entier, est de produire du plutonium et de l’uranium appauvri à des fins de destruction humaine. (Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment présenté sur le site de Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au plutonium” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA. Toutes les centrales nucléaires émettent en permanence de la radioactivité: en termes techniques, elles fuient. De nombreuses études le prouvent. Il n’est que d’étudier la carte des régions où le cancer du sein et le diabète prévalent aux USA: ces régions se situent toutes dans un rayon de 150 km autour d’une centrale nucléaire. Une telle étude comparative serait impossible en France pour la bonne raison qu’il n’existe pas de région qui ne soit pas sous les fuites (et donc sous la déflagration-détonation potentielle) d’une centrale nucléaire! La France est le pays le plus nucléarisé au monde grâce à une entente parfaite entre tous les gouvernements qui se sont succédés (de toutes couleurs politiques confondues) depuis 1956 et le gang nucléaire (EDF, Cogema/Areva, CEA).

- Des déchets radioactifs. Jusqu’en 1982, ce sont “officiellement” quelque 100 000 tonnes environ qui furent plongées, dans des containers en béton, au plus profond des océans. Mais, en fait, pas si profondément dans la mesure où certains réapparurent, au gré du tsunami de 2006 en Indonésie, pour venir s’échouer sur les côtes de la Somalie, provoquant la mort rapide des pécheurs de ce pays. Quel est l’impact des déchets radioactifs sur la vie marine de la planète Terre? Ni vu, ni connu. Depuis une trentaine d’années, les déchets radioactifs sont “retraités”: mais que l’on se rassure, les fonds de pension nucléaires n’ont pas été engloutis dans le plus grand hold-up financier de l’histoire humaine qui prévaut depuis 2008. Les déchets radioactifs jouissent d’une retraite prospère et paisible dans des ogives nucléaires (il en existe encore quelques dizaines de milliers dans l’air, dans les mers et sur terre), dans le combustible MOX (contenant 7 % de plutonium) des centrales nucléaires de France et du Japon; parfois, ils se baladent sur les routes de l’Europe et parfois même encore ils se prélassent dans des piscines sur les terrasses de certains réacteurs nucléaires. En attendant la Vague!

- Les bombes à “uranium appauvri”. Elles sont qualifiées de “bombes sales des riches” par Paolo Scampa. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, elles constituent des armes terrifiantes de destruction massive. L’opération “humanitaire” en Libye, orchestrée par l’OTAN et les USA - et dont la finalité est de voler le pétrole, l’or et les ressources financières du peuple Libyen (et de déstabiliser la zone) - a déjà lâché des milliers de bombes à uranium appauvri, dites de quatrième génération, sur le territoire Libyen. Les bombes à uranium appauvri ont été utilisées pour la première fois par Israël dans la guerre du Kippour (octobre 1973) contre l’Egypte. Elles furent ensuite utilisées au Liban, par Israël, et en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan et en Libye par les USA et diverses “coalitions” Occidentales. Elles furent également utilisées par Israël à Gaza (enquête de l’association ACDN). Les bombes à uranium appauvri génèrent cancers, mutations et stérilités dans ces pays-mêmes ou chez les militaires participant aux opérations humanitaires. Ainsi, aux USA, une étude a porté sur 631 174 militaires vétérans de l’Irak: 87 590 souffrent de pathologies musculaires et osseuses, 73 154 souffrent de pathologies mentales, 67 743 souffrent de pathologies indéfinissables, 63 002 souffrent de pathologies gastro-intestinales, 61 524 souffrent de pathologies neuronales, etc, etc. Nous convions tous les promoteurs de l’atome civil et nucléaire à consulter les sites internet présentant des photos d’enfants difformes (et c’est un euphémisme) nés en Irak, en Afghanistan, à la suite des guerres humanitaires et libératrices, ou en Ukraine, à la suite de Tchernobyl. Les bombes à “uranium appauvri” libèrent des isotopes dont la demie-durée de vie est de 2,5 milliards d’années, c’est à dire qu’il en subsistera encore dans 24 milliards d’années.



source association kokopelli

vendredi 29 avril 2011

Nucléaire , et si on arrêtait ? Jeudi 5 mai 2011 - 18h30 – MARSEILLE AAJT etMercredi 18 mai – 19h à TOULON

Nucléaire , et si on arrêtait ?

Le groupe Europe Ecologie-les Verts-Partit Occitan du Conseil régional vous invite à participer à deux débats sur le nucléaire, en amont des « Etats Généraux du nucléaire » qui se tiennent le 21 mai à Paris. Ces 2 débats s’inscrivent dans le cadre des « Fabriques de la démocratie » organisés tout le printemps par le Conseil régional.


A diffuser largement - Venez nombreux !


Jeudi 5 mai 2011 - 18h30 – MARSEILLE AAJT (Association d'Aide aux Jeunes Travailleurs) – 3, rue Palestro - 13003 Marseille, en présence de Michèle Rivasi, députée européenne et vos élus régionaux
Et

Mercredi 18 mai – 19h à TOULON (salle à venir, mais réservez d’ores et déjà la date dans votre agenda !)



Débat contradictoire avec des représentants régionaux des principaux partis politiques (EELV, Front de gauche, PS, UMP), des professionnels de la prévention nucléaire, la CRIIRAD et NEGAWATT.

Pourquoi cette grande réunion régionale à Toulon ? Car la ville est fortement concernée par le risque nucléaire : Le port militaire de Toulon compte huit réacteurs et abrite six sous-marins et un porte-avion à propulsion nucléaire, déclarés comme Installations Nucléaires de Base Secrètes (IBNS), et sur lesquelles aucune information n’est communiquée au public. Secret militaire oblige ? D’autre part, plusieurs établissements recevant du public sont situés dans la zone de protection nucléaire, notamment le Palais des Sports de Toulon.

Nucléaire Et si on arrêtait ?
Après la catastrophe de FUKUSHIMA, certains pays européens s’interrogent. Et nous ?

Cette grave crise nucléaire nous oblige à nous interroger sur les nucléaires civile et militaire en France, à s’informer, à accepter d’interroger nos certitudes : une page d’histoire, un symbole d’indépendance vis-à-vis de la puissance américaine, une véritable mythologie nationale…

Notre société a changé, le monde a changé, nos choix doivent tenir compte du développement de la Chine , de l’Inde… Nous avons la responsabilité collective d’orienter nos choix de consommation et de production d’énergie vers un monde durable.
En Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, nous sommes concernés par le centre expérimental de Cadarache, qui compte 21 installations nucléaires de base et 50 installations classées, par le projet controversé d’ITER, par le nucléaire militaire de Toulon, et à nos portes, par les centrales de Tricastin (Drôme) et de Marcoule (Gard).

Quel scénario possible pour sortir du nucléaire ?

Les débats sont ouverts, venez échanger avec vos élus dans le cadre des Fabriques de la Démocratie du Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur.

Flora BOULAY
Coordinatrice du Groupe Europe Ecologie
Les Verts, Partit Occitan
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Hôtel de Région
27, Place Jules GUESDE
13481 MARSEILLE CEDEX 20  Standard : 04.91.57.50.57 / Portable : 06.15.94.95.98
fboulay@regionpaca.fr

programme du contrat écologiste pour l'Europe EELV

Le programme



Extraits du Contrat Écologiste pour l'Europe, programme d'Europe Écologie



Pour la transformation écologique de l’économie : un Bruxelles de l’Emploi

Pour des contrats de conversion écologique et sociale dans chaque grand secteur industriel

Revenu de conversion pour les salariés d'industries menacées

Création de 10 millions d’emplois verts en 5 ans

Pour une agriculture paysanne et une alimentation saine :

Une PAC écologique, avec des produits locaux, de saisons, de qualité et accessible pour tous

Une UE sans OGM, 30% bio et 100% durable

Un développement équilibré des territoires ruraux

Pour une énergie 100% propre :

Remplacer Euratom par une Communauté Européenne des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique

Contribution Climat-énergie et Chèques Éco Énergie pour financer des projets visant à faire diminuer la consommation d'énergie des ménages et des entreprises

Pour la prévention des maladies du mode de vie :

Plan de lutte européen contre les maladies du mode de vie (cancer, asthme, diabète, hypertension, stress)

