lundi 14 mars 2011

mardi 15 mars mobilisation pour dire non au nucléaire



Une minute de silence en solidarité avec le peuple japonais et pour dire NON au nucléaire au Japon comme partout ailleurs. 
Samedi 12 mars 15h, heure japonaise, une explosion s'est produite dans la centrale nucléaire de Daïchi. Les autorités japonaises distribuent en ce moment des pastilles d'iode aux habitants : le versement de l'eau de mer destinée à refroidir le réacteur est un échec.
Dimanche, 13 mars 13h, l'exploitant procède à des rejets radioactifs dans l'air pour faire baisser la pression d'un second réacteur qui menace également d'entrer en fusion.
lundi 14 mars, 3h heure française, 11h heure locale, l'explosion redoutée sur le réacteur 3 a eu lieu.

Japon : 2ème plus grave accident de l’histoire du nucléaire après Tchernobyl

Communiqué du 12 mars 2011
Europe Ecologie Les Verts apporte tout son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui ont dévasté les côtes du nord est du Japon. Nous sommes toutes et tous sous le choc de l’accident nucléaire en cours qui vient dramatiquement aggraver la situation.
Suite au séisme et au tsunami, les réacteurs concernés se sont arrêtés automatiquement. Sur  le réacteur de Fukushima Daiichi 1, le système de refroidissement de secours ne s'est pas enclenché provoquant une difficulté à refroidir le réacteur et une surpression majeure.
Les  autorités ont fait évacuer une zone de 3km puis 10 km autour de la centrale et ordonnent maintenant le confinement dans une zone encore plus large.
Une explosion probablement d’hydrogène s’est produite entraînant l’effondrement du toit et des murs. Le réacteur serait partiellement en fusion. Cet accident illustre dramatiquement ce qu'il se passe quand les circuits de secours ne marchent pas en cas de panne d'électricité. Ce n'est pas le séisme qui a engendré directement l'accident mais bien un dysfonctionnement du circuit de refroidissement de secours.
Le Japon est un pays extrêmement bien préparé au risque sismique et nucléaire mais l’accident majeur qui le frappe aujourd’hui nous rappelle qu’il est impossible de garantir un risque zéro. 
Il souligne la gravité du manquement à la sûreté sur les 34 réacteurs français pour lesquels l'ASN a déclaré le 7 février un incident avec cette phrase particulièrement inquiétante : « En situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur. »
Les défaillances des groupes électrogènes de secours relevées quelques semaines après sont aussi préoccupantes.
EELV demande que les leçons de l’accident de Fukushima soient immédiatement tirées et que les réacteurs français pour lesquels le système d’injection de sécurité est incertain soient arrêtés par principe de précaution et responsabilité.
Jean-Louis Roumégas, Porte Parole 06 62 44 75 50
Djamila Sonzogni Porte parole
Hélène Gassin, 06 73 89 23 14
Denis Baupin, 06 75 37 87 31

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