Principe de précaution dans les nanotechnologies

Nouvelle directive sur les rayonnements électromagnétiques

Pour la protection de la Biodiversité :

Trame verte et bleue pour désenclaver les écosystèmes et renforcer Natura 2000

Pêche soutenable, tout en aidant les pêcheurs

Création d'un corps européen de garde côtes pour des mers plus propres

Pour un bouclier social européen :

Revenu minimum d’existence

Revenu maximum acceptable

Moratoire sur les nouvelles libéralisations pour protéger les services publics

Clause de non régression sociale

Pour le respect des droits fondamentaux :

Citoyenneté de résidence européenne

Pacte européen contre l’exclusion

Clause de l’Européenne la plus favorisée (application des meilleurs lois nationales de protection des femmes à l'ensemble des citoyennes de l'Union)[8]

Pour une Europe des biens communs de la culture, de l’éducation et de la recherche

Plan européen de lutte contre l’illettrisme

Statut social européen de l’étudiant

Doublement et réorientation des moyens de la recherche vers la reconversion écologique et sociale

Pour une Europe solidaire contre l’apartheid planétaire

Fermer les paradis fiscaux et les enfers sociaux

Instaurer la responsabilité sociale et environnementale des holdings européennes pour leurs filiales

Instaurer la Souveraineté alimentaire comme droit fondamental des peuples

Protéger et restaurer les grands écosystèmes planétaires

Pour un nouveau rêve européen

Instauration d'un Pacte de coopération écologique et solidaire européen (pour remplacer le pacte de stabilité issu de Maastricht). Ce pacte rendra contraignant un certain nombre de critères sociaux et environnementaux.

Création d'un Conseil de sécurité économique, sociale et financière (pour coordonner réellement dans la zone euro)

Emprunt de 1000 milliards d’euros et transformation de l’UE en zone Tobin

Engager un nouveau processus constituant pour adopter une constitution courte, lisible et adoptée par l'ensemble des européens le même jour pour sortir des traités actuels

jeudi 28 avril 2011

La Petition.be - Pour que plus jamais le FN ne squatte un 2ème tour d'élection présidentielle

La Petition.be - Pour que plus jamais le FN ne squatte un 2ème tour d'élection présidentielle

si vous pensez qu'il faut se réunir dès le 1er tour pour éviter la catastrophe...

Pour que plus jamais le FN ne squatte un 2ème tour d'élection présidentielle








URL Courte : http://9716.lapetition.be/



C’était en 2002, le 21 avril, des millions de françaises et de français, la mort dans l’âme, allèrent voter Chirac au 2ème tour des présidentielles.

L’abstention, une campagne ratée du PS, la multiplication des candidatures de gauche, aboutirent au résultat a posteriori prévisible : un 2ème tour RPR / FN, où il fallut bien faire front contre ce parti anti-démocratique qui pointait outrageusement le bon de son ignoble nez. Alors, nous votâmes Chirac, mais nous fîmes le serment que « Plus jamais ça ! »

Or, les cantonales viennent de nous démontrer clairement que le risque est toujours là et bien là !

Alors, femmes et hommes de gauche, femmes et hommes du centre ou même de la droite républicaine, qui ne se retrouve pas dans les graves dérives droitières de Sarkozy, Guéant et leurs amis, nous avons à nous activer tous pour respecter la promesse faite en 2002.



POUR SIGNER LA PETITION , CLIQUEZ SUR LE LIEN CI -JOINT MERCI ;-)

Sécheresse : une nécessaire modification des usages

Sécheresse : une nécessaire modification des usages




Alors que la sécheresse touche la France précocement à l’arrivée du printemps, la situation des nappes phréatiques en ce mois d’avril est jugée très préoccupante. Huit départements ont d’ores et déjà pris des mesures de restriction de consommation d’eau. Environ 58 % des réservoirs naturels ont un niveau inférieur à la normale, notamment dans la plus grande partie du bassin parisien, du Cher et dans le Sud-Ouest. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) décrit cette situation comme « pas très favorable » en ce début d’année, qui représente normalement la période de recharge généralisée liée aux précipitations hivernales. La situation des niveaux de nappe est globalement assez perturbée, en raison de déficit pluviométrique sur certaines régions comme par exemple l’Aquitaine, la Bretagne, et le Centre.



Si le ministère de l'Ecologie a invoqué plusieurs années de déficit pluviométrie pour expliquer cette situation, France Nature Environnement (FNE) met également l’accent sur des prélèvements excessifs à des fins d'irrigation, besoins que des précipitations insuffisantes ne parviennent plus à compenser. Par ailleurs, certaines cultures gourmandes en eau, à l’instar du maïs, bénéficient de la création de retenues de substitution, employées pour prélever l’eau en dehors des périodes estivales. Mais il est à craindre que ces ouvrages aient à terme l’effet contraire, en rendant chronique ce manque d’eau et étendant la durée des basses eaux hors de sa période habituelle. En outre, ces réservoirs d’eau pérennisent les cultures gourmandes en eau et la monoculture au lieu d’inciter à la culture d’espèces nécessitant moins d’eau.



Selon l’association, il convient non pas d’essayer de modifier le milieu mais d’adapter les activités au changement. Aussi, des solutions telles que la création de réservoirs d’eau ne doivent prévaloir que lorsque toutes les mesures visant à économiser l’eau ont été appliquées. Or, en France, le respect des volumes prélevables, qui doit permettre le partage de la ressource eau entre les différents usages, est sans cesse repoussé, rejeté notamment par une partie des agriculteurs.



Cécile Cassier

Les jardiniers amateurs ont aussi la main lourde sur les pesticides

Les jardiniers amateurs ont aussi la main lourde sur les pesticides




La France est le premier consommateur européen de produits phytosanitaires, et le quatrième au niveau mondial, avec près de 80 000 tonnes déversées chaque année. Si le secteur agricole a, bien entendu, une part prédominante dans cette utilisation massive de pesticides, les jardiniers amateurs ont également une part de responsabilité. Concrètement, à l’échelle nationale, 90 % des pesticides sont utilisés par les agriculteurs, 9 % par les particuliers, et 1 % par les collectivités et gestionnaires d’infrastructures linéaires. Selon une étude de février 2010, près de 45 % des Français disposent d’un jardin ornemental, fruitier ou potager. Chaque année, environ 5 000 tonnes de pesticides sont ainsi répandues dans les jardins ou les potagers. Or, les particuliers ont souvent de mauvaises pratiques telles que le surdosage ou le traitement à proximité des zones à risque.



En Franche-Comté, des analyses ont révélé une contamination des eaux de surface et souterraines par les pesticides, en zones agricoles mais également au sein de zones plus urbanisées, touchées par un « cocktail de désherbants » utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Pour remédier à cet état de faits, le réseau associatif Franche-Comté Nature Environnement, le CPIE (1) de la Val lée de l’Ognon et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée & Corse ont mis en place la Charte « Jardiner, naturellement ! ». Celle-ci fédère 56 jardineries, magasins de bricolage et libres-services agricoles, répartis sur tout le territoire franc-comtois, qui se sont engagés à privilégier des matériels et des techniques alternatives aux pesticides.



Les enseignes adhérant à la charte doivent notamment avoir au moins un vendeur ayant suivi une session de formation aux techniques alternatives aux pesticides, la dernière en date s’étant déroulée les 16 et 17 mars derniers. Elles sont également tenues de mettre à disposition du public des fiches-conseils informant sur les solutions alternatives telles que le paillage, le compostage, les engrais verts, les refuges à insectes et à oiseaux, la gestion écologique de l’eau ou encore la tolérance à la végétation spontanée.



Dans le cadre de cette charte, diverses enquêtes sont menées afin d’évaluer la formation des participants et l’évolution quantitative des ventes des produits phytosanitaires et des articles alternatifs. Enfin, des « enquêtes mystères » sont organisées dans les magasins pour vérifier s'ils orientent leurs conseils vers des techniques de jardinage naturel.



L’agglomération rennaise fut la première à expérimenter ce type de charte avec les jardineries (2). L’expérience s’est avérée payante puisque, sur la période 2005 / 2008, la vente de produits de traitement chimique a diminué de 55 % (source Audit GFK – déc 2008). D’autres collectivités françaises lui ont emboîté le pas.



Cécile Cassier

1- Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement.

mardi 26 avril 2011

ce soir sur Arte à 20h40 Thernobyl forever

Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l'histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C'est derrière un écran d'ordinateur, aux commandes du jeu vidéo «Stalker», qu'ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l'explosion du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. D'images d'archives en images de synthèse, s'appuyant sur les témoignages croisés des enfants de Tchernobyl - qui ont l'âge de la catastrophe - et de leurs aînés, le réalisateur s'interroge sur la chape de plomb qui semble s'être imposée en Ukraine. L'ancienne République soviétique porte pourtant, aujourd'hui encore, les stigmates de l'accident.

lundi 25 avril 2011

votre page d'accueil , netecolo.com

Utilisez votre lave vaisselle.

Un lave vaisselle utilise 15 litres d’eau pour laver la vaisselle de plusieurs repas. Le lavage à la main représente entre 2 et 3 fois plus d’eau pour le même résultat !



Tous les jours 1 conseil pour la planète (cliquez sur le lien ci-dessus) ;-)

Choisir les bons œufs

CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSUS

OTAN : le cancer de la guerre en Serbie

(voir le lien ci-dessus)...

Ce jour là, les bombes qui ont fait de Milorad Dimitrovski un héros, ont aussi détruit sa vie. Employé à l’usine, il parvient à empêcher l’explosion d’un container rempli de produits chimiques extrêmement toxiques. Mais d’autres containers explosent. Des milliers de tonnes de produits chimiques polluent l’air, le sol et la nappe phréatique… et contaminent la population.




Une catastrophe chimique dévastatrice : l’étendue de la contamination n’a jamais été sérieusement mesurée. Le site bombardé a été peine nettoyé. A ce jour, les usines n’ont été que partiellement reconstruites. Beaucoup de gens sont au chômage.



A Pancevo, la maladie tutoie la peur. Les autorités sanitaires de la ville essayent de comptabiliser tant bien que mal le nombre croissant de malades. En dix ans, le nombre de cancers aurait augmenté de plus de 329%... tous âges confondus.

dimanche 24 avril 2011

Mer Méditerranée : lieu de tous les dangers pour les espèces marines

23-04-2011



Mer Méditerranée : lieu de tous les dangers pour les espèces marines

Selon un rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), paru le 19 avril dernier, plus de 40 espèces de poissons présentes dans la mer Méditerranée pourraient disparaître dans les prochaines années. Ainsi, près de la moitié des espèces de requins et de raies (espèces cartilagineuses), et au moins 12 espèces de poissons osseux, pourraient s’éteindre. Les principales causes à l’origine de ce constat sont la surpêche, la dégradation des habitats marins et la pollution.



Des espèces commerciales telles que le thon rouge, le mérou brun, le bar commun ou le merlu commun sont considérées comme menacées ou au seuil de la menace d’extinction à l’échelle régionale, le fléau majeur étant la surpêche. Selon le rapport de l’UICN, la capacité de reproduction des populations de thon rouge dans les eaux se trouvant le long des côtes de l’Europe et de l’Afrique du Nord a diminué de près de 50 % au cours des quarante dernières années. Sans surprise, il apparaît que les quotas de pêche instaurés par l’Union européenne et certains pays pour le thon rouge dans la Méditerranée et l’Atlantique ne sont pas respectés.



Les dauphins, les tortues, les baleines et les oiseaux marins présentent également un danger d’extinction, victimes notamment de la pêche illégale et de la pêche au chalut. Cette dernière a, en effet, été identifiée comme l’un des principaux obstacles à la conservation de nombreuses espèces marines. Non sélective, elle implique, outre la capture de l’espèce ciblée, la prise de nombreuses autres espèces et la destruction des fonds marins.

Cécile Cassie

vendredi 22 avril 2011

nucléaire.......

De l’eau contaminée autorisée à la consommation en Seine-Maritime

De l’eau contaminée autorisée à la consommation en Seine-Maritime




Le 8 février 2011, le Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable et d’Assainissement (SIAEPA) (1) de la région de Montville, en Seine-Maritime, a demandé à la préfecture de lui accorder le droit de distribuer de l’eau polluée aux consommateurs, et ce au même prix que l’eau normalement consommable. La Commission Départementale des Risques Sanitaires et Technologiques de Seine-Maritime (CODERST) s’est chargée d’examiner cette demande. Par la suite, via un arrêté préfectoral du 18 février dernier, l’agence régionale de santé a finalement statué en faveur de la requête du SIAEPA.



Depuis 2004, les deux forages des Anglais et celui des Sondres sont effectivement contaminés par du trichloroéthylène et du tétrachloroéthylène à une concentration non négligeable. Mis en place en 2009, un suivi renforcé atteste d’un dépassement chronique de ces produits. Mais, à l’heure actuelle, la source exacte de la pollution des sols reste inconnue. Aussi, le SIAEPA a réclamé une dérogation d’une durée de trois ans l’autorisant à distribuer de l’eau destinée à la consommation humaine, malgré une teneur excédant la limite valable pour les deux composés.



D’après les associations Haute-Normandie Nature Environnement (HNNE) et UFC Que Choisir Rouen, selon le Code de santé publique, trois conditions doivent nécessairement être respectées pour légitimer la distribution d’une eau non conforme aux limites de qualité. D’une part, l’utilisation de l’eau ne doit pas représenter un danger potentiel pour la santé des consommateurs. Par ailleurs, la personne responsable de la distribution doit apporter la preuve qu’aucun autre moyen raisonnable n’est disponible pour maintenir la distribution de l’eau destinée à la consommation humaine, au sein de la zone concernée. Enfin, un plan d’actions de mesures correctives visant à remédier à la mauvaise qualité de l’eau doit être établi.



Or, dans le cas présent, le respect de ces conditions porte à caution. Bien que l’arrêté préfectoral du 18 février 2011 ait assuré que les abonnés ou résidents seraient informés dans les 30 jours après la notification de la décision, cela ne s’est vérifié que pour les seuls habitants des communes relevant du SIAEPA de Montville. L’ARS a, en effet, dû relancer la CREA pour que le reste des populations touchées soient alertées. L’affichage dans les mairies a montré les mêmes défaillances. Confirmant un réel manque de transparence, la communication au public des résultats des dernières analyses effectuées s’est avérée impossible. Enfin, aucune communication adressée au public, qu’il s’agisse de l’arrêté préfectoral ou de la note d’information réalisée par le SIAEPA à destination de quelques consommateurs, ne fait état du caractère cancérogène des deux composés identifiés. De même, aucune précaution n’est spécifiée quant à l’usage de l’eau de boisson, notamment en ce qui concerne les personnes vulnérables telles que les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées. Ainsi, pour ces personnes sensibles, l’éventualité de distribuer des bouteilles d’eau minérale pour la consommation n’a pas été évoquée.



Cécile Cassier

mercredi 20 avril 2011

Monseigneur le cerveau et ses pièges

Monseigneur le cerveau et ses pièges




Il est impossible de comprendre le fonctionnement des activités cérébrales, sans étudier un peu les origines de l’humanité, et l’évolution de l’anatomie du crâne des hominidés.

L’ histoire des homos , est une longue évolution depuis des millions d’ années , a l’ ère quaternaire apparait sur terre l’ordre de mammifères, ils ont résisté au grand cataclysme qui a couté la vie aux dinosaures , et ils commencent une lente évolution qui va aboutir a l’ arrivée , dans le paysage terrestre des grands singes ( gorilles , orang outangs , chimpanzés)

C’est en Afrique, que certaines peuplades de ces grands singes (chimpanzés, Bonobos) vont changer leur mode d’ alimentation , et passer d’un régime purement végétarien , à l’utilisation d’ aliments protéinés ( insectes , cadavres d’animaux , œufs de récoltes ) en complément de leur régime fructo - végétarien , ce qui aura pour conséquence de permettre un développement du cerveau plus rapide que chez les primates restés strictement végétariens (gorilles et orang outang ) .

Il y a 8 000 000 d’années, Toumaï avec sa boite crânienne de 300cc environ , est le premier a prendre la position debout , et a déambuler sur ses pattes arrières . Dans le centre de l’Afrique, comme beaucoup de grand singes, il vit en bandes, récolte, cherche l’opportunité de quelques cadavres , utilise des pierres et des bâtons pour se défendre , passe sa nuit dans les arbres pour se mettre a l’ abri des prédateurs

Nous avons le même cerveau basique que notre ancêtre Africain , nous le partageons aussi avec tous les mammifères , il porte plusieurs noms : Espace limbique , cerveau reptilien , base cérébrale ,espace instinctif ………… c’ est lui qui va gérer notre vie végétative respiration , digestion , douleurs, sensations ,peurs , bien être , tout ce à quoi on ne pense plus quand on est en activité , mais qui pourtant est réglé inconsciemment pour que nous puissions vivre sans la préoccupation de faire fonctionner notre corps . En relation directe avec les organes des sens, il va permettre de pouvoir échapper à la mort en fuyant instinctivement à la vue, l’odeur, le bruit , d’ un objet ou d’un prédateur dangereux , et de perpétuer l’ espèce en stimulant les fonctions de reproduction .

Les ordres issus de cette partie de notre encéphale sont transmis essentiellement au reste du corps par deux nerfs antagonistes ( sympathique , et parasympathique ), l’ emplacement de cet espace du cerveau essentiel à la vie , est chez tous les mammifères à la base de la cavité cérébrale lieu de protection maximum au centre de la boite crânienne.

Le reste de l’ espace intra crânien , est occupé par le néocortex qui à la différence du cerveau basique , est destiné à la réflexion , l’ apprentissage et au savoir , à l’utilisation du langage , à la mémorisation , à l’ analyse .

Toute l’ évolution des humanoïdes depuis Toumaï jusqu’ a nous va consister en un développement de plus en plus rapide et important de cette partie de l’ encéphale, le néocortex : Lucie ( 3 000 000 années , 3 M ) à 350cc de volume cérébral, Habilis 2,5 M 450cc Erectus 2 M 750 cc Neandertal ,300 000 ,1400cc et nous , Cro-Magnons 1500cc environ .

Nous conservons malgré cette évolution phénoménale de nos capacités intellectuelles , un cerveau reptilien identique à celui des grands singes et autres mammifères , à la différence de ceux-ci , nous avons utilisé notre néocortex croissant , pour inventer le langage articulé ,le biface , le feu , certains outils ,l’ art , les armes de chasse , la poterie , l’ élevage , l’ agriculture ………la guerre ,la démocratie ……

Ce que beaucoup de gens méconnaissent c’est que nous vivons toujours sous la coupe de nos espaces limbiques, et que notre néocortex , siège de milliard de neurones reliés les uns aux autres , est la pour corriger , aménager , réguler ce que la base donne instinctivement , elle nous ferait vivre comme des bêtes sauvages si il n’ y avait pas cet interconnexion entre l’ instinctif et le savoir , la peur , et l’ analyse de cette peur

Il est instinctif d’avoir peur de la différence, et raisonné de comprendre le pourquoi de cette différence pour ne plus en avoir peur.

De même le passage d’un parfum de femelle va pousser instinctivement le désir du mâle a agir pour se reproduire, (intervention du cerveau limbique) et le néocortex lui va analyser la situation en fonction des informations stockées et va modérer les ardeurs basiques d’un rut annoncé ( tabous ; éducations , règles sociales ou religieuse ) et …… consentement de la propriétaire du parfum.

Le développement laborieux de nos capacités à dominer ces instincts basiques par l’ enseignement , la culture , les règles sociétales , on fait que les hominidés sont passé d’un stade primitif sauvage et bestial , a ce que nous sommes a l’ heure actuelle , pour la grande majorité , des êtres civilisés .

Il est important de souligner le rôle primordial de la religiosité et des rites dans l’évolution de ce développement particulier de l’espèce humaine.

Faute de pouvoir expliquer bon nombre de phénomènes naturels, l’homme a inventé les dieux pour donner des explications a leurs interrogations, et par ce biais, favoriser la structuration de la société autour de rites (chamaniques ou religieux) et favoriser la cohésion des groupes.

D’ autre hommes , ont compris , qu’ils pouvaient jouer sur cette dualité cérébrale pour asseoir leur autorité sur les autres, en utilisant la peur instinctive de l’ autre quand il est différent , et en la stimulant par des discours enflammés contre cette différence d’origine ou religieuse , et les risques fictifs encourus par ceux qui ne la combattrais pas .

C’est comme cela qu’est né l’ apologie du racisme qui à conduit le 20emme siècle a connaître des atrocités incommensurables au nom de la haine de l’ autre puisqu’il est différent

Tous les discours racistes et nationalistes du fascisme ne sont que ça ,  « ils sont différents donc il faut en avoir peur ,écoutez votre chef , nous qui sommes tous pareils , avec les mêmes croyances ,unissons nous pour les faire disparaître , avec une « race » pure nous vivrons heureux et sans peurs » .

Ce qui fait la beauté de cette vie de femmes et d’hommes que nous avons aujourd’hui, c’est de connaître tout cela grâce a l’instruction que nous avons reçu , de comprendre pourquoi, nous possédons cette dualité, et de l’ utiliser pour le bien être de tous, et le bonheur de chacun

Il ne faut en aucun cas renier l’animal qui est en nous, il nous fait vivre, mais il faut savoir le domestiquer, l’apaiser, le comprendre ; donc s’instruire.


C’est pour ça que nos enfants et nous-mêmes allons a l’école ou dans les médiathèques, pour ça que l’art existe, et pour ça qu’il faut se méfier des gourous et de nous même.

Quel meilleur exemple que cette loi votée enfin après 2000 ans de civilisation, contre la peine de mort, et qui permet une réflexion humaine sur la valeur de la vie, hors du champ de la réaction bestiale et barbare dictée par l’instinct de vengeance

Merci a l’humanité qui m’a précédé, parents de parents de parents, de m’avoir sorti de ce piège pour me permettre une vie heureuse en connaissance de moi-même et des autres.

Toomaï

lundi 18 avril 2011

Chantier de l'EPR : un quart des accidents non déclarés ?

Chantier de l'EPR : un quart des accidents non déclarés ?




L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) enquête sur une sous-déclaration des accidents du travail sur le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche), qui pourrait être de l'ordre d'un accident sur quatre. Bouygues, qui pilote le génie civil sur le chantier, a indiqué que les non-déclarations d'accidents ne sont pas le fait de l'entreprise mais relèvent d'initiatives personnelles.





L'ASN a indiqué enquêter sur une sous-déclaration des accidents du travail sur le chantier, qui pourrait être de l'ordre d'un accident sur quatre. Le gendarme nucléaire n'exclut pas de saisir la justice dans les semaines à venir lorsque son enquête sera terminée. « Le chiffre de 25% d'accidents non déclarés, communiqué par un inspecteur du travail à la CGT et à la CFDT, est un ordre de grandeur, un chiffre susceptible d'évoluer car il doit être recoupé », a précisé M. Huffeteau, chef de la division de l'ASN basée à Caen et couvrant une partie de l'ouest.



Une dizaine d'entreprises sont concernées par ces accidents, selon les syndicats du chantier, qui accusent depuis longtemps Bouygues, qui pilote le génie civil, et ses filiales de ne pas respecter le droit du travail, ce que dément le géant du BTP. « Il y a notamment un malaise cardiaque et une blessure de 12 cm », a détaillé Christian Leblond de la CFDT. Les syndicats dénoncent des pressions exercées sur des ouvriers sur un chantier de 3.256 personnes hors EDF, avec un tiers d'intérimaires et un tiers d'étrangers. « Pour nous, EDF (maître d'oeuvre du chantier) est en tout cas responsable d'avoir été laxiste et d'avoir trop fait confiance à des sous-traitants », a indiqué Jacques Tord, délégué CGT d'EDF sur le chantier.



Des rapports de sécurité modifiés ?

« Pour éviter que ce type de situation ne puisse se reproduire, Bouygues Construction a rappelé la procédure de déclaration des accidents du travail », a souligné le groupe dans un communiqué. Le procureur de Cherbourg, Eric Bouillard, a indiqué qu'il ouvrirait une enquête préliminaire si l'ASN confirme par écrit les informations sur la sous-déclaration. Le procureur a en outre confirmé que la CGT lui avait envoyé la copie d'un mail apparemment signé d'un ancien responsable contrôle et sécurité du chantier, licencié depuis selon le syndicat. L'auteur de ce mail évoque des « situations inadmissibles concernant les protections collectives et dit avoir reçu de (sa) hiérarchie une recommandation écrite de ne pas les faire apparaître dans les rapports de sécurité ». Bouygues dit ne pas être à l'origine des sous-déclarations d'accidents



Selon la CFDT, le chantier emploie 3256 personnes hors EDF, avec un tiers d'intérimaires et un tiers d'étrangers. « 20 personnes sont totalement dédiées à la sécurité sur le chantier et les consignes sont régulièrement rappelées », ajoute le groupe de BTP. Pars ailleurs, cette enquête serait distincte de celle en cours sur le décès d'un ouvrier intérimaire de 37 ans le 24 janvier sur le chantier. Pour l'heure « on ne fait pas de lien » entre le problème de sous-déclaration et l'accident, précisé M. Bouillard.



Bruno Poulard (source AFP)

Les accidents les plus graves de l'histoire.....


Les gaz de schistes pires que le charbon

13-04-2011 Les gaz de schiste pires que le charbon




Selon une étude de l'Université de Cornell dans Etat de New York, publiée dans Climatic Change Letters du groupe d'édition scientifique Springer, l’empreinte carbone des gaz de schiste serait supérieure à celle du charbon.

Ce sont essentiellement les rejets de méthane (CH4) dans l’atmosphère lors des phases de forage, d'exploration, de fracturation et d'exploitation qui propulseraient les gaz de schiste en première position des émissions de gaz à effet de serre (GES) des énergies fossiles conventionnelles (gaz, pétrole, charbon). Le méthane a une durée de vie dans l’atmosphère environ 8 fois plus courte que le gaz carbonique (CO2), mais il a un pouvoir de réchauffement 22 fois supérieur au CO2 sur un siècle. D’après cette nouvelle étude, l’exploitation (extraction + consommation) des gaz de schiste entraînerait, sur une période de 20 ans, 20 % d’émissions de GES de plus que le charbon.



Que ce soit au niveau de la pollution locale, ou bien au niveau du changement climatique, l’exploitation des gaz de schiste apparaît comme une calamiteuse nouvelle solution des Groupes pétroliers. Sur le terrain, la mobilisation s’intensifie, les collectifs Anti Gaz de Schiste, soutenus par nombre d’élus locaux, se développent très rapidement. Alors que la Coordination nationale des collectifs a décrété le 17 avril 2011 comme journée de mobilisation, le gouvernement français semble vouloir reculer. Il a accepté que l'Assemblée nationale examine, en procédure d’urgence, le 10 mai, une proposition de loi, du député UMP Christian Jacob, visant l’interdiction de l'exploration et de l'exploitation des gaz et huiles de schiste sur le territoire national.

dimanche 17 avril 2011

infos EELV

25 ans de Tchernobyl 25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril







Changeons d’ère, Sortons du nucléaire!



26 avril 1986 - 26 avril 2011 : 25 ans de mensonge de l’industrie nucléaire, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des autorités.





Avec l’ouverture de Tchernobyl au tourisme, certains aimeraient reléguer la catastrophe dans le passé. A nous de rappeler que la catastrophe de Tchernobyl est toujours une réalité et que Tchernobyl continue de tuer. A nous de rappeler que le nucléaire, en France et dans le monde, constitue plus que jamais une menace pour les êtres humains et l’environnement. A nous de rappeler que, partout dans le monde, les énergies alternatives progressent plus vite que le nucléaire, et n’attendent que d’être développées.



Éviter un Tchernobyl, en France ou ailleurs, c’est possible... si la France s’autorise enfin à remettre le nucléaire en question et à se pencher sur les alternatives.



Alors que tous les partis se préparent pour les élections de 2012, faisons entendre notre voix et imposons le nucléaire dans le débat.



http://www.chernobyl-day.org/



> le calendrier des 265 actions et manifestations dans toute la France

> inscrivez vos actions locales



.... Tchernobyl ... Fukushima ... Ça suffit !

Arrêt définitif de Fessenheim

Rassemblement Franco-Allemand



Lundi 25 avril 2011 de 12H05 à 12H35

entre les deux ponts sur le Rhin entre Neuenburg et Chalampé (là où le nuage radioactif de Tchernobyl s'est arrêté en 1986)



Ensemble nous avons évité la construction de 12 autres réacteurs sur le Rhin supérieur.

Ensemble nous fermerons Fessenheim.



Le 25 avril 2011, nous nous retrouverons entre les deux ponts sur le Rhin entre Neuenburg et Chalampé, Français et Allemands, pour que l'on n'oublie pas toutes celles et ceux qui sont morts, ou ont souffert et souffrent encore aujourd'hui de la catastrophe de Tchernobyl.



En ce printemps 2011, alors que la catastrophe de Tchernobyl dure depuis 25 ans maintenant, un nouveau désastre nucléaire majeur est en cours au Japon.



Rassemblement commémoratif soutenu par :

AGUS Markgräflerland e.V.; Alsace Nature; CSFR; Stop Fessenheim ; Bündnis 90/ Die GrünenOV Müllheim-Neuenburg ; Europe Ecologie – Les Verts ; DGBOV Müllheim-Neuenburg; Die Linke, OV Müllheim; Friedensrat Markgräflerland; SPD, OV Müllheim;



Contact CSFR : Barthe Gilles : csfr68@gmail.com





Le Conseil Municipal de Strasbourg vote pour la fermeture de la centrale de Fessenheim

Motion proposée par EELV et adoptée à l'unanimité moins une voix par le Conseil municipal de Strasbourg le 11 avril 2011.



Il y a 40 ans, le gouvernement Français décidait de développer massivement le nucléaire civil. Depuis lors, l’industrie du nucléaire a prospéré en ne prenant pas suffisamment en compte la question du retraitement des déchets et l’avenir des installations.



La plus vieille centrale nucléaire française encore en activité a été construite à Fessenheim en 1970. Ses installations sont vraisemblablement frappées d’obsolescence comme de nombreux dysfonctionnements le laissent penser (avec une fréquence quatre fois supérieure à celle du reste du parc français). A cela s’ajoute le fait que pour l’ensemble des spécialistes, les standards de sécurité de l’époque sont aujourd’hui dépassés.

Interview Jean-Marie Pelt : "Avec le nucléaire les hommes se sont pris pour des dieux"

interview par Oliver Nouaillas - publié le 05/04/2011


Botaniste, Jean-Marie Pelt, 77 ans, est le fondateur de l’Institut européen d’écologie, à Metz. Chroniqueur talentueux de l’émission "CO2 mon amour" sur France Inter et auteur de très nombreux ouvrages liés aux plantes et à l’écologie, Jean-Marie Pelt habite également à 20km de la centrale de Cattenom en Lorraine. Pour La Vie, il revient sur la vision prométhéenne que, selon lui, l’industrie nucléaire recèle.

Jean-Marie Pelt est l'auteur de La Terre en héritage (Fayard, 2000) dans lequel il s'interrogeait déjà sur le nucléaire. © Jean-Christophe Verhaegen / AFP

Après Fukushima, l’énergie nucléaire vous parait-elle être une énergie d’avenir ?



La réponse est un non clair et massif. Je le pense depuis sa promotion vigoureuse en France il y a trois décennies. C’est une énergie qui est tout sauf durable, car elle repose sur l’exploitation d’un minerai, l’uranium, qui est une ressource limitée et située hors de nos frontières, ce qui met à mal l’argument de l’indépendance énergétique. Ensuite, il y a l’énorme problème de la durée de vie de ses déchets : des centaines de milliers d’années ! Enfin, quand il y a un accident, on le voit à l’heure actuelle au Japon, ses conséquences potentielles sont tellement monstrueuses qu’il suffit à discréditer cette énergie.



Pourtant, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, les partisans du nucléaire mettent en avant son absence d’émissions de CO2.



Après les accidents de Three Miles Island et de Tchernobyl, c’est, en effet l’argument qu’on a mis en avant pour lui redonner une seconde jeunesse. C’était l’opinion de Mme Merkel qui a voulu prolonger la durée de vie des centrales nucléaires allemandes au-delà de 2020, contrairement aux engagements passés entre M. Schroeder et les Verts. Mais c’est un argument à courte vue, en quelque sorte du "moindre mal", qui voudrait faire du nucléaire l’énergie du futur, alors que c’est déjà, pour moi, l’énergie du passé. Le choix nucléaire reste la conséquence d’une vision très prométhéenne des sciences et des technologies, où l’homme entend manifester avec majesté sa toute puissance sur la nature. Pour un ingénieur c’est sans doute plus gratifiant d’inaugurer une centrale qu’une éolienne. Mais Prométhée, tout comme Icare, s’est brûlé les ailes...



En 2007, Nicolas Sarkozy n’a pas voulu qu’on discute du nucléaire lors du Grenelle de l’environnement. Regrettez-vous que les ONG l’aient accepté ?



Durant ces dernières années, je n’étais pas très content que les ONG et même les Verts soient devenus silencieux sur le nucléaire. C’est un peu le "deal" du Grenelle avec le gouvernement : on interdit certains OGM et, en échange, on ne touche pas au nucléaire. C’est un compromis pour le moins imprudent surtout avec un Président qui est un des promoteurs de ce "tout nucléaire" dont nous avons tellement de mal à nous défaire.



Justement au Japon, Nicolas Sarkozy, tout en convoquant un G20 de la sûreté nucléaire, a affirmé qu’il n’y avait pas d’autre choix énergétique.



La sortie du nucléaire n’est évidement pas possible du jour au lendemain, mais si on regarde à vingt ou trente ans, c’est un choix tout à fait possible et raisonnable.



La mutation énergétique réclame un changement considérable de nos modes de vie. En sommes-nous capables autrement qu’en paroles ?



Pour arriver à cette mutation énergétique, le déclencheur ce n’est pas tellement un changement de nos modes de vie mais une nouvelle volonté politique. Bien sûr qu’il faut être plus sobre en bannissant le chauffage électrique ou en renforcant l’isolation dans la construction des immeubles – un des points positifs du Grenelle – mais surtout il faut massivement investir dans les énergies renouvelables, notamment le solaire.



Vous êtes écologiste et croyant. Or si l’Église s’est prononcée contre le nucléaire militaire, elle est restée particulièrement silencieuse sur le nucléaire civil. Pourquoi ?



L’Église est souvent très silencieuse sur tout ce qui touche à certains aspects du progrès scientifique et technique. Peut-être parce que ce sont des choix qui ne sont pas directement corrélés à des paroles de l’Évangile. Pourtant on l’entend beaucoup sur la bioéthique mais très peu sur les OGM ou, en effet, sur des questions comme le nucléaire. L’Église devrait se souvenir qu’Adam a été chassé du paradis parce qu’il avait croqué la pomme.  ....

Gestion de l’eau à Marseille : trois débats pour le prix d’un !

Limitée jusqu’à présent à quelques escarmouches, les dernières en date étant les sorties d’Europe Ecologie-Les Verts au conseil de la communauté urbaine de Marseille et de Patrick Mennucci sur Marsactu, la question de la gestion de l’eau à Marseille promet de tourner à la « bataille d’eau générale », pour reprendre le titre du dossier qu’y consacre ce mois-ci le Ravi en partenariat avec Mediapart, avec en prime un débat organisé ce jeudi. Invités : Anne Le Strat, présidente du conseil d’administration de la régie Eau de Paris, née du récent retour au public de la gestion de l’eau dans la capitale ; Emmanel Poilane, directeur de la fondation France Libertés, l’un des fers de lance du mouvement qui considère avant tout l’eau comme un « bien commun de l’humanité », ainsi que Martine Orange, journaliste économique à Mediapart.




Comm’ maîtrisée



Et les entreprises du secteur, qui assurent dans la région environ 80% de la distribution d’eau et 70% de son assainissement, selon la formule de la délégation de service public ? Des « Trois Soeurs » (Veolia, Suez et la Saur, qui se partagent la grande majorité du marché), « aucune n’a accepté de participer », indique Stéphane Sarpaux, journaliste au Ravi. Idem du côté du Conseil mondial de l’eau, institution internationale dont le siège est à Marseille et qui est présidée par Loïc Fauchon, patron de la Société des Eaux de Marseille (SEM), filiale locale de Veolia chargée de la distribution de l’eau à Marseille.



« Ils sont dans la maîtrise absolue de leur communication sur ce sujet là, je pense qu’ils ont peur d’un débat public peu cadré », poursuit Stéphane Sarpaux. Il est vrai que c’est plus confortable pour la Seram (filiale de Suez chargée de l’assainissement à Marseille) de communiquer sur son « capitalisme humanitaire » via son intervention en Haïti. Ou pour la SEM de financer un site internet dont on se doute qu’il ne va pas sortir une enquête façon Le Ravi/Mediapart sur le sujet…



Mécénat 2013



Ou encore, toujours du côté de la SEM, de passer une convention de mécénat de 3 millions d’euros avec la mairie de Marseille pour la rénovation du musée d’histoire dans la perspective de 2013. Un beau coup de pub pile l’année où sera renouvelé le contrat maousse de l’eau dans la ville. Et l’association Marseille Provence 2013, qui galère à trouver des financements privés pour boucler son budget appréciera que l’on passe directement par la mairie, qui il est vrai entretient des liens historiquement étroits avec la SEM puisque c’est le maire Jean-Claude Gaudin qui a nommé Loïc Fauchon, une bizarrerie qui n’avait pas manqué d’intriguer la Chambre régionale des comptes.



Plus qu’une pression sur les élus, Sylvie Nespoulous, madame Eau de EELV à la communauté urbaine, se demande comment les Marseillais pourront s’y retrouver entre la SEM et la mairie : « cela contribue une fois de plus à créer la confusion. Et c’est une façon de leur faire croire qu’ils sont redevables de cette belle entreprise ». Alors que l’argent vient indirectement de leur facture d’eau. Ce que l’on reconnaît à la SEM, tout en précisant que ce mécénat sera « amputé sur les réserves accumulées les années précédentes, c’est-à-dire que les actionnaires et les salariés via la participation toucheront un peu moins ».



Quant au coup de comm’ en période de renouvellement, « rien n’empêche d’autres entreprises d’en faire autant » argumente le dircom Jean-Pierre Chanal justifie le court-circuit de l’association MP2013 par la volonté de s’investir dans le « contenant », qui durera, plutôt que sur le « contenu, comme une exposition qui, pour exceptionnelle qu’elle soit, ne durera une semaine ». On croirait entendre Jean-Claude Gaudin…



Muselier et le PS13 se jettent à l’eau



Mais le Ravi a dû faire grise mine mardi en apprenant que Loïc Fauchon participerait en mai à un débat organisé par Renaud Muselier. Il est vrai qu’il n’aura pas face à lui de supposés dangereux gauchistes incontrôlables, mais tout de même Anne Le Strat et Laurence Vichnievsky, tête de pont régionale d’EELV qu’on imagine Sylvie Nespoulous va briefer intensément. Le reste du plateau est également de haute volée : Eugène Caselli, président socialiste de la communauté urbaine de Marseille, la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, la directrice de 60 millions de consommateurs…



Anne Le Strat qui, a-t-on appris le même jour, fera avant le débat de jeudi un détour ce mercredi par la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, dont on se demandait où en était son grand débat interne sur l’eau, qui a convié « tous les élus socialistes des collectivités locales du département (Ville de Marseille, MPM, Conseil Général13 et Conseil régional PACA) à une réunion de travail » cette fois-ci à huis clos sur le sujet.



Et quand on plonge dans le dossier du Ravi et qu’on y déniche, entre deux joyeusetés sur les méthodes des sociétés de l’eau pour opacifier leurs comptes et les pantouflages des élus, que « le quasi-monopole syndical » de FO est « un des motifs » du « sérieux doute » du président du groupe socialiste à la communauté urbaine François-Noël Bernardi « sur l’opportunité du retour en régie », on se dit que la bataille d’eau ne fait que commencer…



Pratique :



La bataille d’eau en débat. Jeudi 14 avril 18 h 30 au 6-8, rue Sénac 13001 Marseille. Infos : 04 91 08 78 77

mercredi 13 avril 2011

pétition pour sauver la nerthe

Pétition pour la protection du hameau de la NERTHE et de son massif



Nous, habitants du hameau de la Nerthe, promeneurs, randonneurs, artistes peintres, amateurs de vélo, amis des collines et de la Galline…


nous nous opposons à ce que ce lieu de vie ancestral niché au creux des collines marseillaises, où se trouve « Notre Dame de la Galline », chapelle millénaire et célèbre lieu de pèlerinage, des espèces animales*1 et végétales*2 protégées, des vestiges de la dernière guerre*3, des vestiges gallo-romains*4, une mine d’or de fossiles*5…

soit davantage détruit par une quelconque activité industrielle ou assimilée et notamment par ce qui nous menace aujourd’hui : la dévastation de 20 hectares de collines pour y entreposer 14 000 containers, la construction d'un échangeur, un centre de stockage pour y accueillir plus de 3 millions de m3 de déchets inertes, un centre de tri de BTP et à coup sûr bien d’autres mauvaises surprises !

Ce hameau qui pourrait fort bien figurer dans un film de Marcel Pagnol tant son histoire est pleine d’authenticité, ce morceau d’histoire et de patrimoine, ne le laissons pas être saccagé.

Nous plaidons tous pour sa protection et la réhabilitation de ses collines par l’usine Lafarge comme le stipule leur cahier des charges.



*1orchidées sauvages, sarriettes, etc. / *2 grands ducs, geais des bois, faucons crécelles, etc. et autres pélodytes ponctués (espèces de crapauds) indigènes au lac. / *3 bunkers, fortifications, tourelles DCA, etc.

*4 Cite de la Cloche / *5 ammonites, bivalves.

signez la pétition  : http://www.lapetition.be/en-ligne/Petition-pour-la-protection-du-hameau-de-la-nerthe-et-de-son-massif-9470.html

pétition pour arrêter la directive européenne d'utiliser les plantes médicinales

le 30 avril 2011, la plupart des plantes médicinales seront interdites en Europe, au profit des multinationales pharmaceutiques.

Une pétition tente d'arrêter cette directive européenne avant qu'il ne soit trop tard :
http://www.defensemedecinenaturelle.eu/

Merci de signer la pétition et de faire circuler cette information.

compteur de la dette publique

http://cluaran.free.fr/dette.html

mardi 12 avril 2011

la numérotation des oeufs

Le premier numéro inscrit sur vos oeufs signifient :

0 : les poules sont élevées en plein air sur au moins 2,5m² par poule avec une alimentation bio
1 : comme 0 mais pas d'alimentation bio
2 : élevage intensif, à l'intérieur, au sol, 9 poules par m²
3 : élevage intensif en cages, 18 poules par m²



Et vous pensez vous a regarder le numéro inscrit sur les oeuf avant de les acheter???

jeudi 7 avril 2011

  Chers amis,


L'interactivité en période de Cantonales est difficile. Je suis conscient que beaucoup parmi vous ont des nouvelles responsabilités et encore moins
de temps.
Les nouvelles étapes avec les congrès régionaux (fin mai), le congrès national (début juin) et maintenant l'organisation des primaires avant l'été
ajoutent beaucoup d'engagement et besoin de consultation pour les uns et autres.

La ONG FINANCE WATCH (un Greenpeace de Contrôle des Systèmes Financiers) verra le jour fin avril (au lieu de début d'avril). 

Je voudrais quand même proposer une nouvelle réunion (peut-être restreinte) pour le CLUB ECONOMIE POLITIQUE 13 le 13 avril à 19h30,
même endroit: "l'Olivier" à Ensues la Redonne. 

Voici encore une fois la liste des sujets proposés:

1. La nouvelle taxe sur les transactions financières, votée le 8 mars au Parlement Européen, ENFIN!, avec un volume potentiel de 200 Milliards d'Euro
2. La nouvelle politique économique des Verts en Badem-Württemberg (majoritaire au nouveau gouvernement)
3. Le budget du département, analyse et information sur les différents postes du budget du département, 2,3 Milliards
4. La structure des emplois de la région, combien emplois à quel niveau de salaire et structure du chômage dans la population active de notre région
5. Le budget d'une entreprise "phare" de la région, p.e. Eurocopter, Naphta-Chimie ou Total, possibilité de transfert vers une économie verte
6. Le modèle d'un pays qui a opté une nationalisation du secteur bancaire, l'exemple d'Island
7. La théorie d'une fiscalité radicalement différente et plus juste, orientée vers les biens sociaux
8. Exemple concrète d'une entreprise verte dans la région, PME, agricole, nouvelles énergies 
9. Exemple d'une ré-muncipalition de la régie et délégation des services Eau et assainissement

Amicalement,

Peter


lundi 4 avril 2011

SALE TEMPS POUR LE NUCLEAIRE

http://www.tsr.ch/video/emissions/temps-present/3038997-sale-temps-pour-le-nucleaire.html#id=3038997

GASLAND de Josh Fox

Au cinéma en France le 6 avril et à la télévision sur Canal + le 4 avril

Gasland de Josh Fox : le documentaire choc sur l’exploitation des gaz de schiste

mardi 29 mars 2011
Posté par David Naulin
Imprimer envoyer l'article par mail title=
Le documentaire de Josh Fox, Gasland, diffusé cette année aux Etats-Unis, a révélé au grand public les dégâts de la fracturation hydraulique, la technique de forage développée par la société Halliburton pour extraire les gaz de schiste avec des images choc comme l’embrasement de l’eau sortant d’un robinet d’une maison située sur une zone d’exploitation. Le film, produit par HBO, a reçu un prix spécial du jury au dernier festival du film indépendant Sundance et il a été nominé dans la catégorie du meilleur documentaire pour la dernière cérémonie des Oscars.
En 2006, Josh Fox et sa famille reçoivent une lettre d’une compagnie de forage minier. Elle leur propose une véritable manne financière : près de 100.000 dollars contre le droit d’installer des puits sur 10 hectares de leur propriété. "Vous remarquerez à peine notre présence", promet-elle. Au lieu d’accepter, Josh Fox parcourt le pays et enquête.
Gasland de Josh Fox Il rencontre de nombreux habitants qui ne peuvent plus boire l’eau du robinet –les compagnies pétrolières leur fournissent souvent de l’eau minérale. Des analyses révèlent la présence de benzène, méthane et de nombreux produits toxiques, parfois dans des concentrations 1.500 fois supérieures aux normes de sécurité. Tellement que chez certains, l’eau du robinet devient inflammable. Dans ces voisinages, des animaux tombent malades et des habitants se plaignent de multiples problèmes de santé.
Alors qu’en France la polémique ne cesse de prendre de l’ampleur face aux 17 permis d’exploration de gaz de schiste accordés par le gouvernement à des groupes tels que Total, GDF-Suez ou encore Schuepbach Energy dans le Sud, l’Est, le Centre et le Nord, il faut absolument voir ce film salué par la critique internationale au cinéma en France le 6 avril prochain.

Au cinéma le 6 avril et sur Canal + le 4 avril

Le film de Josh Fox sort dans une trentaine de villes, souvent pour des projections organisées par des militants anti-gaz de schiste, suivies de débats.
  • Deux avant-premières seront notamment organisées dans le Midi : le mercredi 30 mars à Béziers au Cinémovida, et le mardi 5 avril à Frontignan au Ciné Mistral.
  • Une avant-première est organisée le 31 mars au Conseil régional d’Ile-de-France.
  • L’intégralité du film sera diffusée le 4 avril sur Canal +.
La diffusion du document "va permettre à une certaine partie de la population, notamment parisienne, qui ne serait pas encore au courant du problème des gaz de schiste, d’en prendre conscience", explique à l’AFP l’un des instigateurs du collectif Stop au gaz de schiste, Guillaume Vermorel. "Ce film a été très, très, très important pour la mobilisation. C’est ce qui a fait prendre conscience aux gens de ce problème. On doit énormément à Josh Fox", assure ce militant de l’Ardèche, l’une des régions où un permis d’exploration de gaz de schiste a été octroyé.
En attendant, une version longue et largement diffusée (vous pouvez la voir ci-dessous) semble en inquiéter certains. Ainsi, l’Amicale des foreurs et des métiers du pétrole a pris les devants en envoyant une lettre ouverte aux députés, avant un débat en séance publique à l’Assemblée nationale ce mardi sur cette question. "Les opposants à la recherche des gaz et pétroles de schistes se réfèrent généralement au documentaire +Gasland+", écrit l’Amicale. Le film est "fort bien fait mais malheureusement truffé de contre-vérités", poursuit-elle, joignant à la lettre un argumentaire fouillé qui assure notamment que "les accidents" sont "presque toujours liés à une mauvaise cimentation des cuvelages dans les puits et non à la technique de fracturation".
En France, devant la fronde des associations et élus locaux, le gouvernement a suspendu toutes les opérations de prospection de gaz et huile (pétrole) de schiste, et sommé les industriels de "prouver" qu’ils peuvent forer "autrement qu’à l’américaine". D’ici la remise, le 31 mai, d’un rapport sur l’impact environnemental de ces techniques, aucune opération de fracturation hydraulique ne doit être menée.

samedi 2 avril 2011

informations diverses....

Referendum : votez avant le 2 avril minuit !


Quelle place pour les élus dans le mouvement ? Comment désigner les animateurs d'Europe écologie les Verts et ses candidat-es ? Faut-il avoir recours au tirage au sort ? Quelle majorité qualifiée choisir pour emporter les décisions ?
Des questions clefs auxquelles les adhérent-es sont invités à répondre samedi 2 avril au plus tard.

> téléchargez le document du referendum, ainsi que le bulletin de vote sur http://referendum.eelv.fr

Cantonales 2011 : l'écologie politique au coeur des territoires


Félicitations aux nouveaux conseillers généraux Europe Ecologie Les Verts, et un grand bravo aux vaincus qui ont réalisé des scores tout à fait honorables lors de ces élections cantonales. Vous êtes maintenant 46 conseillers généraux EELV ou apparentés, 33 d'entre vous ont été élus dimanche dernier contre 14 en 2004, nous avons donc plus que doublé notre nombre d'élus sur les mêmes cantons (pour mémoire 15 conseillers généraux ont été élus en 2008).
Avec une moyenne de 12,1% au premier tour et 1172 candidats présentés, Europe Ecologie Les Verts a su prouver à nouveau son existence sur la scène politique actuelle. Malgré la forte présence du FN au second tour, EELV reste un des grands vainqueurs de ces élections : plus proche de la parité que les autres partis, un très grand nombre de candidats et, de fait, le double des voix de 2008 en notre faveur, nous avons montré, en nous battant avec loyauté, que l'avenir politique de notre pays (aussi) ne pouvait plus s'envisager sans nous.
Enfin, nous avons aussi prouvé que EELV était le parti de la proximité, des combats locaux, de la qualité de vie au quotidien, avec des élus dévoués, honnêtes, combatifs, et qui connaissent leurs dossiers. Beaucoup de victoires inattendues le prouvent, de Tence à Yenne, en passant par Bonnieux !

Du 1er avril au 10 mai débat sur le projet dans vos groupes locaux/conseils départementaux

La réflexion sur le projet pour 2012 se poursuit. Le débat s'ouvre dans les groupes locaux et au niveau départemental.

Nous vous proposons, sur la période du 1er avril au 10 mai, d'organiser des réunions de débat afin de nous faire remonter vos avis, remarques, amendements sur ces documents.

Plus précisément, afin de faciliter leur prise en compte dans la suite du travail, nous vous invitons :

- à faire remonter des positions / amendements adoptées collectivement (au niveau du groupe local, de plusieurs groupes locaux ou des instances départementales)
- à utiliser pour ce faire les formulaires à télécharger sur le site

Ainsi, ces apports pourront être retransmis plus aisément aux groupes de travail concernés, pris en compte dans les textes globaux, etc.

Pour être prises en compte, vos propositions doivent absolument nous être arrivées au plus tard le 10 mai 2011 à l'adresse mail : projet@eelv.fr 
> en savoir plus

Pétition : il faut arrêter Fessenheim !


Nous sommes plus de 25.000 à avoir signé l’Appel pour l’Arrêt immédiat de Fessenheim.
25.000, c’est bien, mais nous voudrions parvenir à 100.000 pour porter ces signatures à l’Autorité de Sureté Nucléaire qui doit rendre bientôt ses conclusions sur la prolongation ou non du réacteur 1 de la centrale.
Si chacune et chacun de nous demandait à 3 ou 4 ami-es de signer l’Appel, nous parviendrions vite à ces 100.000 signatures.
Les arguments ? Nous les connaissons tous :
> Fessenheim est le réacteur le plus ancien construit en France. Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.
> En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.
> Si un séisme comparable au séisme de référence (celui de Bâle en 1356) se produisait, il entraînerait probablement la destruction des digues du grand Canal d’Alsace et menacerait la centrale qui est située 15 mètres en contrebas du niveau du canal.
> L’arrêt de Fessenheim et son démantèlement permettraient de mesurer le coût global de l’énergie nucléaire.
Pour toutes ces raisons, il faut arrêter Fessenheim.

Pouvez-vous prendre quelques minutes pour diffuser l’Appel autour de vous et gagner quelques signatures ? MERCI
Pour les premiers signataires,
Michèle Rivasi, Jacques Fernique, Djamila Sonzogni et Pierre Larrouturou

Die Grüne Revolution !


Des élections locales ont eu lieu le 27 mars dans trois Länder allemands. Les électeurs étaient appelés à renouveler les gouvernements des Lander de Bade Wurtenberg et Rhénanie Palatinat ainsi qu'à se prononcer pour les élections communales dans le Land de Hesse. Les Grünen ont été les grands gagnants de ces scrutins. Les résultats de nos homologues allemands sont tout simplement historiques !
Ils ont en effet remporté les élections en Bade Wurtenberg avec une liste emmenée par Winfried Kretschman. Celui-ci entrera donc dans l'histoire de la république fédérale : il sera le premier écologiste à devenir ministre-président d'un Land.
Pour votre information, sachez que l'Allemagne est un Etat fédéral composé de seize Lander. Leur taille et leur population sont le plus souvent supérieures à celles des régions française (11 millions d'habitants pour le Bade-Wurtenberg). Leurs compétences et leur budget sont bien plus importants. Notamment concernant la police et l'éducation mais aussi l'environnement, la construction, l'aide sociale, le commerce de détail. Contrairement à la France, les élections locales et régionales ont lieu à des dates différentes.
Demain samedi 2 avril et dimanche 3, le Conseil fédéral transitoire se réunit pour la dernière fois. Beaucoup de motions au menu, qu'elles portent sur la politique énergétique, la politique étrangère ou la désignation du ou de la candidat-e des écologistes à l'élection présidentielle. Ce conseil fédéral sera l'objet exclusif de la prochaine lettre d'information d'EELV.

Nucléaire : encore des questions que vous n'osez pas trop poser

Comment et pourquoi la communauté internationale a-t-elle pu laisser construire autant de centrales nucléaires sur une zone que l'on sait aussi sismique ? La radioactivité se dissipe-t-elle un jour ? Pourquoi dit-on nucléaire et pas atomique ?
Nous avons décidé de réunir toutes les questions que vous vous posez sur la catastrophe nucléaire au Japon : celles qui reviennent le plus souvent, mais aussi les questions plus insolites ou naïves en apparence, que de nombreux riverains nous ont aussi posées.
Nous tenterons de fournir le plus de réponses possibles. Vous pouvez nous aider à les élaborer ou poser de nouvelles questions dans les commentaires. (De nos archives)
Pour lire les questions posées, cliquez sur le lien svp
http://www.rue89.com/explicateur/2011/03/16/nucleaire-les-questions-que-vous-nosez-pas-trop-poser-195210